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Erik L'Homme: A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas

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Et que ce lendemain n’existera jamais.

Comme un interrupteur. Clic, Ombe est là. Clic, elle n’est plus là. Un interrupteur à usage unique. Pas de clic, Ombe re-là.

Ombe plus jamais là.

Plus jamais.

— Walter… Oh, Walter…

Je m’assieds dans le lit et je cherche des bras cet homme qui vient de perdre un Agent. Non, plus qu’un Agent, je l’ai lu dans ses yeux : une enfant.

Walter nous a toujours considérés, tous, comme ses petits.

Il me prend contre lui, avec une tendresse inattendue, et je laisse les larmes m’envahir.

Mon chagrin me submerge.

Je hoquette, je sanglote dans ses bras.

Il ne dit rien.

Il sait lui aussi qu’il n’y a rien à dire.

Prise de tête

Je me suis, comme tout le monde, posé pas mal de questions sur la mort. Qu’est-ce qui se passe après ? Est-ce qu’on va quelque part ? C’est normal, je crois. De se poser des questions en tout cas. Puisqu’il n’existe pas de réponses. Enfin, de réponses sûres. La mort, c’est le genre de truc qu’il faut expérimenter soi-même. Aucun témoignage ne nous est parvenu a posteriori. Certains magiciens – qu’on appelle nécromanciens ou nécromants – ont réussi à ramener des morts à la vie. Mais aucun d’eux ne leur a jamais rien confié. Parce que ces morts-vivants n’avaient de souvenirs que de leur vie.

J’ai lu sur la question pas mal d’ouvrages de gens bien plus vieux et savants que moi.

Certains préfèrent imaginer cet au-delà en compagnie d’un dieu terrible ou indulgent. D’autres ne voient rien, sinon l’esprit s’éteindre comme s’éteint un écran d’ordinateur quand les circuits du corps partent en fumée. Certains, pour qui la chair n’est qu’un véhicule, s’attendent à une autre vie dans un autre corps. Quelques-uns – ils sont moins nombreux – croient possible de loger l’essence de la vie dans des objets ou des machines. D’autres enfin se sont mis en quête de portes qui s’ouvriraient sur des univers dans lesquels on ne meurt pas.

De leurs réflexions, angoisses et délires, j’ai tiré mes conclusions personnelles. Notamment celle-ci : qu’on rejoigne le néant, un monde pire ou meilleur, des terres blanches ou noires, on disparaît pour toujours du regard des vivants.

La mort est un effacement. Une désintégration de l’être.

On peut spéculer sur l’âme et les arrière-mondes, n’empêche que, comme dit le poète, ce sont ceux qui restent qui se retrouvent en enfer…

3

— Qu’est-ce que tu fais ?

Je regarde Walter avec étonnement. Ce que je fais ? Il le voit bien ce que je fais : je me lève !

Pour m’en aller.

C’est ce que je lui dis, d’ailleurs.

— Ben… je sors. Je me sens beaucoup mieux. Je ne vais pas rester là bêtement dans mon lit quand l’assassin d’Ombe court toujours !

Walter pose ses mains sur mes épaules et m’oblige à me recoucher. Je lutte un moment. Oh, un court moment. Parce que j’ai menti : je ne me sens pas mieux du tout.

— Tu ne vas nulle part, Jasper. Tu es beaucoup trop faible pour que je te laisse courir les rues.

— N’importe quoi ! Je suis en pleine forme ! Je m’insurge, alors que tout mon être crie le contraire, depuis les orteils jusqu’à la racine des cheveux.

Walter me regarde avec un air navré, en secouant la tête.

— J’ai déjà vu des navets qui avaient meilleure mine que toi.

— C’est pas drôle, Walter, je réponds en baissant les yeux.

Il s’approche de moi et me prend la main.

— Tu as raison, Jasper, ce n’est pas drôle, pardonne-moi. J’aimerais juste que tu comprennes que tu as eu de la chance, beaucoup de chance, de t’en tirer. L’état dans lequel tu es, si piteux soit-il, reste une forme de miracle.

