Verne, Jules - L'île mystérieuse
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- Название:L'île mystérieuse
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- Издательство:Bibliothèque de Skystan - Lien privé
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- Год:2011
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– C’est à quoi je songeais, répondit Pencroff. Nous n’en sommes pas, je suppose, à redouter une balle, et, pour mon compte, si Monsieur Cyrus m’approuve, je suis prêt à me jeter sur la forêt ! Que diable ! un homme en vaut un autre !
– Mais en vaut-il cinq ? demanda l’ingénieur.
– Je me joindrai à Pencroff, répondit le reporter, et tous deux, bien armés, accompagnés de Top…
– Mon cher Spilett, et vous, Pencroff, reprit Cyrus Smith, raisonnons froidement. Si les convicts étaient gîtés dans un endroit de l’île, si cet endroit nous était connu, et s’il ne s’agissait que de les en débusquer, je comprendrais une attaque directe. Mais n’y a-t-il pas lieu de craindre, au contraire, qu’ils ne soient assurés de tirer le premier coup de feu ?
– Eh, Monsieur Cyrus, s’écria Pencroff, une balle ne va pas toujours à son adresse !
– Celle qui a frappé Harbert ne s’est pas égarée, Pencroff, répondit l’ingénieur. D’ailleurs, remarquez que si tous les deux vous quittiez le corral, j’y resterais seul pour le défendre. Répondez-vous que les convicts ne vous verront pas l’abandonner, qu’ils ne vous laisseront pas vous engager dans la forêt, et qu’ils ne l’attaqueront pas pendant votre absence, sachant qu’il n’y aura plus ici qu’un enfant blessé et un homme.
– Vous avez raison, Monsieur Cyrus, répondit Pencroff, dont une sourde colère gonflait la poitrine, vous avez raison. Ils feront tout pour reprendre le corral, qu’ils savent être bien approvisionné ! Et, seul, vous ne pourriez tenir contre eux ! Ah ! Si nous étions à Granite-House !
– Si nous étions à Granite-House, répondit l’ingénieur, la situation serait très différente ! Là, je ne craindrais pas de laisser Harbert avec l’un de nous, et les trois autres iraient fouiller les forêts de l’île. Mais nous sommes au corral, et il convient d’y rester jusqu’au moment où nous pourrons le quitter tous ensemble ! »
Il n’y avait rien à répondre aux raisonnements de Cyrus Smith, et ses compagnons le comprirent bien.
« Si seulement Ayrton eût encore été des nôtres ! dit Gédéon Spilett. Pauvre homme ! Son retour à la vie sociale n’aura été que de courte durée !
– S’il est mort ?… ajouta Pencroff d’un ton assez singulier.
– Espérez-vous donc, Pencroff, que ces coquins l’aient épargné ? demanda Gédéon Spilett.
– Oui ! S’ils ont eu intérêt à le faire !
– Quoi ! Vous supposeriez qu’Ayrton, retrouvant ses anciens complices, oubliant tout ce qu’il nous doit…
– Que sait-on ? répondit le marin, qui ne hasardait pas sans hésiter cette fâcheuse supposition.
– Pencroff, dit Cyrus Smith en prenant le bras du marin, vous avez là une mauvaise pensée, et vous m’affligeriez beaucoup si vous persistiez à parler ainsi ! Je garantis la fidélité d’Ayrton !
– Moi aussi, ajouta vivement le reporter.
– Oui… oui !… Monsieur Cyrus… j’ai tort, répondit Pencroff. C’est une mauvaise pensée, en effet, que j’ai eue là, et rien ne la justifie ! Mais que voulez-vous ? Je n’ai plus tout à fait la tête à moi. Cet emprisonnement au corral me pèse horriblement, et je n’ai jamais été surexcité comme je le suis !
– Soyez patient, Pencroff, répondit l’ingénieur.
– Dans combien de temps, mon cher Spilett, croyez-vous qu’Harbert puisse être transporté à Granite-House ?
– Cela est difficile à dire, Cyrus, répondit le reporter, car une imprudence pourrait entraîner des conséquences funestes. Mais enfin, sa convalescence se fait régulièrement, et si d’ici huit jours les forces lui sont revenues, eh bien, nous verrons ! »
Huit jours ! Cela remettait le retour à Granite-House aux premiers jours de décembre seulement.
