Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome I
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– Oh! voilà ce que je craignais! dit Morrel.
– Mon père! mon père! au nom du Ciel! s’écria le jeune homme, pourquoi ces armes?
– Maximilien, répondit Morrel en regardant fixement son fils, tu es un homme, et un homme d’honneur; viens, je vais te le dire.»
Et Morrel monta d’un pas assuré à son cabinet tandis que Maximilien le suivait en chancelant.
Morrel ouvrit la porte et la referma derrière son fils; puis il traversa l’antichambre, s’approcha du bureau déposa ses pistolets sur le coin de la table, et montra du bout du doigt à son fils un registre ouvert.
Sur ce registre était consigné l’état exact de la situation.
Morrel avait à payer dans une demi-heure deux cent quatre-vingt-sept mille cinq cents francs.
Il possédait en tout quinze mille deux cent cinquante-sept francs.
«Lis», dit Morrel.
Le jeune homme lut et resta un moment comme écrasé.
Morrel ne disait pas une parole: qu’aurait-il pu dire qui ajoutât à l’inexorable arrêt des chiffres?
«Et vous avez tout fait, mon père, dit au bout d’un instant le jeune homme, pour aller au-devant de ce malheur?
– Oui, répondit Morrel.
– Vous ne comptez sur aucune rentrée?
– Sur aucune.
– Vous avez épuisé toutes vos ressources?
– Toutes.
– Et dans une demi-heure, dit Maximilien d’une voix sombre, notre nom est déshonoré. Le sang lave le déshonneur, dit Morrel.
– Vous avez raison, mon père, et je vous comprends.»
Puis, étendant la main vers les pistolets:
«Il y en a un pour vous et un pour moi, dit-il; merci!»
Morrel lui arrêta la main.
«Et ta mère… et ta sœur…, qui les nourrira?»
Un frisson courut par tout le corps du jeune homme.
«Mon père, dit-il, songez-vous que vous me dites de vivre?
– Oui, je te le dis, reprit Morrel, car c’est ton devoir; tu as l’esprit calme, fort, Maximilien… Maximilien, tu n’es pas un homme ordinaire; je ne te commande rien, je ne t’ordonne rien, seulement je te dis: Examine ta situation comme si tu y étais étranger, et juge-la toi-même.»
Le jeune homme réfléchit un instant, puis une expression de résignation sublime passa dans ses yeux; seulement il ôta, d’un mouvement lent et triste, son épaulette et sa contre-épaulette, insignes de son grade.
«C’est bien, dit-il en tendant la main à Morrel, mourez en paix, mon père! je vivrai.»
Morrel fit un mouvement pour se jeter aux genoux de son fils. Maximilien l’attira à lui, et ces deux nobles cœurs battirent un instant l’un contre l’autre.
«Tu sais qu’il n’y a pas de ma faute?» dit Morrel.
Maximilien sourit.
«Je sais, mon père, que vous êtes le plus honnête homme que j’aie jamais connu.
– C’est bien, tout est dit: maintenant retourne près de ta mère et de ta sœur.
– Mon père, dit le jeune homme en fléchissant le genou, bénissez-moi!»
Morrel saisit la tête de son fils entre ses deux mains, l’approcha de lui, et, y imprimant plusieurs fois ses lèvres:
«Oh! oui, oui, dit-il, je te bénis en mon nom et au nom de trois générations d’hommes irréprochables; écoute donc ce qu’ils disent par ma voix: l’édifice que le malheur a détruit, la Providence peut le rebâtir. En me voyant mort d’une pareille mort, les plus inexorables auront pitié de toi; à toi peut-être on donnera le temps qu’on m’aurait refusé; alors tâche que le mot infâme ne soit pas prononcé; mets-toi à l’œuvre, travaille, jeune homme, lutte ardemment et courageusement: vis, toi, ta mère et ta sœur, du strict nécessaire afin que, jour par jour le bien de ceux à qui je dois s’augmente et fructifie entre tes mains. Songe que ce sera un beau jour, un grand jour, un jour solennel que celui de la réhabilitation, le jour où, dans ce même bureau, tu diras: Mon père est mort parce qu’il ne pouvait pas faire ce que je fais aujourd’hui; mais il est mort tranquille et calme, parce qu’il savait en mourant que je le ferais.
