Verne, Jules - L'île mystérieuse
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- Название:L'île mystérieuse
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- Издательство:Bibliothèque de Skystan - Lien privé
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- Год:2011
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Le lendemain, 19 février, les colons, abandonnant le littoral, sur lequel, au delà de l’embouchure, s’entassaient si pittoresquement des basaltes de toutes formes, remontèrent le cours de la rivière par sa rive gauche. La route était en partie dégagée par suite des excursions précédentes qui avaient été faites depuis le corral jusqu’à la côte ouest. Les colons se trouvaient alors à une distance de six milles du mont Franklin.
Le projet de l’ingénieur était celui-ci : observer minutieusement toute la vallée dont le thalweg formait le lit de la rivière, et gagner avec circonspection les environs du corral ; si le corral était occupé, l’enlever de vive force ; s’il ne l’était pas, s’y retrancher et en faire le centre des opérations qui auraient pour objectif l’exploration du mont Franklin.
Ce plan fut unanimement approuvé des colons, et il leur tardait, vraiment, d’avoir repris possession entière de leur île !
On chemina donc dans l’étroite vallée qui séparait deux des plus puissants contreforts du mont Franklin. Les arbres, pressés sur les berges de la rivière, se raréfiaient vers les zones supérieures du volcan. C’était un sol montueux, assez accidenté, très propre aux embûches, et sur lequel on ne se hasarda qu’avec une extrême précaution. Top et Jup marchaient en éclaireurs, et, se jetant de droite et de gauche dans les épais taillis, ils rivalisaient d’intelligence et d’adresse. Mais rien n’indiquait que les rives du cours d’eau eussent été récemment fréquentées, rien n’annonçait ni la présence ni la proximité des convicts.
Vers cinq heures du soir, le chariot s’arrêta à six cents pas à peu près de l’enceinte palissadée. Un rideau semi-circulaire de grands arbres la cachait encore.
Il s’agissait donc de reconnaître le corral, afin de savoir s’il était occupé. Y aller ouvertement, en pleine lumière, pour peu que les convicts y fussent embusqués, c’était s’exposer à recevoir quelque mauvais coup, ainsi qu’il était arrivé à Harbert.
Mieux valait donc attendre que la nuit fût venue.
Cependant, Gédéon Spilett voulait, sans plus tarder, reconnaître les approches du corral, et Pencroff, à bout de patience, s’offrit à l’accompagner.
« Non, mes amis, répondit l’ingénieur. Attendez la nuit. Je ne laisserai pas l’un de vous s’exposer en plein jour.
– Mais, Monsieur Cyrus… répliqua le marin, peu disposé à obéir.
– Je vous en prie, Pencroff, dit l’ingénieur.
– Soit ! » répondit le marin, qui donna un autre cours à sa colère en gratifiant les convicts des plus rudes qualifications du répertoire maritime.
Les colons demeurèrent donc autour du chariot, et ils surveillèrent avec soin les parties voisines de la forêt.
Trois heures se passèrent ainsi. Le vent était tombé, et un silence absolu régnait sous les grands arbres. La brisée de la plus mince branche, un bruit de pas sur les feuilles sèches, le glissement d’un corps entre les herbes, eussent été entendus sans peine. Tout était tranquille. Du reste, Top, couché à terre, sa tête allongée sur ses pattes, ne donnait aucun signe d’inquiétude.
À huit heures, le soir parut assez avancé pour que la reconnaissance pût être faite dans de bonnes conditions. Gédéon Spilett se déclara prêt à partir, en compagnie de Pencroff. Cyrus Smith y consentit. Top et Jup durent rester avec l’ingénieur, Harbert et Nab, car il ne fallait pas qu’un aboiement ou un cri, lancés mal à propos, donnassent l’éveil.
« Ne vous engagez pas imprudemment, recommanda Cyrus Smith au marin et au reporter. Vous n’avez pas à prendre possession du corral, mais seulement à reconnaître s’il est occupé ou non.
– C’est convenu », répondit Pencroff.
Et tous deux partirent.