À cette époque, le printemps avait déjà deux mois de date. Le temps était beau, et la chaleur commençait à devenir forte. Les forêts de l’île étaient en pleine frondaison, et le moment approchait où les récoltes accoutumées devraient être faites. La rentrée au plateau de Grande-vue serait donc suivie de grands travaux agricoles qu’interromprait seule l’expédition projetée dans l’île.
On comprend donc combien cette séquestration au corral devait nuire aux colons. Mais s’ils étaient obligés de se courber devant la nécessité, ils ne le faisaient pas sans impatience. Une ou deux fois, le reporter se hasarda sur la route et fit le tour de l’enceinte palissadée. Top l’accompagnait, et Gédéon Spilett, sa carabine armée, était prêt à tout événement.
Il ne fit aucune mauvaise rencontre et ne trouva aucune trace suspecte. Son chien l’eût averti de tout danger, et, comme Top n’aboya pas, on pouvait en conclure qu’il n’y avait rien à craindre, en ce moment du moins, et que les convicts étaient occupés dans une autre partie de l’île.
Cependant, à sa seconde sortie, le 27 novembre, Gédéon Spilett, qui s’était aventuré sous bois pendant un quart de mille, dans le sud de la montagne, remarqua que Top sentait quelque chose.
Le chien n’avait plus son allure indifférente ; il allait et venait, furetant dans les herbes et les broussailles, comme si son odorât lui eût révélé quelque objet suspect.
Gédéon Spilett suivit Top, l’encouragea, l’excita de la voix, tout en ayant l’œil aux aguets, la carabine épaulée, et en profitant de l’abri des arbres pour se couvrir. Il n’était pas probable que Top eût senti la présence d’un homme, car, dans ce cas, il l’aurait annoncée par des aboiements à demi contenus et une sorte de colère sourde. Or, puisqu’il ne faisait entendre aucun grondement, c’est que le danger n’était ni prochain, ni proche.
Cinq minutes environ se passèrent ainsi, Top furetant, le reporter le suivant avec prudence, quand, tout à coup, le chien se précipita vers un épais buisson et en tira un lambeau d’étoffe.
C’était un morceau de vêtement, maculé, lacéré, que Gédéon Spilett rapporta immédiatement au corral.
Là, les colons l’examinèrent, et ils reconnurent que c’était un morceau de la veste d’Ayrton, morceau de ce feutre uniquement fabriqué à l’atelier de Granite-House.
« Vous le voyez, Pencroff, fit observer Cyrus Smith, il y a eu résistance de la part du malheureux Ayrton. Les convicts l’ont entraîné malgré lui ! Doutez-vous encore de son honnêteté ?
– Non, Monsieur Cyrus, répondit le marin, et voilà longtemps que je suis revenu de ma défiance d’un instant ! Mais il y a, ce me semble, une conséquence à tirer de ce fait.
– Laquelle ? demanda le reporter.
– C’est qu’Ayrton n’a pas été tué au corral ! C’est qu’on l’a entraîné vivant, puisqu’il a résisté ! Or, peut-être vit-il encore !
– Peut-être, en effet », répondit l’ingénieur, qui demeura pensif.
Il y avait là un espoir, auquel pouvaient se reprendre les compagnons d’Ayrton. En effet, ils avaient dû croire que, surpris au corral, Ayrton était tombé sous quelque balle, comme était tombé Harbert. Mais, si les convicts ne l’avaient pas tué tout d’abord, s’ils l’avaient emmené vivant dans quelque autre partie de l’île, ne pouvait-on admettre qu’il fût encore leur prisonnier ? Peut-être même l’un d’eux avait-il retrouvé dans Ayrton un ancien compagnon d’Australie, le Ben Joyce, le chef des convicts évadés ? Et qui sait s’ils n’avaient pas conçu l’espoir impossible de ramener Ayrton à eux !
Il leur eût été si utile, s’ils avaient pu en faire un traître !…
Cet incident fut donc favorablement interprété au corral, et il ne sembla plus impossible qu’on retrouvât Ayrton. De son côté, s’il n’était que prisonnier, Ayrton ferait tout, sans doute, pour échapper aux mains de ces bandits, et ce serait un puissant auxiliaire pour les colons !
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