Verne, Jules - L'île mystérieuse

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L'île mystérieuse: краткое содержание, описание и аннотация

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Et, en effet, les hautes laves, très accores, n’offraient pas sur tout le périmètre du golfe un seul endroit propice à un débarquement. C’était une infranchissable courtine, qui rappelait, mais avec plus d’aridité encore, les fiords de la Norvège. Le Bonadventure , rasant ces hautes murailles à les toucher, ne trouva pas même une saillie qui pût permettre aux passagers de quitter le bord.

Pencroff se consola en disant que, la mine aidant, on saurait bien éventrer cette muraille, lorsque cela serait nécessaire, et puisque, décidément, il n’y avait rien à faire dans ce golfe, il dirigea son embarcation vers le goulet et en sortit vers deux heures du soir.

« Ouf ! » fit Nab, en poussant un soupir de satisfaction.

On eût vraiment dit que le brave nègre ne se sentait pas à l’aise dans cette énorme mâchoire !

Du cap mandibule à l’embouchure de la Mercy, on ne comptait guère qu’une huitaine de milles. Le cap fut donc mis sur Granite-House, et le Bonadventure , avec du largue dans ses voiles, prolongea la côte à un mille de distance. Aux énormes roches laviques succédèrent bientôt ces dunes capricieuses, entre lesquelles l’ingénieur avait été si singulièrement retrouvé, et que les oiseaux de mer fréquentaient par centaines.

Vers quatre heures, Pencroff, laissant sur sa gauche la pointe de l’îlot, entrait dans le canal qui le séparait de la côte, et, à cinq heures, l’ancre du Bonadventure mordait le fond de sable à l’embouchure de la Mercy.

Il y avait trois jours que les colons avaient quitté leur demeure. Ayrton les attendait sur la grève, et maître Jup vint joyeusement au-devant d’eux, en faisant entendre de bons grognements de satisfaction.

L’entière exploration des côtes de l’île était donc faite, et nulle trace suspecte n’avait été observée.

Si quelque être mystérieux y résidait, ce ne pouvait être que sous le couvert des bois impénétrables de la presqu’île serpentine, là où les colons n’avaient encore porté leurs investigations.

Gédéon Spilett s’entretint de ces choses avec l’ingénieur, et il fut convenu qu’ils attireraient l’attention de leurs compagnons sur le caractère étrange de certains incidents qui s’étaient produits dans l’île, et dont le dernier était l’un des plus inexplicables. Aussi Cyrus Smith, revenant sur ce fait d’un feu allumé par une main inconnue sur le littoral, ne put s’empêcher de redire une vingtième fois au reporter :

« Mais êtes-vous sûr d’avoir bien vu ? N’était-ce pas une éruption partielle du volcan, un météore quelconque ?

– Non, Cyrus, répondit le reporter, c’était certainement un feu allumé de main d’homme. Du reste, interrogez Pencroff et Harbert. Ils ont vu comme j’ai vu moi-même, et ils confirmeront mes paroles. »

Il s’ensuivit donc que, quelques jours après, le 25 avril, pendant la soirée, au moment où tous les colons étaient réunis sur le plateau de Grande-vue, Cyrus Smith prit la parole en disant :

« Mes amis, je crois devoir appeler votre attention sur certains faits qui se sont passés dans l’île, et au sujet desquels je serais bien aise d’avoir votre avis. Ces faits sont pour ainsi dire surnaturels…

– Surnaturels ! s’écria le marin en lançant une bouffée de tabac. Se pourrait-il que notre île fût surnaturelle ?

– Non, Pencroff, mais mystérieuse, à coup sûr, répondit l’ingénieur, à moins que vous ne puissiez nous expliquer ce que, Spilett et moi, nous n’avons pu comprendre jusqu’ici.

– Parlez, Monsieur Cyrus, répondit le marin.

– Eh bien ! Avez-vous compris, dit alors l’ingénieur, comment il a pu se faire qu’après être tombé à la mer, j’aie été retrouvé à un quart de mille à l’intérieur de l’île, et cela sans que j’aie eu conscience de ce déplacement ?

– À moins que, étant évanoui… dit Pencroff.

