Alexandre Dumas - Le vicomte de Bragelonne Tome III

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Le vicomte de Bragelonne Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

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Dernière page de l'histoire des quatre amis, d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis… Le règne de Louis XIV commence, chacun a vieilli et évolué, mais conserve sa personnalité d'autrefois. Dans ce livre, le héros est le vicomte de Bragelonne, qui n'est autre que le fils d'Athos, mais les anciens mousquetaires ne sont jamais loin quand il s'agit d'intrigues et d'aventures…

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– J’écoute! j’écoute!…

– Eh bien! fit le comte de Guiche, je puis vous dire ce que vous apprendriez de la bouche du premier venu.

– Du premier venu! on en parle? s’écria Raoul.

– Avant de dire: «On en parle», mon ami, sachez d’abord de quoi l’on peut parler. Il ne s’agit, je vous jure, de rien qui ne soit au fond très innocent; peut-être une promenade…

– Ah! une promenade avec le roi?

– Mais oui, avec le roi; il me semble que le roi s’est promené déjà bien souvent avec des dames, sans que pour cela…

– Vous ne m’eussiez pas écrit, répéterai-je, si cette promenade était bien naturelle.

– Je sais que, pendant cet orage, il faisait meilleur pour le roi de se mettre à l’abri que de rester debout tête nue devant La Vallière; mais…

– Mais?…

– Le roi est si poli!

– Oh! de Guiche, de Guiche, vous me faites mourir!

– Taisons-nous donc.

– Non, continuez. Cette promenade a été suivie d’autres?

– Non, c’est-à-dire, oui; il y a eu l’aventure du chêne. Est-ce cela? Je n’en sais rien.

Raoul se leva. De Guiche essaya de l’imiter malgré sa faiblesse.

– Voyez-vous, dit-il, je n’ajouterai pas un mot; j’en ai trop dit ou trop peu. D’autres vous renseigneront s’ils veulent ou s’ils peuvent: mon office était de vous avertir, je l’ai fait. Surveillez à présent vos affaires vous-même.

– Questionner? Hélas! vous n’êtes pas mon ami, vous qui me parlez ainsi, dit le jeune homme désolé. Le premier que je questionnerai sera un méchant ou un sot; méchant, il me mentira pour me tourmenter; sot, il fera pis encore. Ah! de Guiche! de Guiche! avant deux heures j’aurai trouvé dix mensonges et dix duels. Sauvez-moi! le meilleur n’est-il pas de savoir son mal?

– Mais je ne sais rien, vous dis-je! J’étais blessé, fiévreux: j’avais perdu l’esprit, je n’ai de cela qu’une teinture effacée. Mais, pardieu! nous cherchons loin quand nous avons notre homme sous la main. Est-ce que vous n’avez pas d’Artagnan pour ami?

– Oh! c’est vrai, c’est vrai!

– Allez donc à lui. Il fera la lumière, et ne cherchera pas à blesser vos yeux.

Un laquais entra.

– Qu’y a-t-il? demanda de Guiche.

– On attend M. le comte dans le cabinet des Porcelaines.

– Bien. Vous permettez, cher Raoul? Depuis que je marche, je suis si fier!

– Je vous offrirais mon bras, de Guiche, si je ne devinais que la personne est une femme.

– Je crois que oui, repartit de Guiche en souriant.

Et il quitta Raoul.

Celui-ci demeura immobile, absorbé, écrasé, comme le mineur sur qui une voûte vient de s’écrouler; il est blessé, son sang coule, sa pensée s’interrompt, il essaie de se remettre et de sauver sa vie avec sa raison. Quelques minutes suffirent à Raoul pour dissiper les éblouissements de ces deux révélations. Il avait déjà ressaisi le fil de ses idées quand, soudain, à travers la porte, il crut reconnaître la voix de Montalais dans le cabinet des Porcelaines.

– Elle! s’écria-t-il. Oui, c’est bien sa voix. Oh! voilà une femme qui pourrait me dire la vérité; mais, la questionnerai-je ici? Elle se cache même de moi; elle vient sans doute de la part de Madame… Je la verrai chez elle. Elle m’expliquera son effroi, sa fuite, la maladresse avec laquelle on m’a évincé; elle me dira tout cela… quand M. d’Artagnan, qui sait tout, m’aura raffermi le cœur. Madame… une coquette… Eh bien! oui, une coquette, mais qui aime à ses bons moments, une coquette qui, comme la mort ou la vie, a son caprice, mais qui fait dire à de Guiche qu’il est le plus heureux des hommes. Celui-là, du moins, est sur des roses. Allons!

