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Michael Smith: Une pluie sans fin

Здесь есть возможность читать онлайн «Michael Smith: Une pluie sans fin» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2015, ISBN: 978-2370560254, издательство: Super 8 Éditions, категория: Современная проза / Триллер / Социально-психологическая фантастика / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Michael Smith Une pluie sans fin

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ENTRE ET : LE NOUVEAU CHEF-D'ŒUVRE POST-APOCALYPTIQUE. L'ouragan Katrina n'était qu'un signe avant-coureur ; après des années de catastrophes écologiques, le sud des États-Unis, de l'Alabama au Texas, s'apparente désormais à un véritable no man's land. Plutôt que de reconstruire sans cesse, le gouvernement a tracé une frontière et ordonné l'évacuation de la zone. Le sud de la Limite est devenu une terre de non-droit ravagée en permanence par les tempêtes et les orages diluviens — un royaume sans électricité, sans ressources et sans lois. Cohen fait partie de ceux qui, envers et contre tout, ont choisi de rester. Terrassé par la mort de sa femme et de l’enfant quelle portait, il s’efforce de panser ses blessures, seul avec son chien et son cheval. Mais nul ne peut vivre éternellement dans les brumes du passé. Bientôt forcé de sortir de chez lui, il découvre une colonie de survivants menée par Aggie, un prêcheur fanatique hanté de visions mystiques. L'homme retenant contre leur gré des femmes et des enfants, Cohen les libère, et se met en tête de leur faire franchir la Limite. Commence alors, à travers un paysage dévasté, un étrange et terrible périple avec, pour horizon principal, l'espoir d’une humanité peut-être retrouvée. Comparé par une critique américaine dithyrambique à de McCarthy et aux âpres chefs-d'œuvre de Faulkner, orchestre avec une étourdissante maestria les noces du conte métaphysique et de l'épopée funèbre, porté par une langue incantatoire. Michael Farris Smith vit à Columbus, Mississippi. est son premier roman. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Michelle Charrier « De temps à autre apparaît un auteur amoureux de soir art du langage écrit […] et des grands mystères gui résident de l'autre côté du monde physique. Il y avait William Faulkner Cormac McCarthy ou Annie Proulx. Vous pouvez maintenant ajouter Michael Farris Smith à la liste. » James Lee Burke

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« Vous voyez ça ? »

Ils hochèrent la tête.

« Vous comprenez ?

— Oui, monsieur », répondit le garçon.

La fille resta silencieuse.

« Et toi, la mordue, tu comprends ? insista Cohen.

— Oui.

— Je vous fais traverser la zone inondée. Après, je vous dépose.

— Super, dit le garçon. C’est tout ce qu’on demande. On veut juste aller en Louisiane.

— Arrête avec ça. Je ne sais pas qui vous a raconté des choses pareilles. La mare que vous voulez traverser, là, est deux fois moins profonde que le lac géant qui recouvre toute la Louisiane. Bon, restez où vous êtes. »

Cohen descendit de voiture puis redisposa les jerrycans d’essence, les sacs et les caisses d’eau de manière à libérer une place sur la banquette arrière. Il tira ensuite de leur sachet les lames de tronçonneuse et les boîtes de munitions, qu’il poussa le plus loin possible sous le siège conducteur. Quand il en eut terminé, il fit signe aux jeunes gens de le rejoindre. La fille avait beau boiter, elle se débrouilla toute seule. Il ordonna au garçon de monter à l’avant et d’installer mademoiselle à l’arrière. Le jeunot aida sa copine à contourner la Jeep, puis elle se tortilla sur la banquette pour dérouler son pardessus pendant qu’il prenait possession du siège passager. Une fois satisfait de leur position, Cohen remonta au volant. Il tenait maintenant la carabine de la main qui passait les vitesses. Ses gestes mal assurés ne lui plaisaient pas, mais sa décision était prise : il ne lui restait qu’à se remettre en route.

