Verne, Jules - L'île mystérieuse
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- Название:L'île mystérieuse
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- Издательство:Bibliothèque de Skystan - Lien privé
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- Год:2011
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Ce fut à cette époque que Gédéon Spilett, aidé d’Harbert, prit plusieurs vues des parties les plus pittoresques de l’île, au moyen de l’appareil photographique qui avait été trouvé dans la caisse et dont on n’avait pas fait usage jusqu’alors.
Cet appareil, muni d’un puissant objectif, était très complet. Substances nécessaires à la reproduction photographique, collodion pour préparer la plaque de verre, nitrate d’argent pour la sensibiliser, hyposulfate de soude pour fixer l’image obtenue, chlorure d’ammonium pour baigner le papier destiné à donner l’épreuve positive, acétate de soude et chlorure d’or pour imprégner cette dernière, rien ne manquait. Les papiers mêmes étaient là, tout chlorurés, et avant de les poser dans le châssis sur les épreuves négatives, il suffisait de les tremper pendant quelques minutes dans le nitrate d’argent étendu d’eau.
Le reporter et son aide devinrent donc, en peu de temps, d’habiles opérateurs, et ils obtinrent d’assez belles épreuves de paysages, tels que l’ensemble de l’île, pris du plateau de Grande-vue, avec le mont Franklin à l’horizon, l’embouchure de la Mercy, si pittoresquement encadrée dans ses hautes roches, la clairière et le corral adossé aux premières croupes de la montagne, tout le développement si curieux du cap griffe, de la pointe de l’épave, etc.
Les photographes n’oublièrent pas de faire le portrait de tous les habitants de l’île, sans excepter personne.
« Ça peuple », disait Pencroff.
Et le marin était enchanté de voir son image, fidèlement reproduite, orner les murs de Granite-House, et il s’arrêtait volontiers devant cette exposition comme il eût fait aux plus riches vitrines de Broadway.
Mais, il faut le dire, le portrait le mieux réussi fut incontestablement celui de maître Jup. Maître Jup avait posé avec un sérieux impossible à décrire, et son image était parlante !
« On dirait qu’il va faire la grimace ! » s’écriait Pencroff.
Et si maître Jup n’eût pas été content, c’est qu’il aurait été bien difficile ; mais il l’était, et il contemplait son image d’un air sentimental, qui laissait percer une légère dose de fatuité.
Les grandes chaleurs de l’été se terminèrent avec le mois de mars. Le temps fut quelquefois pluvieux, mais l’atmosphère était chaude encore. Ce mois de mars, qui correspond au mois de septembre des latitudes boréales, ne fut pas aussi beau qu’on aurait pu l’espérer. Peut-être annonçait-il un hiver précoce et rigoureux.
On put même croire, un matin, – le 21, – que les premières neiges avaient fait leur apparition. En effet, Harbert, s’étant mis de bonne heure à l’une des fenêtres de Granite-House, s’écria :
« Tiens ! L’îlot est couvert de neige !
– De la neige à cette époque ? » répondit le reporter, qui avait rejoint le jeune garçon.
Leurs compagnons furent bientôt près d’eux, et ils ne purent constater qu’une chose, c’est que non seulement l’îlot, mais toute la grève, au bas de Granite-House, était couverte d’une couche blanche, uniformément répandue sur le sol.
« C’est bien de la neige ! dit Pencroff.
– Ou cela lui ressemble beaucoup ! répondit Nab.
– Mais le thermomètre marque cinquante-huit degrés (14 centigrades au-dessus de zéro) ! » fit observer Gédéon Spilett.
Cyrus Smith regardait la nappe blanche sans se prononcer, car il ne savait vraiment pas comment expliquer ce phénomène, à cette époque de l’année et par une telle température.
« Mille diables ! s’écria Pencroff, nos plantations vont être gelées ! »
Et le marin se disposait à descendre, quand il fut précédé par l’agile Jup, qui se laissa couler jusqu’au sol.