— Mais Walter, je peux être très utile, je le sais ! N’oubliez pas que je suis le seul à avoir vu le meurtrier !

Ma voix a des accents désespérés. Je m’accroche au bras de Walter et lève vers lui un regard suppliant. Autant essayer d’attendrir un gardien de goulag.

— Justement, Jasper, en profite-t-il. Dès qu’il saura que tu as réchappé à son attaque, l’homme au Taser pourrait vouloir en finir avec toi. Tu ferais, à l’extérieur, une cible trop tentante.

Walter a raison, bien sûr. Seulement, je n’ai pas envie de l’entendre. J’ouvre la bouche pour protester, au moins pour la forme, mais il s’est déjà levé.

— Sois tranquille, mon garçon, annonce mon patron en se dirigeant vers la porte. Je vais mettre toutes les ressources de l’Association sur le coup. On va retrouver cet homme et rendre justice à Ombe.

Quand il prononce les mots « rendre justice », je frissonne malgré moi.

Il a presque atteint la porte quand il se retourne.

— Avant que j’oublie, Jasper : ta mère arrive de New York ce soir. Elle viendra directement ici. Je lui ai dit qu’une voiture t’avait renversé. Je me suis présenté comme un médecin de l’hôpital.

Puis, au moment où il s’apprête à franchir le seuil, il ajoute sans me regarder :

— J’ai laissé des Agents en faction dans le bâtiment. Pour ta sécurité…

Pas besoin d’en dire plus. Pas besoin non plus d’être devin pour comprendre ce qui se passe. J’ai trop habitué Walter à n’en faire qu’à ma tête ! Les Agents ne sont pas là pour empêcher un assassin d’entrer. Ils ont pour mission de m’interdire de sortir…

Je résiste à la tentation de me laisser gagner par l’abattement.

Tu m’as sauvé deux fois, Ombe, et moi je t’abandonne deux fois. J’aurais pu, j’aurais dû tuer cet homme, dans la ruelle. Ou au moins en parler à mademoiselle Rose qui aurait pris des dispositions. Je n’ai fait ni l’un ni l’autre et tu es morte.

Maintenant, d’autres que moi vont essayer de réparer mes erreurs.

Je suis un minable. Non, un double minable.

Je me rends compte que je te parle. Comme si tu étais encore là.

Je n’arrive pas à admettre la vérité. Peut-être que je refuse de le faire, tout simplement.

J’ai l’impression que tu vas pousser la porte de ma chambre, d’une minute à l’autre, et me fixer d’un regard moqueur qui voudra dire : « Et alors, vieux ? On a un petit bobo et on pleure dans les bras de papa Walter ? »

Si seulement.

Si seulement Ombe pouvait surgir, avouer une mauvaise blague, une expérience, pour voir si on tenait à elle !

Mais non. Elle ne franchira jamais le seuil.

C’est ça le plus dur. Ce côté abrupt, définitif.

Un claquement de doigts et un être, un lien, perd son sens.

Devient poussière.

Mon oreiller est humide. Je pleure.

Est-ce que je me mettrai à pleurer quand ma mère sera là ? J’espère que non. Je n’ai jamais pleuré devant elle.

Maintenant que j’y pense, c’est ridicule. J’ai bien pleuré dans les bras d’un troll et sur l’épaule de Walter.

Jean-Lu et Romu ont dû voir aussi quelques larmes rouler sur mes joues, sous le coup de la colère ou de la joie. Alors pourquoi pas ma mère ?

Tout ne s’explique pas. Tout n’a pas forcément besoin d’explication.

Machinalement, je cherche sur mon poignet le bracelet qu’elle m’a offert à Noël. Il n’est plus là. Évidemment…

On me l’a sûrement enlevé quand je suis arrivé à l’hôpital, pour m’examiner sous toutes les coutures. Mon bracelet, comme mes habits, a dû être récupéré par Walter. Je n’ai sur moi qu’une grande chemise bleue, attachée dans le dos par des lacets.

Et ma sacoche ? Est-ce que quelqu’un a pensé à la récupérer sur le lieu de l’accident ? Il y a dedans beaucoup de choses auxquelles je tiens.

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