Alexandre Dumas - Le vicomte de Bragelonne Tome III

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Le vicomte de Bragelonne Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

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Dernière page de l'histoire des quatre amis, d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis… Le règne de Louis XIV commence, chacun a vieilli et évolué, mais conserve sa personnalité d'autrefois. Dans ce livre, le héros est le vicomte de Bragelonne, qui n'est autre que le fils d'Athos, mais les anciens mousquetaires ne sont jamais loin quand il s'agit d'intrigues et d'aventures…

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– Je ne puis, répondit Vanel sourdement.

– Bien! répondit Aramis, qui avait tellement serré le pourpoint qu’au moment où il le lâcha Vanel fut renvoyé en arrière par la commotion; bien! on voit assez clairement ce que vous êtes venu faire ici.

– Oui, on le voit, dit Fouquet.

– Mais… dit Vanel en essayant de se redresser devant la faiblesse de ces deux hommes d’honneur.

– Le coquin élève la voix, je pense! dit Aramis avec un ton d’empereur.

– Coquin? répéta Vanel.

– C’est misérable que je voulais dire, ajouta Aramis revenu au sang-froid. Allons, tirez vite votre acte de vente, monsieur; vous devez l’avoir là dans quelque poche, tout préparé, comme l’assassin tient son pistolet ou son poignard caché sous son manteau.

Vanel grommela.

– Assez! cria Fouquet. Cet acte, voyons!

Vanel fouilla en tremblotant dans sa poche; il en retira son portefeuille, et du portefeuille s’échappa un papier, tandis que Vanel offrait l’autre à Fouquet.

Aramis fondit sur ce papier, dont il venait de reconnaître l’écriture.

– Pardon, c’est la minute de l’acte, dit Vanel.

– Je le vois bien, repartit Aramis avec un sourire plus cruel que n’eût été un coup de fouet, et, ce que j’admire c’est que cette minute est de la main de M. Colbert. Tenez, monseigneur, regardez.

Il passa la minute à Fouquet, lequel reconnut la vérité du fait. Surchargé de ratures, de mots ajoutés, les marges toutes noircies, cet acte, vivant témoignage de la trame de Colbert, venait de tout révéler à la victime.

– Eh bien? murmura Fouquet.

Vanel, atterré, semblait chercher un trou profond pour s’y engloutir.

– Eh bien! dit Aramis, si vous ne vous appeliez Fouquet, et si votre ennemi ne s’appelait Colbert; si vous n’aviez en face que ce lâche voleur que voici, je vous dirais: Niez… une pareille preuve détruit toute parole; mais ces gens-là croiraient que vous avez peur; ils vous craindraient moins; tenez, monseigneur.

Il lui présenta la plume.

– Signez, dit-il.

Fouquet serra la main d’Aramis; mais, au lieu de l’acte qu’on lui présentait, il prit la minute.

– Non, pas ce papier, dit vivement Aramis, mais celui-ci, l’autre est trop précieux pour que vous ne le gardiez point.

– Oh! non pas, répliqua Fouquet, je signerai sur l’écriture même de M. Colbert, et j’écris: «Approuvé l’écriture.»

Il signa.

– Tenez, monsieur Vanel, dit-il ensuite.

Vanel saisit le papier, donna son argent et voulut s’enfuir.

– Un moment! dit Aramis. Êtes-vous bien sûr qu’il y a le compte de l’argent? Cela se compte, monsieur Vanel, surtout quand c’est de l’argent que M. Colbert donne aux femmes. Ah! c’est qu’il n’est pas généreux comme M. Fouquet, ce digne M. Colbert.

Et Aramis, épelant chaque mot, chaque lettre du bon à toucher, distilla toute sa colère et tout son mépris goutte à goutte sur le misérable, qui souffrit un demi-quart d’heure ce supplice; puis on le renvoya, non pas même de la voix, mais d’un geste, comme on renvoie un manant, comme on chasse un laquais.

Une fois que Vanel fut parti, le ministre et le prélat, les yeux fixés l’un sur l’autre, gardèrent un instant le silence.

– Eh bien! fit Aramis rompant le silence le premier, à quoi comparez-vous un homme qui, devant combattre un ennemi cuirassé, armé, enragé, se met nu, jette ses armes et envoie des baisers gracieux à l’adversaire? La bonne foi, monsieur Fouquet, c’est une arme dont les scélérats usent souvent contre les gens de bien, et elle leur réussit. Les gens de bien devraient donc user aussi de mauvaise foi contre les coquins. Vous verriez comme ils seraient forts sans cesser d’être honnêtes.