Il se tourna vers la fille pour lui dire de prendre de l’eau et d’en donner à son copain. Elle déchira l’emballage plastique d’un pack et en tira deux bouteilles, dont une qu’elle passa au garçon. Ils les burent en animaux assoiffés, vidant chacun la sienne avant même que la Jeep n’atteigne la zone inondée. Cohen dit alors à la fille d’en prendre deux de plus et de les mettre dans les poches de son pardessus, ce qu’elle fit.

La voiture s’engagea lentement dans la mare. Il scrutait la route droit devant lui, cramponné à sa carabine, tout en gardant l’œil sur ses passagers. Le garçon se pencha, ramassa le sac de bœuf séché et lui demanda la permission de se servir. À peine l’eut-il obtenue qu’il tendit quelques lanières de viande à la fille. Ils se mirent à mastiquer avec ardeur, pendant que les vaguelettes soulevées par la Jeep se propageaient dans l’eau, mais à mi-chemin, le garçon se retourna pour dire quelque chose à sa copine. Cohen lui ordonna de regarder dorénavant droit devant lui puis en dit autant à la fille. Il avait passé la seconde et le levier de vitesse vibrait contre le canon de la carabine, l’obligeant à crisper de toutes ses forces le pouce et l’index pour ne pas lâcher prise. Ils progressaient toujours, ils avaient dépassé la partie la plus profonde de la mare et entamaient la remontée quand le garçon se retourna, une fois de plus. Cohen freina avec une telle brutalité que la secousse souleva des éclaboussures qui retombèrent sur le plancher de la Jeep. Il fourra son arme sous le menton de son passager.

« Tu entends ce que je te dis, bordel ? Tu entends, oui ?

— Oui », répondit l’adolescent presque sans remuer les lèvres, le menton levé vers le ciel.

« Tu regardes en avant ou tu descends.

— Oui. »

Cohen baissa son arme, repassa en première et repartit.

« Je vérifiais juste qu’elle va bien, reprit le garçon.

— Je ne veux plus rien entendre.

— Elle s’est fait mordre par un serpent, vous savez.

— Je t’ai dit de te taire.

— Je vous jure sur la tête de ma mère qu’elle s’est fait mordre par un serpent.

— Mais ferme-la, bordel.

— Elle ne peut même pas marcher. »

Le garçon se retourna vers la fille qui, cette fois, se pencha en avant. Quelque chose s’enroula autour du cou de Cohen, dont la tête partit brutalement en arrière pendant que la carabine faisait feu, pulvérisant le pare-brise. Il lâcha son arme dans l’espoir de glisser les doigts sous la cordelette, mais le garçon se servait à présent de lui comme d’un punching-ball, ce qui l’obligeait à se défendre d’une main tout en cherchant à écarter de l’autre celles de la fille. Sa réserve d’air s’épuisait rapidement, et ses yeux s’exorbitaient sous les longs cheveux noirs qui lui retombaient dans la figure. Leur propriétaire faisait de son mieux pour l’étrangler, pendant que les coups de poing pleuvaient toujours, sur elle autant que sur lui. Quand Cohen chercha à se tortiller pour se retourner, il s’aperçut que le garçon le maintenait à sa place. Le sang lui montait à la tête. En désespoir de cause, il lâcha le poignet qu’il tentait d’éloigner de sa gorge, attrapa ses deux agresseurs par les cheveux puis tira le plus violemment possible avant d’étouffer pour de bon. La fille tomba en avant, hurlante, ce qui relâcha la pression de la cordelette. Son compagnon tenta de se libérer en griffant le bras de leur victime mais, déjà, l’air rendait ses forces à Cohen. Consciente qu’il ne serait pas possible de le maîtriser, la métisse bondit de la Jeep dans la mare sans lâcher le fil de Nylon, toujours passé à son cou. Il tomba à l’eau, la tête la première, elle cria au garçon de prendre le flingue, Prends le flingue ! et il prit le flingue, il l’épaula pendant qu’elle récupérait enfin la cordelette, s’éloignait de Cohen et remontait au plus vite en voiture. Ses deux adversaires attendirent qu’il émerge, mais il s’était cogné la tête sur l’asphalte du fond et flottait, inerte, dans la mare boueuse. Ils attendirent sans le quitter du regard, lui armé de la carabine, elle haletante après la lutte.

