Alexandre Dumas - Le vicomte de Bragelonne Tome IV

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Le vicomte de Bragelonne Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Dernière page de l'histoire des quatre amis, d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis… Le règne de Louis XIV commence, chacun a vieilli et évolué, mais conserve sa personnalité d'autrefois. Dans ce livre, le héros est le vicomte de Bragelonne, qui n'est autre que le fils d'Athos, mais les anciens mousquetaires ne sont jamais loin quand il s'agit d'intrigues et d'aventures…

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– Nous avons Mlle de Kéroualle pour traiter cette question-là, repartit Madame.

– Votre seconde condition, je vous prie, pour partir, ma sœur?

– Le consentement de Monsieur, mon mari.

– Vous l’allez avoir.

– Alors, je suis partie, mon frère.

En écoutant ces mots, Louis XIV se retourna vers le coin de la salle où se trouvaient Colbert et Aramis avec d’Artagnan, et il fit avec son ministre un signe affirmatif.

Colbert brisa alors la conversation au point où elle se trouvait et dit à Aramis:

– Monsieur l’ambassadeur, voulez-vous que nous parlions affaires?

D’Artagnan s’éloigna aussitôt par discrétion.

Il se dirigea vers la cheminée, à portée d’entendre ce que le roi allait dire à Monsieur, lequel, plein d’inquiétude, venait à sa rencontre.

Le visage du roi était animé. Sur son front se lisait une volonté dont l’expression redoutable ne rencontrait déjà plus de contradiction en France, et ne devait bientôt plus en rencontrer en Europe.

– Monsieur, dit le roi à son frère, je ne suis pas content de M. le chevalier de Lorraine. Vous, qui lui faites l’honneur de le protéger, conseillez-lui de voyager pendant quelques mois.

Ces mots tombèrent avec le fracas d’une avalanche sur Monsieur, qui adorait ce favori et concentrait en lui toutes les tendresses.

Il s’écria:

– En quoi le chevalier a-t-il pu déplaire à Votre Majesté?

Il lança un furieux regard à Madame.

– Je vous dirai cela quand il sera parti, répliqua le roi impassible. Et aussi quand Madame, que voici, aura passé en Angleterre.

– Madame en Angleterre! murmura Monsieur saisi de stupeur.

– Dans huit jours, mon frère, continua le roi, tandis que, nous deux, nous irons où je vous dirai.

Et le roi tourna les talons après avoir souri à son frère pour adoucir l’amertume de ces deux nouvelles.

Pendant ce temps-là, Colbert causait toujours avec M. le duc d’Alaméda.

– Monsieur, dit Colbert à Aramis, voici le moment de nous entendre. Je vous ai raccommodé avec le roi, et je devais bien cela à un homme de votre mérite; mais, comme vous m’avez quelquefois témoigné de l’amitié, l’occasion s’offre de m’en donner une preuve. Vous êtes d’ailleurs plus Français qu’Espagnol. Aurons-nous, répondez-moi franchement, la neutralité de l’Espagne, si nous entreprenons contre les Provinces-Unies?

– Monsieur, répliqua Aramis, l’intérêt de l’Espagne est bien clair. Brouiller avec l’Europe les Provinces-Unies contre lesquelles subsiste l’ancienne rancune de leur liberté conquise, c’est notre politique; mais le roi de France est allié des Provinces-Unies. Vous n’ignorez pas ensuite que ce serait une guerre maritime, et que la France n’est pas, je crois, en état de la faire avec avantage.

Colbert, se retournant à ce moment, vit d’Artagnan qui cherchait un interlocuteur pendant les apartés du roi et de Monsieur.

Il l’appela.

Et tout bas à Aramis:

– Nous pouvons causer avec M. d’Artagnan, dit-il.

– Oh! certes, répondit l’ambassadeur.

– Nous étions à dire, M. d’Alaméda et moi, fit Colbert, que la guerre avec les Provinces-Unies serait une guerre maritime.

– C’est évident, répondit le mousquetaire.

– Et qu’en pensez-vous, monsieur d’Artagnan?

– Je pense que, pour faire cette guerre maritime, il nous faudrait une bien grosse armée de terre.

– Plaît-il? fit Colbert qui croyait avoir mal entendu.

– Pourquoi une armée de terre? dit Aramis.

– Parce que le roi sera battu sur mer s’il n’a pas les Anglais avec lui, et que, battu sur mer, il sera vite envahi, soit par les Hollandais dans les ports, soit par les Espagnols sur terre.

– L’Espagne neutre? dit Aramis.

– Neutre tant que le roi sera le plus fort, repartit d’Artagnan.