– On appellerait leurs actes des actes de coquins, répliqua Fouquet.

– Pas du tout; on appellerait cela de la coquetterie, de la probité. Enfin, puisque vous avez terminé avec ce Vanel, puisque vous vous êtes privé du bonheur de le terrasser en lui reniant votre parole, puisque vous avez donné contre vous la seule arme qui puisse nous perdre…

– Oh! mon ami, dit Fouquet avec tristesse, vous voilà comme le précepteur philosophe dont nous parlait l’autre jour La Fontaine… Il voit que l’enfant se noie et lui fait un discours en trois points.

Aramis sourit.

– Philosophe, oui; précepteur, oui; enfant qui se noie, oui; mais enfant qu’on sauvera, vous allez le voir. Et d’abord, parlons affaires.

Fouquet le regarda d’un air étonné.

– Est-ce que vous ne m’avez pas naguère confié certain projet d’une fête à Vaux?

– Oh! dit Fouquet, c’était dans le bon temps!

– Une fête à laquelle, je crois, le roi s’était invité de lui-même?

– Non, mon cher prélat; une fête à laquelle M. Colbert avait conseillé au roi de s’inviter.

– Ah! oui, comme étant une fête trop coûteuse pour que vous ne vous y ruinassiez point.

– C’est cela. Dans le bon temps, comme je vous disais tout à l’heure, j’avais cet orgueil de montrer à mes ennemis la fécondité de mes ressources; je tenais à l’honneur de les frapper d’épouvante en créant des millions là où ils n’avaient vu que des banqueroutes possibles. Mais, aujourd’hui, je compte avec l’État, avec le roi, avec moi-même; aujourd’hui, je vais devenir l’homme de la lésine; je saurai prouver au monde que j’agis sur des deniers comme sur des sacs de pistoles, et, à partir de demain, mes équipages vendus, mes maisons en gage, ma dépense suspendue…

– À partir de demain, interrompit Aramis tranquillement, vous allez, mon cher ami, vous occuper sans relâche de cette belle fête de Vaux, qui doit être citée un jour parmi les héroïques magnificences de votre beau temps.

– Vous êtes fou, chevalier d’Herblay.

– Moi? Vous ne le pensez pas.

– Comment! Mais savez-vous ce que peut coûter une fête, la plus simple du monde, à Vaux? Quatre à cinq millions.

– Je ne vous parle pas de la plus simple du monde, mon cher surintendant.

– Mais, puisque la fête est donnée au roi, répondit Fouquet, qui se méprenait sur la pensée d’Aramis, elle ne peut être simple.

– Justement, elle doit être de la plus grande magnificence.

– Alors, je dépenserai dix à douze millions.

– Vous en dépenserez vingt s’il le faut, dit Aramis sans émotion.

– Où les prendrais-je? s’écria Fouquet.

– Cela me regarde, monsieur le surintendant, et ne concevez pas un instant d’inquiétude. L’argent sera plus vite à votre disposition que vous n’aurez arrêté le projet de votre fête.

– Chevalier! chevalier! dit Fouquet saisi de vertige, où m’entraînez vous?

– De l’autre côté du gouffre où vous alliez tomber, répliqua l’évêque de Vannes. Accrochez-vous à mon manteau; n’ayez pas peur.

– Que ne m’aviez-vous dit cela plus tôt, Aramis! Un jour s’est présenté où, avec un million, vous m’auriez sauvé.

– Tandis que, aujourd’hui… Tandis que, aujourd’hui, j’en donnerais vingt, dit le prélat. Eh bien! soit!… Mais la raison est simple, mon ami: le jour dont vous parlez, je n’avais pas à ma disposition le million nécessaire. Aujourd’hui j’aurai facilement les vingt millions qu’il me faut.

– Dieu vous entende et me sauve!

Aramis se reprit à sourire étrangement comme d’habitude.

– Dieu m’entend toujours, moi, dit-il; cela dépend peut-être de ce que je le prie très haut.

– Je m’abandonne à vous sans réserve, murmura Fouquet.

– Oh! je ne l’entends pas ainsi. C’est moi qui suis à vous sans réserve. Aussi, vous qui êtes l’esprit le plus fin, le plus délicat et le plus ingénieux, vous ordonnerez toute la fête jusqu’au moindre détail. Seulement…

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