Verne, Jules - L'île mystérieuse
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- Название:L'île mystérieuse
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- Издательство:Bibliothèque de Skystan - Lien privé
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- Год:2011
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Ce fut dans la journée du 2 avril que Cyrus Smith s’occupa de fixer l’orientation de l’île.
La veille, il avait noté exactement l’heure à laquelle le soleil avait disparu sous l’horizon, en tenant compte de la réfraction. Ce matin-là, il releva non moins exactement l’heure à laquelle il reparut. Entre ce coucher et ce lever, douze heures vingt-quatre minutes s’étaient écoulées. Donc, six heures douze minutes après son lever, le soleil, ce jour-là, passerait exactement au méridien, et le point du ciel qu’il occuperait à ce moment serait le nord.
À l’heure dite, Cyrus releva ce point, et, en mettant l’un par l’autre avec le soleil deux arbres qui devaient lui servir de repères, il obtint ainsi une méridienne invariable pour ses opérations ultérieures.
Pendant les deux jours qui précédèrent la cuisson des briques, on s’occupa de s’approvisionner de combustible. Des branches furent coupées autour de la clairière, et l’on ramassa tout le bois tombé sous les arbres. Cela ne se fit pas sans que l’on chassât un peu dans les environs, d’autant mieux que Pencroff possédait maintenant quelques douzaines de flèches armées de pointes très acérées. C’était Top qui avait fourni ces pointes, en rapportant un porc-épic, assez médiocre comme gibier, mais d’une incontestable valeur, grâce aux piquants dont il était hérissé. Ces piquants furent ajustés solidement à l’extrémité des flèches, dont la direction fut assurée par un empennage de plumes de kakatoès. Le reporter et Harbert devinrent promptement de très adroits tireurs d’arc. Aussi, le gibier de poil et de plume abonda-t-il aux Cheminées, cabiais, pigeons, agoutis, coqs de bruyère, etc. La plupart de ces animaux furent tués dans la partie de la forêt située sur la rive gauche de la Mercy, et à laquelle on donna le nom de bois du Jacamar, en souvenir du volatile que Pencroff et Harbert avaient poursuivi lors de leur première exploration.
Ce gibier fut mangé frais, mais on conserva les jambons de cabiai, en les fumant au-dessus d’un feu de bois vert, après les avoir aromatisés avec des feuilles odorantes. Cependant, cette nourriture très fortifiante, c’était toujours rôtis sur rôtis, et les convives eussent été heureux d’entendre chanter dans l’âtre un simple pot-au-feu ; mais il fallait attendre que le pot fût fabriqué, et, par conséquent, que le four fût bâti.
Pendant ces excursions, qui ne se firent que dans un rayon très restreint autour de la briqueterie, les chasseurs purent constater le passage récent d’animaux de grande taille, armés de griffes puissantes, dont ils ne purent reconnaître l’espèce.
Cyrus Smith leur recommanda donc une extrême prudence, car il était probable que la forêt renfermait quelques fauves dangereux.
Et il fit bien. En effet, Gédéon Spilett et Harbert aperçurent un jour un animal qui ressemblait à un jaguar. Ce fauve, heureusement, ne les attaqua pas, car ils ne s’en seraient peut-être pas tirés sans quelque grave blessure. Mais dès qu’il aurait une arme sérieuse, c’est-à-dire un de ces fusils que réclamait Pencroff, Gédéon Spilett se promettait bien de faire aux bêtes féroces une guerre acharnée et d’en purger l’île.
Les Cheminées, pendant ces quelques jours, ne furent pas aménagées plus confortablement, car l’ingénieur comptait découvrir ou bâtir, s’il le fallait, une demeure plus convenable. On se contenta d’étendre sur le sable des couloirs une fraîche litière de mousses et de feuilles sèches, et, sur ces couchettes un peu primitives, les travailleurs, harassés, dormaient d’un parfait sommeil.
On fit aussi le relevé des jours écoulés dans l’île Lincoln, depuis que les colons y avaient atterri, et l’on en tint depuis lors un compte régulier. Le 5 avril, qui était un mercredi, il y avait douze jours que le vent avait jeté les naufragés sur ce littoral.