Colbert admira cette sagacité, qui ne touchait jamais à une question sans l’éclairer à fond.

Aramis sourit. Il savait trop que, en fait de diplomates, d’Artagnan ne reconnaissait pas de maître.

Colbert, qui, comme tous les hommes d’orgueil, caressait sa fantaisie avec une certitude de succès, reprit la parole:

– Qui vous dit, monsieur d’Artagnan, que le roi n’a pas de marine?

– Oh! je ne me suis pas occupé de ces détails, répliqua le capitaine. Je suis un médiocre homme de mer. Comme tous les gens nerveux, je hais la mer, j’ai idée qu’avec des vaisseaux, la France étant un port de mer à deux cents têtes, on aurait des marins.

Colbert tira de sa poche un petit carnet oblong, divisé en deux colonnes. Sur la première, étaient des noms de vaisseaux; sur la seconde, des chiffres résumant le nombre de canons et d’hommes qui équipaient ces vaisseaux.

– J’ai eu la même idée que vous, dit-il à d’Artagnan, et je me suis fait faire un relevé des vaisseaux, que nous avons additionnés. Trente-cinq vaisseaux.

– Trente-cinq vaisseaux! C’est impossible! s’écria d’Artagnan.

– Quelque chose comme deux mille pièces de canon, fit Colbert. C’est ce que le roi possède en ce moment. Avec trente-cinq vaisseaux on fait trois escadres, mais j’en veux cinq.

– Cinq! s’écria Aramis.

– Elles seront à flot avant la fin de l’année, messieurs; le roi aura cinquante vaisseaux de ligne. On lutte avec cela, n’est-ce pas?

– Faire des vaisseaux, dit d’Artagnan, c’est difficile, mais possible. Quant à les armer, comment faire? En France, il n’y a ni fonderies, ni chantiers militaires.

– Bah! répondit Colbert d’un air épanoui, depuis un an et demi, j’ai installé tout cela, vous ne savez donc pas? Connaissez-vous M. d’Infreville?

– D’Infreville? répliqua d’Artagnan; non.

– C’est un homme que j’ai découvert. Il a une spécialité, il sait faire travailler des ouvriers. C’est lui qui, à Toulon, fait fondre des canons et tailler des bois de Bourgogne. Et puis, vous n’allez peut-être pas croire ce que je vais vous dire, monsieur l’ambassadeur: j’ai eu encore une idée.

– Oh! monsieur, fit Aramis civilement, je vous crois toujours.

– Figurez-vous que, spéculant sur le caractère des Hollandais nos alliés, je me suis dit: Ils sont marchands, ils sont amis avec le roi, ils seront heureux de vendre à Sa Majesté ce qu’ils fabriquent pour eux-mêmes. Donc, plus on achète… Ah! il faut que j’ajoute ceci: J’ai Forant… Connaissez-vous Forant, d’Artagnan?

Colbert s’oubliait. Il appelait le capitaine d’Artagnan tout court, comme le roi. Mais le capitaine sourit.

– Non, répliqua-t-il, je ne le connais pas.

– C’est encore un homme que j’ai découvert, une spécialité pour acheter. Ce Forant m’a acheté trois-cent cinquante mille livres de fer en boulets, deux-cent mille livres de poudre, douze chargements de bois du Nord, des mèches, des grenades, du brai, du goudron, que sais-je, moi? avec une économie de sept pour cent sur ce que me coûteraient toutes ces choses fabriquées en France.

– C’est une idée, répondit d’Artagnan, de faire fondre des boulets hollandais qui retourneront aux Hollandais.

– N’est-ce pas? avec perte.

Et Colbert se mit à rire d’un gros rire sec. Il était ravi de sa plaisanterie.

– De plus, ajouta-t-il, ces mêmes Hollandais font au roi, en ce moment, six vaisseaux sur le modèle des meilleurs de leur marine. Destouches… Ah! vous ne connaissez pas Destouches, peut-être?

– Non, monsieur.

– C’est un homme qui a le coup d’œil assez singulièrement sûr pour dire, quand il sort un navire sur l’eau, quels sont les défauts et les qualités de ce navire. C’est précieux cela, savez-vous! La nature est vraiment bizarre. Eh bien! ce Destouches m’a paru devoir être un homme utile dans un port, et il surveille la construction de six vaisseaux de soixante-dix-huit que les Provinces font construire pour Sa Majesté. Il résulte de tout cela, mon cher monsieur d’Artagnan, que le roi, s’il voulait se brouiller avec les Provinces, aurait une bien jolie flotte. Or, vous savez mieux que personne si l’armée de terre est bonne.

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