Alexandre Dumas - Le vicomte de Bragelonne Tome IV

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Le vicomte de Bragelonne Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Dernière page de l'histoire des quatre amis, d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis… Le règne de Louis XIV commence, chacun a vieilli et évolué, mais conserve sa personnalité d'autrefois. Dans ce livre, le héros est le vicomte de Bragelonne, qui n'est autre que le fils d'Athos, mais les anciens mousquetaires ne sont jamais loin quand il s'agit d'intrigues et d'aventures…

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D’Artagnan et Aramis se regardèrent, admirant le mystérieux travail que cet homme avait opéré depuis peu d’années.

Colbert les comprit, et fut touché par cette flatterie, la meilleure de toutes.:

– Si nous ne le savions pas en France, dit d’Artagnan, hors de France on le sait encore moins.

– Voilà pourquoi je disais à M. l’ambassadeur, fit Colbert, que l’Espagne promettant sa neutralité, l’Angleterre nous aidant…

– Si l’Angleterre vous aide, dit Aramis, je m’engage pour la neutralité de l’Espagne.

– Touchez là, se hâta de dire Colbert avec sa brusque bonhomie. Et, à propos de l’Espagne, vous n’avez pas la Toison d’or, monsieur d’Alaméda. J’entendais le roi dire l’autre jour qu’il aimerait à vous voir porter le grand cordon de Saint-Michel.

Aramis s’inclina.

«Oh! pensa d’Artagnan, et Porthos qui n’est plus là! Que d’aunes de rubans pour lui dans ces largesses! Bon Porthos!»

– Monsieur d’Artagnan, reprit Colbert, à nous deux. Vous aurez, je le parie, du goût pour mener les mousquetaires en Hollande. Savez-vous nager?

Et il se mit à rire comme un homme agité de belle humeur.

– Comme une anguille, répliqua d’Artagnan.

– Ah! c’est qu’on a de rudes traversées de canaux et de marécages, là-bas, monsieur d’Artagnan, et les meilleurs nageurs s’y noient.

– C’est mon état, répondit le mousquetaire, de mourir pour Sa Majesté. Seulement, comme il est rare qu’à la guerre on trouve beaucoup d’eau sans un peu de feu, je vous déclare à l’avance que je ferai mon possible pour choisir le feu. Je me fais vieux, l’eau me glace; le feu réchauffe, monsieur Colbert.

Et d’Artagnan fut si beau de vigueur et de fierté juvénile en prononçant ces paroles, que Colbert, à son tour, ne put s’empêcher de l’admirer.

D’Artagnan s’aperçut de l’effet qu’il avait produit. Il se rappela que le bon marchand est celui qui fait priser haut sa marchandise lorsqu’elle a de la valeur. Il prépara donc son prix d’avance.

– Ainsi, dit Colbert, nous allons en Hollande?

– Oui, répliqua d’Artagnan; seulement…

– Seulement?… fit Colbert.

– Seulement, répéta d’Artagnan, il y a dans tout la question d’intérêt et la question d’amour-propre. C’est un beau traitement que celui de capitaine de mousquetaires; mais, notez ceci: nous avons maintenant les gardes du roi et la maison militaire du roi. Un capitaine des mousquetaires doit, ou commander à tout cela, et alors il absorberait cent mille livres par an pour frais de représentation et de table…

– Supposez-vous, par hasard, que le roi marchande avec vous? dit Colbert.

– Eh! monsieur, vous ne m’avez pas compris, répliqua d’Artagnan, sûr d’avoir emporté la question d’intérêt; je vous disais que moi, vieux capitaine, autrefois chef de la garde du roi, ayant le pas sur les maréchaux de France, je me vis, un jour de tranchée, deux égaux, le capitaine des gardes et le colonel commandant les Suisses. Or, à aucun prix, je ne souffrirais cela. J’ai de vieilles habitudes, j’y tiens.

Colbert sentit le coup. Il y était préparé, d’ailleurs.

– J’ai pensé à ce que vous me disiez tout à l’heure, répondit-il.

– À quoi, monsieur?

– Nous parlions des canaux et des marais où l’on se noie.

– Eh bien?

– Eh bien! si l’on se noie, c’est faute d’un bateau, d’une planche, d’un bâton.

– D’un bâton si court qu’il soit, dit d’Artagnan.

– Précisément, fit Colbert. Aussi, je ne connais pas d’exemple qu’un maréchal de France se soit jamais noyé.