Il s’enfuit hors de chez le comte, et, tout en se reprochant de n’avoir parlé que de lui-même à de Guiche, il arriva chez d’Artagnan.

Chapitre CXC – Bragelonne continue ses interrogations

Le capitaine était de service; il faisait sa huitaine, enseveli dans le fauteuil de cuir, l’éperon fiché dans le parquet, l’épée entre les jambes, et lisait force lettres en tortillant sa moustache.

D’Artagnan poussa un grognement de joie en apercevant le fils de son ami.

– Raoul, mon garçon, dit-il, par quel hasard est-ce que le roi t’a rappelé?

Ces mots sonnèrent mal à l’oreille du jeune homme, qui, s’asseyant, répliqua:

– Ma foi! je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est que je suis revenu.

– Hum! fit d’Artagnan en repliant les lettres avec un regard plein d’intention dirigé vers son interlocuteur. Que dis-tu là, garçon? Que le roi ne t’a pas rappelé, et que te voilà revenu? Je ne comprends pas bien cela.

Raoul était déjà pâle, il roulait déjà son chapeau d’un air contraint.

– Quelle diable de mine fais-tu, et quelle conversation mortuaire! fit le capitaine. Est-ce que c’est en Angleterre qu’on prend ces façons-là? Mordioux! j’y ai été, moi, en Angleterre, et j’en suis revenu gai comme un pinson. Parleras-tu?

– J’ai trop à dire.

– Ah! ah! Comment va ton père?

– Cher ami, pardonnez-moi; j’allais vous le demander.

D’Artagnan redoubla l’acuité de ce regard auquel nul secret ne résistait.

– Tu as du chagrin? dit-il.

– Pardieu! vous le savez bien, monsieur d’Artagnan.

– Moi?

– Sans doute. Oh! ne faites pas l’étonné.

– Je ne fais pas l’étonné, mon ami.

– Cher capitaine, je sais fort bien qu’au jeu de la finesse comme au jeu de la force, je serai battu par vous. En ce moment, voyez-vous, je suis un sot, et je suis un ciron. Je n’ai ni cerveau ni bras, ne me méprisez pas, aidez-moi. En deux mots, je suis le plus misérable des êtres vivants.

– Oh! oh! pourquoi cela? demanda d’Artagnan en débouclant son ceinturon et en adoucissant son sourire.

– Parce que Mlle de La Vallière me trompe.

D’Artagnan ne changea pas de physionomie.

– Elle te trompe! elle te trompe! voilà de grands mots. Qui te les a dits?

– Tout le monde.

– Ah! si tout le monde l’a dit, il faut qu’il y ait quelque chose de vrai. Moi, je crois au feu quand je vois la fumée. Cela est ridicule, mais cela est.

– Ainsi, vous croyez? s’écria vivement Bragelonne.

– Ah! si tu me prends à partie…

– Sans doute.

– Je ne me mêle pas de ces affaires-là, moi; tu le sais bien.

– Comment, pour un ami? pour un fils?

– Justement. Si tu étais un étranger, je te dirais… je ne te dirais rien du tout… Comment va Porthos, le sais-tu?

– Monsieur, s’écria Raoul, en serrant la main de d’Artagnan, au nom de cette amitié que vous avez vouée à mon père!

– Ah! diable! tu es bien malade… de curiosité.

– Ce n’est pas de curiosité, c’est d’amour.

– Bon! autre grand mot. Si tu étais réellement amoureux, mon cher Raoul, ce serait différent.

– Que voulez-vous dire?

– Je te dis que, si tu étais pris d’un amour tellement sérieux, que je pusse croire m’adresser toujours à ton cœur… Mais c’est impossible.

– Je vous dis que j’aime éperdument Louise.

D’Artagnan lut avec ses yeux au fond du cœur de Raoul.

– Impossible, te dis-je… Tu es comme tous les jeunes gens; tu n’es pas amoureux, tu es fou.

– Eh bien! quand il n’y aurait que cela?

– Jamais homme sage n’a fait dévier une cervelle d’un crâne qui tourne. J’y ai perdu mon latin cent fois en ma vie. Tu m’écouterais, que tu ne m’entendrais pas; tu m’entendrais, que tu ne me comprendrais pas; tu me comprendrais, que tu ne m’obéirais pas.

– Oh! essayez, essayez!

– Je dis plus: si j’étais assez malheureux pour savoir quelque chose et assez bête pour t’en faire part… Tu es mon ami, dis-tu?

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