Sous les arbres, grâce à l’épaisseur de leur feuillage, une certaine obscurité rendait déjà les objets invisibles au delà d’un rayon de trente à quarante pieds. Le reporter et Pencroff, s’arrêtant dès qu’un bruit quelconque leur semblait suspect, n’avançaient qu’avec les plus extrêmes précautions.
Ils marchaient l’un écarté de l’autre, afin d’offrir moins de prise aux coups de feu. Et, pour tout dire, ils s’attendaient, à chaque instant, à ce qu’une détonation retentît.
Cinq minutes après avoir quitté le chariot, Gédéon Spilett et Pencroff étaient arrivés sur la lisière du bois, devant la clairière au fond de laquelle s’élevait l’enceinte palissadée.
Ils s’arrêtèrent. Quelques vagues lueurs baignaient encore la prairie dégarnie d’arbres. À trente pas se dressait la porte du corral, qui paraissait être fermée. Ces trente pas qu’il s’agissait de franchir entre la lisière du bois et l’enceinte constituaient la zone dangereuse, pour employer une expression empruntée à la balistique. En effet, une ou plusieurs balles, parties de la crête de la palissade, auraient jeté à terre quiconque se fût hasardé sur cette zone.
Gédéon Spilett et le marin n’étaient point hommes à reculer, mais ils savaient qu’une imprudence de leur part, dont ils seraient les premières victimes, retomberait ensuite sur leurs compagnons. Eux tués, que deviendraient Cyrus Smith, Nab, Harbert ?
Mais Pencroff, surexcité en se sentant si près du corral, où il supposait que les convicts s’étaient réfugiés, allait se porter en avant, quand le reporter le retint d’une main vigoureuse.
« Dans quelques instants, il fera tout à fait nuit, murmura Gédéon Spilett à l’oreille de Pencroff, et ce sera le moment d’agir. »
Pencroff, serrant convulsivement la crosse de son fusil, se contint et attendit en maugréant.
Bientôt, les dernières lueurs du crépuscule s’effacèrent complètement. L’ombre qui semblait sortir de l’épaisse forêt envahit la clairière. Le mont Franklin se dressait comme un énorme écran devant l’horizon du couchant, et l’obscurité se fit rapidement, ainsi que cela arrive dans les régions déjà basses en latitude. C’était le moment.
Le reporter et Pencroff, depuis qu’ils s’étaient postés sur la lisière du bois, n’avaient pas perdu de vue l’enceinte palissadée. Le corral semblait être absolument abandonné. La crête de la palissade formait une ligne un peu plus noire que l’ombre environnante, et rien n’en altérait la netteté.
Cependant, si les convicts étaient là, ils avaient dû
Poster un des leurs, de manière à se garantir de toute surprise.
Gédéon Spilett serra la main de son compagnon, et tous deux s’avancèrent en rampant vers le corral, leurs fusils prêts à faire feu.
Ils arrivèrent à la porte de l’enceinte sans que l’ombre eût été sillonnée d’un seul trait de lumière.
Pencroff essaya de pousser la porte, qui, ainsi que le reporter et lui l’avaient supposé, était fermée.
Cependant, le marin put constater que les barres extérieures n’avaient pas été mises.
On en pouvait donc conclure que les convicts occupaient alors le corral, et que, vraisemblablement, ils avaient assujetti la porte, de manière qu’on ne pût la forcer.
Gédéon Spilett et Pencroff prêtèrent l’oreille.
Nul bruit à l’intérieur de l’enceinte. Les mouflons et les chèvres, endormis sans doute dans leurs étables, ne troublaient aucunement le calme de la nuit.
Le reporter et le marin, n’entendant rien, se demandèrent s’ils devaient escalader la palissade et pénétrer dans le corral. Ce qui était contraire aux instructions de Cyrus Smith.
Il est vrai que l’opération pouvait réussir, mais elle pouvait échouer aussi. Or, si les convicts ne se doutaient de rien, s’ils n’avaient pas connaissance de l’expédition tentée contre eux, si enfin il existait, en ce moment, une chance de les surprendre, devait-on compromettre cette chance, en se hasardant inconsidérément à franchir la palissade ?
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