– Ce n’est pas admissible, répondit l’ingénieur. Mais passons. Avez-vous compris comment Top a pu découvrir votre retraite, à cinq milles de la grotte où j’étais couché ?

– L’instinct du chien… répondit Harbert.

– Singulier instinct ! fit observer le reporter, puisque, malgré la pluie et le vent qui faisaient rage pendant cette nuit, Top arriva aux cheminées sec et sans une tache de boue !

– Passons, reprit l’ingénieur. Avez-vous compris comment notre chien fut si étrangement rejeté hors des eaux du lac, après sa lutte avec le dugong ?

– Non ! Pas trop, je l’avoue, répondit Pencroff, et la blessure que le dugong avait au flanc, blessure qui semblait avoir été faite par un instrument tranchant, ne se comprend pas davantage.

– Passons encore, reprit Cyrus Smith. Avez-vous compris, mes amis, comment ce grain de plomb s’est trouvé dans le corps du jeune pécari, comment cette caisse s’est si heureusement échouée, sans qu’il y ait eu trace de naufrage, comment cette bouteille renfermant le document s’est offerte si à propos, lors de notre première excursion en mer, comment notre canot, ayant rompu son amarre, est venu par le courant de la Mercy nous rejoindre précisément au moment où nous en avions besoin, comment, après l’invasion des singes, l’échelle a été si opportunément renvoyée des hauteurs de Granite-House, comment, enfin, le document qu’Ayrton prétend n’avoir jamais écrit est tombé entre nos mains ? »

Cyrus Smith venait d’énumérer, sans en oublier un seul, les faits étranges qui s’étaient accomplis dans l’île. Harbert, Pencroff et Nab se regardèrent, ne sachant que répondre, car la succession de ces incidents, ainsi groupés pour la première fois, ne laissa pas de les surprendre au plus haut point.

« Sur ma foi, dit enfin Pencroff, vous avez raison, Monsieur Cyrus, et il est difficile d’expliquer ces choses-là !

– Eh bien, mes amis, reprit l’ingénieur, un dernier fait est venu s’ajouter à ceux-là, et il est non moins incompréhensible que les autres !

– Lequel, Monsieur Cyrus ? demanda vivement Harbert.

– Quand vous êtes revenu de l’île Tabor, Pencroff, reprit l’ingénieur, vous dites qu’un feu vous est apparu sur l’île Lincoln ?

– Certainement, répondit le marin.

– Et vous êtes bien certain de l’avoir vu, ce feu ?

– Comme je vous vois.

– Toi aussi, Harbert ?

– Ah ! Monsieur Cyrus, s’écria Harbert, ce feu brillait comme une étoile de première grandeur !

– Mais n’était-ce point une étoile ? demanda l’ingénieur en insistant.

– Non, répondit Pencroff, car le ciel était couvert de gros nuages, et une étoile, en tout cas, n’aurait pas été si basse sur l’horizon. Mais M Spilett l’a vu comme nous, et il peut confirmer nos paroles !

– J’ajouterai, dit le reporter, que ce feu était très vif et qu’il projetait comme une nappe électrique.

– Oui ! Oui ! Parfaitement… répondit Harbert, et il était certainement placé sur les hauteurs de Granite-House.

– Eh bien, mes amis, répondit Cyrus Smith, pendant cette nuit du 19 au 20 octobre, ni Nab, ni moi, nous n’avons allumé un feu sur la côte.

– Vous n’avez pas ?… s’écria Pencroff, au comble de l’étonnement, et qui ne put même achever sa phrase.

– Nous n’avons pas quitté Granite-House, répondit Cyrus Smith, et si un feu a paru sur la côte, c’est une autre main que la nôtre qui l’a allumé ! »

Pencroff, Harbert et Nab étaient stupéfaits. Il n’y avait pas eu d’illusion possible, et un feu avait bien réellement frappé leurs yeux pendant cette nuit du 19 au 20 octobre !

Oui ! Ils durent en convenir, un mystère existait ! Une influence inexplicable, évidemment favorable aux colons, mais fort irritante pour leur curiosité, se faisait sentir et comme à point nommé sur l’île Lincoln. Y avait-il donc quelque être caché dans ses plus profondes retraites ? C’est ce qu’il faudrait savoir à tout prix !

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