Verne, Jules - L'île mystérieuse
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- Название:L'île mystérieuse
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- Издательство:Bibliothèque de Skystan - Lien privé
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- Год:2011
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Il était cinq heures du soir, quand Harbert et lui rentrèrent aux Cheminées. Inutile de dire que les couloirs furent fouillés jusque dans leurs plus sombres coins, et qu’il fallut y renoncer décidément.
Vers six heures, au moment où le soleil disparaissait derrière les hautes terres de l’ouest, Harbert, qui allait et venait sur la grève, signala le retour de Nab et de Gédéon Spilett.
Ils revenaient seuls !… Le jeune garçon éprouva un inexprimable serrement de cœur. Le marin ne s’était point trompé dans ses pressentiments.
L’ingénieur Cyrus Smith n’avait pu être retrouvé !
Le reporter, en arrivant, s’assit sur une roche, sans mot dire. Épuisé de fatigue, mourant de faim, il n’avait pas la force de prononcer une parole !
Quant à Nab, ses yeux rougis prouvaient combien il avait pleuré, et de nouvelles larmes qu’il ne put retenir dirent trop clairement qu’il avait perdu tout espoir !
Le reporter fit le récit des recherches tentées pour retrouver Cyrus Smith. Nab et lui avaient parcouru la côte sur un espace de plus de huit milles, et, par conséquent, bien au delà du point où s’était effectuée l’avant-dernière chute du ballon, chute qui avait été suivie de la disparition de l’ingénieur et du chien Top. La grève était déserte. Nulle trace, nulle empreinte. Pas un caillou fraîchement retourné, pas un indice sur le sable, pas une marque d’un pied humain sur toute cette partie du littoral. Il était évident qu’aucun habitant ne fréquentait cette portion de la côte. La mer était aussi déserte que le rivage, et c’était là, à quelques centaines de pieds de la côte, que l’ingénieur avait trouvé son tombeau.
En ce moment, Nab se leva, et d’une voix qui dénotait combien les sentiments d’espoir résistaient en lui :
« Non ! s’écria-t-il, non ! Il n’est pas mort ! Non ! cela n’est pas ! Lui ! allons donc ! Moi ! n’importe quel autre, possible ! mais lui ! jamais. C’est un homme à revenir de tout !… »
Puis, la force l’abandonnant :
« Ah ! je n’en puis plus ! » murmura-t-il.
Harbert courut à lui.
« Nab, dit le jeune garçon, nous le retrouverons ! Dieu nous le rendra ! Mais en attendant, vous avez faim ! Mangez, mangez un peu, je vous en prie ! »
Et, ce disant, il offrait au pauvre nègre quelques poignées de coquillages, maigre et insuffisante nourriture !
Nab n’avait pas mangé depuis bien des heures, mais il refusa. Privé de son maître, Nab ne pouvait ou ne voulait plus vivre !
Quant à Gédéon Spilett, il dévora ces mollusques ; puis, il se coucha sur le sable au pied d’une roche.
Il était exténué, mais calme.
Alors, Harbert s’approcha de lui, et, lui prenant la main :
« Monsieur, dit-il, nous avons découvert un abri où vous serez mieux qu’ici. Voici la nuit qui vient. Venez vous reposer ! Demain, nous verrons… »
Le reporter se leva, et, guidé par le jeune garçon, il se dirigea vers les Cheminées. En ce moment, Pencroff s’approcha de lui, et, du ton le plus naturel, il lui demanda si, par hasard, il n’aurait pas sur lui une allumette.
Le reporter s’arrêta, chercha dans ses poches, n’y trouva rien et dit :
« J’en avais, mais j’ai dû tout jeter… »
Le marin appela Nab alors, lui fit la même demande, et reçut la même réponse.
« Malédiction ! » s’écria le marin, qui ne put retenir ce mot.
Le reporter l’entendit, et, allant à Pencroff :
« Pas une allumette ? dit-il.
– Pas une, et par conséquent pas de feu !