– Oh! mon père, mon père, s’écria le jeune homme, si cependant vous pouviez vivre!
– Si je vis, tout change; si je vis, l’intérêt se change en doute, la pitié en acharnement; si je vis, je ne suis plus qu’un homme qui a manqué à sa parole, qui a failli à ses engagements, je ne suis plus qu’un banqueroutier enfin. Si je meurs, au contraire, songes-y, Maximilien, mon cadavre n’est plus que celui d’un honnête homme malheureux. Vivant, mes meilleurs amis évitent ma maison; mort, Marseille tout entier me suit en pleurant jusqu’à ma dernière demeure; vivant, tu as honte de mon nom; mort, tu lèves la tête et tu dis:
«- Je suis le fils de celui qui s’est tué, parce que, pour la première fois, il a été forcé de manquer à sa parole.»
Le jeune homme poussa un gémissement, mais il parut résigné. C’était la seconde fois que la conviction rentrait non pas dans son cœur, mais dans son esprit.
«Et maintenant, dit Morrel, laisse-moi seul et tâche d’éloigner les femmes.
– Ne voulez-vous pas revoir ma sœur?» demanda Maximilien.
Un dernier et sourd espoir était caché pour le jeune homme dans cette entrevue, voilà pourquoi il la proposait. M. Morrel secoua la tête.
«Je l’ai vue ce matin, dit-il, et je lui ai dit adieu.
– N’avez-vous pas quelque recommandation particulière à me faire, mon père? demanda Maximilien d’une voix altérée.
– Si fait, mon fils, une recommandation sacrée.
– Dites, mon père.
– La maison Thomson et French est la seule qui, par humanité, par égoïsme peut-être, mais ce n’est pas à moi à lire dans le cœur des hommes, a eu pitié de moi. Son mandataire, celui qui, dans dix minutes, se présentera pour toucher le montant d’une traite de deux cent quatre-vingt-sept mille cinq cents francs, je ne dirai pas m’a accordé, mais m’a offert trois mois. Que cette maison soit remboursée la première, mon fils, que cet homme te soit sacré.
– Oui, mon père, dit Maximilien.
– Et maintenant encore une fois adieu, dit Morrel, va, va, j’ai besoin d’être seul; tu trouveras mon testament dans le secrétaire de ma chambre à coucher.»
Le jeune homme resta debout, inerte, n’ayant qu’une force de volonté, mais pas d’exécution.
«Écoute, Maximilien, dit son père, suppose que je sois soldat comme toi, que j’aie reçu l’ordre d’emporter une redoute, et que tu saches que je doive être tué en l’emportant, ne me dirais-tu pas ce que tu me disais tout à l’heure: «Allez, mon père, car vous vous déshonorez en restant, et mieux vaut la mort que la «honte!»
– Oui, oui, dit le jeune homme, oui.»
Et, serrant convulsivement Morrel dans ses bras:
«Allez, mon père», dit-il.
Et il s’élança hors du cabinet.
Quand son fils fut sorti, Morrel resta un instant debout et les yeux fixés sur la porte; puis il allongea la main, trouva le cordon d’une sonnette et sonna.
Au bout d’un instant, Coclès parut.
Ce n’était plus le même homme; ces trois jours de conviction l’avaient brisé. Cette pensée: la maison Morrel va cesser ses paiements, le courbait vers la terre plus que ne l’eussent fait vingt autres années sur sa tête.
«Mon bon Coclès, dit Morrel avec un accent dont il serait impossible de rendre l’expression, tu vas rester dans l’antichambre. Quand ce monsieur qui est déjà venu il y a trois mois, tu le sais, le mandataire de la maison Thomson et French, va venir, tu l’annonceras.»
Coclès ne répondit point; il fit un signe de tête, alla s’asseoir dans l’antichambre et attendit.
Morrel retomba sur sa chaise; ses yeux se portèrent vers la pendule: il lui restait sept minutes, voilà tout; l’aiguille marchait avec une rapidité incroyable; il lui semblait qu’il la voyait aller.
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