Verne, Jules - L'île mystérieuse
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- Название:L'île mystérieuse
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- Издательство:Bibliothèque de Skystan - Lien privé
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- Год:2011
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L’observation du reporter était juste, et chacun le sentait bien.
« Oui, répondit Cyrus Smith, si l’intervention d’un être humain n’est plus douteuse pour nous, je conviens qu’il a à sa disposition des moyens d’action en dehors de ceux dont l’humanité dispose. Là est encore un mystère, mais si nous découvrons l’homme, le mystère se découvrira aussi. La question est donc celle-ci : devons-nous respecter l’incognito de cet être généreux ou devons-nous tout faire pour arriver jusqu’à lui ? Quelle est votre opinion à cet égard ?
– Mon opinion, répondit Pencroff, c’est que, quel qu’il soit, c’est un brave homme, et il a mon estime !
– Soit, reprit Cyrus Smith, mais cela n’est pas répondre, Pencroff.
– Mon maître, dit alors Nab, j’ai l’idée que nous pouvons chercher tant que nous voudrons le monsieur dont il s’agit, mais que nous ne le découvrirons que quand il lui plaira.
– Ce n’est pas bête, ce que tu dis là, Nab, répondit Pencroff.
– Je suis de l’avis de Nab, répondit Gédéon Spilett, mais ce n’est pas une raison pour ne point tenter l’aventure. Que nous trouvions ou que nous ne trouvions pas cet être mystérieux, nous aurons, au moins, rempli notre devoir envers lui.
– Et toi, mon enfant, donne-nous ton avis, dit l’ingénieur en se retournant vers Harbert.
– Ah ! s’écria Harbert, dont le regard s’animait, je voudrais le remercier, celui qui vous a sauvé d’abord et qui nous a sauvés ensuite !
– Pas dégoûté, mon garçon, riposta Pencroff, et moi aussi, et nous tous ! Je ne suis pas curieux, mais je donnerais bien un de mes yeux pour voir face à face ce particulier-là ! Il me semble qu’il doit être beau, grand, fort, avec une belle barbe, des cheveux comme des rayons, et qu’il doit être couché sur des nuages, une grosse boule à la main !
– Eh mais, Pencroff, répondit Gédéon Spilett, c’est le portrait de Dieu le père que vous nous faites là !
– Possible, Monsieur Spilett, répliqua le marin, mais c’est ainsi que je me le figure !
– Et vous, Ayrton ? demanda l’ingénieur.
– Monsieur Smith, répondit Ayrton, je ne puis guère vous donner mon avis en cette circonstance. Ce que vous ferez sera bien fait. Quand vous voudrez m’associer à vos recherches, je serai prêt à vous suivre.
– Je vous remercie, Ayrton, reprit Cyrus Smith, mais je voudrais une réponse plus directe à la demande que je vous ai faite. Vous êtes notre compagnon ; vous vous êtes déjà plusieurs fois dévoué pour nous, et, comme tous ici, vous devez être consulté quand il s’agit de prendre quelque décision importante. Parlez donc.
– Monsieur Smith, répondit Ayrton, je pense que nous devons tout faire pour retrouver ce bienfaiteur inconnu. Peut-être est-il seul ? Peut-être souffre-t-il ? Peut-être est-ce une existence à renouveler ? Moi aussi, vous l’avez dit, j’ai une dette de reconnaissance à lui payer. C’est lui, ce ne peut être que lui qui soit venu à l’île Tabor, qui y ait trouvé le misérable que vous avez connu, qui vous ait fait savoir qu’il y avait là un malheureux à sauver !… c’est donc grâce à lui que je suis redevenu un homme. Non, je ne l’oublierai jamais !
– C’est décidé, dit alors Cyrus Smith. Nous commencerons nos recherches le plus tôt possible. Nous ne laisserons pas une partie de l’île inexplorée. Nous la fouillerons jusque dans ses plus secrètes retraites, et que cet ami inconnu nous le pardonne en faveur de notre intention ! »
Pendant quelques jours, les colons s’employèrent activement aux travaux de la fenaison et de la moisson. Avant de mettre à exécution leur projet d’explorer les parties encore inconnues de l’île, ils voulaient que toute indispensable besogne fût achevée. C’était aussi l’époque à laquelle se récoltaient les divers légumes provenant des plants de l’île Tabor. Tout était donc à emmagasiner, et, heureusement, la place ne manquait pas à Granite-House, où l’on aurait pu engranger toutes les richesses de l’île. Les produits de la colonie étaient là, méthodiquement rangés, et en lieu sûr, on peut le croire, autant à l’abri des bêtes que des hommes. Nulle humidité n’était à craindre au milieu de cet épais massif de granit.