– Ah ! s’écria Nab, s’il était là, mon maître, il saurait bien vous en faire ! »
Les quatre naufragés restèrent immobiles et se regardèrent, non sans inquiétude. Ce fut Harbert qui le premier rompit le silence, en disant :
« Monsieur Spilett, vous êtes fumeur, vous avez toujours des allumettes sur vous ! Peut-être n’avez-vous pas bien cherché ? Cherchez encore ! Une seule allumette nous suffirait ! »
Le reporter fouilla de nouveau ses poches de pantalon, de gilet, de paletot, et enfin, à la grande joie de Pencroff, non moins qu’à son extrême surprise, il sentit un petit morceau de bois engagé dans la doublure de son gilet. Ses doigts avaient saisi ce petit morceau de bois à travers l’étoffe, mais ils ne pouvaient le retirer. Comme ce devait être une allumette, et une seule, il s’agissait de ne point en érailler le phosphore.
« Voulez-vous me laisser faire ? » lui dit le jeune garçon.
Et fort adroitement, sans le casser, il parvint à retirer ce petit morceau de bois, ce misérable et précieux fétu, qui, pour ces pauvres gens, avait une si grande importance ! Il était intact.
« Une allumette ! s’écria Pencroff. Ah ! c’est comme si nous en avions une cargaison tout entière ! »
Il prit l’allumette, et, suivi de ses compagnons, il regagna les Cheminées.
Ce petit morceau de bois, que dans les pays habités on prodigue avec tant d’indifférence, et dont la valeur est nulle, il fallait ici s’en servir avec une extrême précaution. Le marin s’assura qu’il était bien sec. Puis, cela fait :
« Il faudrait du papier, dit-il.
– En voici », répondit Gédéon Spilett, qui, après quelque hésitation, déchira une feuille de son carnet.
Pencroff prit le morceau de papier que lui tendait le reporter, et il s’accroupit devant le foyer. Là, quelques poignées d’herbes, de feuilles et de mousses sèches furent placées sous les fagots et disposées de manière que l’air pût circuler aisément et enflammer rapidement le bois mort.
Alors, Pencroff plia le morceau de papier en forme de cornet, ainsi que font les fumeurs de pipe par les grands vents, puis, il l’introduisit entre les mousses.
Prenant ensuite un galet légèrement raboteux, il l’essuya avec soin, et, non sans que le cœur lui battît, il frotta doucement l’allumette, en retenant sa respiration.
Le premier frottement ne produisit aucun effet.
Pencroff n’avait pas appuyé assez vivement, craignant d’érailler le phosphore.
« Non, je ne pourrai pas, dit-il, ma main tremble… L’allumette raterait… Je ne peux pas… je ne veux pas !… »
Et se relevant, il chargea Harbert de le remplacer.
Certes, le jeune garçon n’avait de sa vie été aussi impressionné. Le cœur lui battait fort. Prométhée allant dérober le feu du ciel ne devait pas être plus ému ! Il n’hésita pas, cependant, et frotta rapidement le galet. Un petit grésillement se fit entendre et une légère flamme bleuâtre jaillit en produisant une fumée âcre. Harbert retourna doucement l’allumette, de manière à alimenter la flamme, puis, il la glissa dans le cornet de papier.
Le papier prit feu en quelques secondes, et les mousses brûlèrent aussitôt. Quelques instants plus tard, le bois sec craquait, et une joyeuse flamme, activée par le vigoureux souffle du marin, se développait au milieu de l’obscurité.
« Enfin, s’écria Pencroff en se relevant, je n’ai jamais été si ému de ma vie ! »
Il est certain que ce feu faisait bien sur le foyer de pierres plates. La fumée s’en allait facilement par l’étroit conduit, la cheminée tirait, et une agréable chaleur ne tarda pas à se répandre.
Quant à ce feu, il fallait prendre garde de ne plus le laisser éteindre, et conserver toujours quelque braise sous la cendre. Mais ce n’était qu’une affaire de soin et d’attention, puisque le bois ne manquait pas, et que la provision pourrait toujours être renouvelée en temps utile.
Pencroff songea tout d’abord à utiliser le foyer, en préparant un souper plus nourrissant qu’un plat de lithodomes. Deux douzaines d’œufs furent apportées par Harbert. Le reporter, accoté dans un coin, regardait ces apprêts sans rien dire. Une triple pensée tendait son esprit. Cyrus vit-il encore ?
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