Le 6 avril, dès l’aube, l’ingénieur et ses compagnons étaient réunis sur la clairière, à l’endroit où allait s’opérer la cuisson des briques.
Naturellement, cette opération devait se faire en plein air, et non dans des fours, ou plutôt, l’agglomération des briques ne serait qu’un énorme four qui se cuirait lui-même. Le combustible, fait de fascines bien préparées, fut disposé sur le sol, et on l’entoura de plusieurs rangs de briques séchées, qui formèrent bientôt un gros cube, à l’extérieur duquel des évents furent ménagés. Ce travail dura toute la journée, et, le soir seulement, on mit le feu aux fascines.
Cette nuit-là, personne ne se coucha, et on veilla avec soin à ce que le feu ne se ralentît pas.
L’opération dura quarante-huit heures et réussit parfaitement. Il fallut alors laisser refroidir la masse fumante, et, pendant ce temps, Nab et Pencroff, guidés par Cyrus Smith, charrièrent, sur une claie faite de branchages entrelacés, plusieurs charges de carbonate de chaux, pierres très communes, qui se trouvaient abondamment au nord du lac. Ces pierres, décomposées par la chaleur, donnèrent une chaux vive, très grasse, foisonnant beaucoup par l’extinction, aussi pure enfin que si elle eût été produite par la calcination de la craie ou du marbre. Mélangée avec du sable, dont l’effet est d’atténuer le retrait de la pâte quand elle se solidifie, cette chaux fournit un mortier excellent. De ces divers travaux, il résulta que, le 9 avril, l’ingénieur avait à sa disposition une certaine quantité de chaux toute préparée, et quelques milliers de briques.
On commença donc, sans perdre un instant, la construction d’un four, qui devait servir à la cuisson des diverses poteries indispensables pour les usages domestiques. On y réussit sans trop de difficulté. Cinq jours après, le four fut chargé de cette houille dont l’ingénieur avait découvert un gisement à ciel ouvert vers l’embouchure du Creek-Rouge, et les premières fumées s’échappaient d’une cheminée haute d’une vingtaine de pieds. La clairière était transformée en usine, et Pencroff n’était pas éloigné de croire que de ce four allaient sortir tous les produits de l’industrie moderne. En attendant, ce que les colons fabriquèrent tout d’abord, ce fut une poterie commune, mais très propre à la cuisson des aliments. La matière première était cette argile même du sol, à laquelle Cyrus Smith fit ajouter un peu de chaux et du quartz. En réalité, cette pâte constituait ainsi la véritable « terre de pipe », avec laquelle on fit des pots, des tasses qui avaient été moulées sur des galets de formes convenables, des assiettes, de grandes jarres et des cuves pour contenir l’eau, etc.
La forme de ces objets était gauche, défectueuse ; mais, après qu’ils eurent été cuits à une haute température, la cuisine des Cheminées se trouva pourvue d’un certain nombre d’ustensiles aussi précieux que si le plus beau kaolin fût entré dans leur composition.
Il faut mentionner ici que Pencroff, désireux de savoir si cette argile, ainsi préparée, justifiait son nom de « terre de pipe », se fabriqua quelques pipes assez grossières, qu’il trouva charmantes, mais auxquelles le tabac manquait, hélas ! Et, il faut le dire, c’était une grosse privation pour Pencroff.
« Mais le tabac viendra, comme toutes choses ! » répétait-il dans ses élans de confiance absolue.
Ces travaux durèrent jusqu’au 15 avril, et on comprend que ce temps fut consciencieusement employé.
Les colons, devenus potiers, ne firent pas autre chose que de la poterie. Quand il conviendrait à Cyrus Smith de les changer en forgerons, ils seraient forgerons. Mais, le lendemain étant un dimanche, et même le dimanche de Pâques, tous convinrent de sanctifier ce jour par le repos. Ces Américains étaient des hommes religieux, scrupuleux observateurs des préceptes de la Bible, et la situation qui leur était faite ne pouvait que développer leurs sentiments de confiance envers l’Auteur de toutes choses.
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