Plusieurs des excavations naturelles situées dans le couloir supérieur furent agrandies ou évidées, soit au pic, soit à la mine, et Granite-House devint aussi un entrepôt général renfermant les approvisionnements, les munitions, les outils et ustensiles de rechange, en un mot tout le matériel de la colonie.
Quant aux canons provenant du brick, c’étaient de jolies pièces en acier fondu qui, sur les instances de Pencroff, furent hissés au moyen de caliornes et de grues jusqu’au palier même de Granite-House ; des embrasures furent ménagées entre les fenêtres, et on put bientôt les voir allonger leur gueule luisante à travers la paroi granitique. De cette hauteur, ces bouches à feu commandaient véritablement toute la baie de l’union. C’était comme un petit Gibraltar, et tout navire qui se fût embossé au large de l’îlot eût été inévitablement exposé au feu de cette batterie aérienne.
« Monsieur Cyrus, dit un jour Pencroff, – c’était le 8 novembre, – à présent que cet armement est terminé, il faut pourtant bien que nous essayions la portée de nos pièces.
– Croyez-vous que cela soit utile ? répondit l’ingénieur.
– C’est plus qu’utile, c’est nécessaire ! Sans cela, comment connaître la distance à laquelle nous pouvons envoyer un de ces jolis boulets dont nous sommes approvisionnés ?
– Essayons donc, Pencroff, répondit l’ingénieur. Toutefois, je pense que nous devons faire l’expérience en employant non la poudre ordinaire, dont je tiens à laisser l’approvisionnement intact, mais le pyroxile, qui ne nous manquera jamais.
– Ces canons-là pourront-ils supporter la déflagration du pyroxile ? demanda le reporter, qui n’était pas moins désireux que Pencroff d’essayer l’artillerie de Granite-House.
– Je le crois. D’ailleurs, ajouta l’ingénieur, nous agirons prudemment. »
L’ingénieur avait lieu de penser que ces canons étaient de fabrication excellente, et il s’y connaissait. Faits en acier forgé, et se chargeant par la culasse, ils devaient, par là même, pouvoir supporter une charge considérable, et par conséquent avoir une portée énorme. En effet, au point de vue de l’effet utile, la trajectoire décrite par le boulet doit être aussi tendue que possible, et cette tension ne peut s’obtenir qu’à la condition que le projectile soit animé d’une très grande vitesse initiale.
« Or, dit Cyrus Smith à ses compagnons, la vitesse initiale est en raison de la quantité de poudre utilisée. Toute la question se réduit, dans la fabrication des pièces, à l’emploi d’un métal aussi résistant que possible, et l’acier est incontestablement celui de tous les métaux qui résiste le mieux. J’ai donc lieu de penser que nos canons supporteront sans risque l’expansion des gaz du pyroxile et donneront des résultats excellents.
– Nous en serons bien plus certains quand nous aurons essayé ! » répondit Pencroff.
Il va sans dire que les quatre canons étaient en parfait état. Depuis qu’ils avaient été retirés de l’eau, le marin s’était donné la tâche de les astiquer consciencieusement. Que d’heures il avait passées à les frotter, à les graisser, à les polir, à nettoyer le mécanisme de l’obturateur, le verrou, la vis de pression ! Et maintenant ces pièces étaient aussi brillantes que si elles eussent été à bord d’une frégate de la marine des États-Unis.
Ce jour-là donc, en présence de tout le personnel de la colonie, maître Jup et Top compris, les quatre canons furent successivement essayés. On les chargea avec du pyroxile, en tenant compte de sa puissance explosive, qui, on l’a dit, est quadruple de celle de la poudre ordinaire ; le projectile qu’ils devaient lancer était cylindro-conique.
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