« Tu crois qu’il est mort ? finit par demander l’adolescent.

— J’en sais rien.

— Va voir.

— Je vais rien voir du tout. »

Cohen se releva brusquement, s’étrangla à moitié, retomba en arrière, se débattit pour se remettre sur ses pieds en agitant les bras comme un enfant qui apprend à nager et s’y remit en effet, mais titubant, écarlate, une ligne rouge autour du cou, crachant de l’eau sale en cherchant désespérément à reprendre son souffle. Le garçon se cramponna à la carabine pendant que la fille hurlait, penchée vers lui, Tue-le. Tue-le, tue-le, vas-y, tue-le.

Cohen se redressa de toute sa taille, s’essuya les yeux puis tendit les bras en un geste de soumission.

« Mais qu’est-ce que t’attends ? » cria-t-elle en donnant un coup de coude dans les épaules de son compagnon.

Il arma les deux chiens puis pressa la détente. Clic. Seconde pression. Second clic.

« Putain de merde », lâcha-t-il, avant de s’installer à toute vitesse au volant et de redémarrer.

Cohen se précipita, la fille hurla, le garçon se débattit avec le levier de vitesse, mais réussit à passer la première à l’instant précis où son adversaire se jetait sur lui. L’épaule de Cohen heurta violemment la barre transversale de la Jeep et il s’effondra mollement dans l’eau, étourdi, hoquetant, ballotté dans le sillage de la voiture qui poursuivait sa progression, sortait de l’eau, s’éloignait. La chevelure mouillée de la fille claquait au vent car elle s’était dressée sur la banquette, le dos tourné à la route, les yeux rivés sur sa victime.

Cohen se releva, le bras droit ballant. Nul besoin de s’examiner pour savoir qu’il s’était démis l’épaule. Il resta immobile le temps de reprendre haleine, une grimace de douleur aux lèvres, le visage et le cou ruisselants d’eau et de sang, car il s’était ouvert le front en tombant la tête la première. Enfin, ses halètements s’apaisèrent. Il avait décidé avant toute chose de sortir de la mare, où il était plongé jusqu’aux cuisses, mais son côté droit lui pesait tandis qu’il avançait d’un pas lourd, un cercle de feu autour de la gorge. La prudence avait beau lui conseiller de se remboîter l’épaule sur la terre ferme, l’attente lui était insupportable. Il palpa la cavité articulaire pour déterminer l’emplacement exact qu’était censé occuper l’os, inspira à fond puis s’empoigna le bras droit de la main gauche, souleva et poussa. Raté. Un hurlement lui échappa, et il s’effondra à genoux. Oh, bordel, nom de Dieu de nom de Dieu de bordel de merde. Sans se relever, porté par la colère, il souleva et poussa une nouvelle fois son bras droit. Un modeste claquement, une douleur ardente — c’était fait. Un second hurlement lui échappa. Il laissa sa tête tomber en avant dans la mare puis la releva en crachant de l’eau, se remit sur ses pieds et reprit sa route. Quelques minutes plus tard, en quittant la zone inondée, il s’assit sur l’asphalte, entre les traces de pneus humides de la Jeep. Il était gelé, trempé, le sang lui coulait dans les yeux, la douleur irradiait de son épaule jusqu’à ses reins, le collier rouge imprimé à son cou enflait. Après avoir repoussé ses cheveux en arrière, il explora du bout des doigts la coupure de son front puis se leva pour aller récupérer son bonnet, qui flottait dans la mare et qu’il pressa contre la plaie avant même de ressortir de l’eau. De retour sur la terre ferme, il regarda en arrière les monceaux de nuages et les explosions de foudre, de plus en plus proches malgré leur éloignement. À l’opposé, le ciel étirait un ruban rouge sur tout l’horizon, où le soleil n’allait pas tarder à disparaître. Il faisait froid, mais il ferait plus froid encore au crépuscule, et Cohen était bien loin de chez lui.

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