D’Artagnan pâlit de joie, et, d’une voix mal assurée:

– On serait bien fier de moi dans mon pays, dit-il, si j’étais maréchal de France; mais il faut avoir commandé en chef une expédition pour obtenir le bâton.

– Monsieur, lui dit Colbert, voici dans ce carnet, que vous méditerez, un plan de campagne que vous aurez à faire observer au corps de troupes que le roi met sous vos ordres pour la campagne, au printemps prochain.

D’Artagnan prit le livre en tremblant, et ses doigts rencontrant ceux de Colbert, le ministre serra loyalement la main du mousquetaire.

– Monsieur, lui dit-il, nous avions tous deux une revanche à prendre l’un sur l’autre. J’ai commencé; à votre tour!

– Je vous fais réparation, monsieur, répondit d’Artagnan, et vous supplie de dire au roi que la première occasion qui me sera offerte comptera pour une victoire, ou verra ma mort.

– Je fais broder dès à présent, dit Colbert, les fleurs de lis d’or de votre bâton de maréchal.

Le lendemain de ce jour, Aramis, qui partait pour Madrid afin de négocier la neutralité de l’Espagne, vint embrasser d’Artagnan à son hôtel.

– Aimons-nous pour quatre, dit d’Artagnan, nous ne sommes plus que deux.

– Et tu ne me verras peut-être plus, cher d’Artagnan, dit Aramis; si tu savais comme je t’ai aimé! Je suis vieux, je suis éteint, je suis mort.

– Mon ami, dit d’Artagnan, tu vivras plus que moi, la diplomatie t’ordonne de vivre; mais, moi, l’honneur me condamne à mort.

– Bah! les hommes comme nous, monsieur le maréchal, dit Aramis, ne meurent que rassasiés, de joie et de gloire.

– Ah! répliqua d’Artagnan avec un triste sourire, c’est qu’à présent je ne me sens plus d’appétit, monsieur le duc.

Ils s’embrassèrent encore, et, deux heures après, ils étaient séparés.

Chapitre CCLXVIII – La mort de M. d'Artagnan

Contrairement à ce qui arrive toujours, soit en politique, soit en morale, chacun tint ses promesses et fit honneur à ses engagements.

Le roi appela M. de Guiche et chassa M. le chevalier de Lorraine; de telle façon que Monsieur en fit une maladie.

Madame partit pour Londres, où elle s’appliqua si bien à faire goûter à Charles II, son frère, les conseils politiques de Mlle de Kéroualle, que l’alliance entre la France et l’Angleterre fut signée, et que les vaisseaux anglais lestés par quelques millions d’or français, firent une terrible campagne contre les flottes des Provinces-Unies.

Charles II avait promis à Mlle de Kéroualle un peu de reconnaissance pour ses bons conseils: il la fit duchesse de Portsmouth.

Colbert avait promis au roi des vaisseaux, des munitions et des victoires. Il tint parole, comme on sait.

Enfin Aramis, celui de tous sur les promesses duquel on pouvait le moins compter, écrivit à Colbert la lettre suivante, au sujet des négociations dont il s’était chargé à Madrid:

«Monsieur Colbert,

«J’ai l’honneur de vous expédier le R.P. d’Oliva, général par intérim de la Société de Jésus, mon successeur provisoire.

«Le révérend père vous expliquera, monsieur Colbert, que je garde la direction de toutes les affaires de l’ordre qui concernent la France et l’Espagne; mais que je ne veux pas conserver le titre de général, qui jetterait trop de lumière sur la marche des négociations dont Sa Majesté Catholique veut bien me charger. Je reprendrai ce titre par l’ordre de Sa Majesté quand les travaux que j’ai entrepris, de concert avec vous, pour la plus grande gloire de Dieu et de son Église, seront menés à bonne fin.

«Le R.P. d’Oliva vous instruira aussi, monsieur, du consentement que donne Sa Majesté Catholique à la signature d’un traité qui assure la neutralité de l’Espagne, dans le cas d’une guerre entre la France et les Provinces-Unies.

«Ce consentement serait valable, même si l’Angleterre, au lieu de se porter active, se contentait de demeurer neutre.

«Quant au Portugal, dont nous avions parlé vous et moi, monsieur, je puis vous assurer qu’il contribuera de toutes ses ressources à aider le roi Très Chrétien dans sa guerre.

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