Mais l’orang n’avait pas touché terre, que l’énorme couche de neige se soulevait et s’éparpillait dans l’air en flocons tellement innombrables, que la lumière du soleil en fut voilée pendant quelques minutes.
« Des oiseaux ! » s’écria Harbert.
C’étaient, en effet, des essaims d’oiseaux de mer, au plumage d’un blanc éclatant. Ils s’étaient abattus par centaines de mille sur l’îlot et sur la côte, et ils disparurent au loin, laissant les colons ébahis comme s’ils eussent assisté à un changement à vue, qui eût fait succéder l’été à l’hiver dans un décor de féerie. Malheureusement, le changement avait été si subit, que ni le reporter ni le jeune garçon ne parvinrent à abattre un de ces oiseaux, dont ils ne purent reconnaître l’espèce. Quelques jours après, c’était le 26 mars, et il y avait deux ans que les naufragés de l’air avaient été jetés sur l’île Lincoln !
CHAPITRE XIX
Deux ans déjà ! Et depuis deux ans les colons n’avaient eu aucune communication avec leurs semblables ! Ils étaient sans nouvelles du monde civilisé, perdus sur cette île, aussi bien que s’ils eussent été sur quelque infime astéroïde du monde solaire ! Que se passait-il alors dans leur pays ? L’image de la patrie était toujours présente à leurs yeux, cette patrie déchirée par la guerre civile, au moment où ils l’avaient quittée, et que la rébellion du sud ensanglantait peut-être encore ! C’était pour eux une grande douleur, et souvent ils s’entretenaient de ces choses, sans jamais douter, cependant, que la cause du nord ne dût triompher pour l’honneur de la confédération américaine.
Pendant ces deux années, pas un navire n’avait passé en vue de l’île, ou du moins pas une voile n’avait été aperçue. Il était évident que l’île Lincoln se trouvait en dehors des routes suivies, et même qu’elle était inconnue, – ce que prouvaient les cartes, d’ailleurs, – car à défaut d’un port, son aiguade aurait dû attirer les bâtiments désireux de renouveler leur provision d’eau. Mais la mer qui l’entourait était toujours déserte, aussi loin que pouvait s’étendre le regard, et les colons ne devaient guère compter que sur eux-mêmes pour se rapatrier.
Cependant une chance de salut existait, et cette chance fut précisément discutée, un jour de la première semaine d’avril, par les colons, qui étaient réunis dans la salle de Granite-House.
Précisément, il avait été question de l’Amérique, et on avait parlé du pays natal, qu’on avait si peu d’espérance de revoir.
« Décidément, nous n’aurons qu’un moyen, dit Gédéon Spilett, un seul de quitter l’île Lincoln, ce sera de construire un bâtiment assez grand pour tenir la mer pendant quelques centaines de milles. Il me semble que, quand on a fait une chaloupe, on peut bien faire un navire !
– Et que l’on peut bien aller aux Pomotou, ajouta Harbert, quand on est allé à l’île Tabor !
– Je ne dis pas non, répondit Pencroff, qui avait toujours voix prépondérante dans les questions maritimes, je ne dis pas non, quoique ce ne soit pas tout à fait la même chose d’aller près et d’aller loin ! Si notre chaloupe avait été menacée de quelque mauvais coup de vent pendant le voyage à l’île Tabor, nous savions que le port n’était éloigné ni d’un côté ni de l’autre ; mais douze cents milles à franchir, c’est un joli bout de chemin, et la terre la plus rapprochée est au moins à cette distance !
– Est-ce que, le cas échéant, Pencroff, vous ne tenteriez pas l’aventure ? demanda le reporter.
– Je tenterai tout ce que l’on voudra, Monsieur Spilett, répondit le marin, et vous savez bien que je ne suis point homme à reculer !
– Remarque, d’ailleurs, que nous comptons un marin de plus parmi nous, fit observer Nab.
– Qui donc ? demanda Pencroff.
– Ayrton.
– C’est juste, répondit Harbert.
– S’il consentait à venir ! fit observer Pencroff.
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