Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome I

Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome I» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le compte de Monte-Cristo Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le compte de Monte-Cristo Tome I»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

Le compte de Monte-Cristo Tome I — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le compte de Monte-Cristo Tome I», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Oui, répondit celui-ci d’une voix sourde, c’est M. Edmond et Mlle Mercédès.

– Ah! voyez-vous! dit Caderousse, et moi qui ne les reconnaissais pas! Ohé! Dantès! ohé! la belle fille! venez par ici un peu, et dites-nous à quand la noce, car voici M. Fernand qui est si entêté qu’il ne veut pas nous le dire.

– Veux-tu te taire! dit Danglars, affectant de retenir Caderousse, qui, avec la ténacité des ivrognes, penchait hors du berceau; tâche de te tenir debout et laisse les amoureux s’aimer tranquillement. Tiens, regarde M. Fernand, et prends exemple: il est raisonnable, lui.»

Peut-être Fernand, poussé à bout, aiguillonné par Danglars comme le taureau par les banderilleros, allait-il enfin s’élancer, car il s’était déjà levé et semblait se ramasser sur lui-même pour bondir sur son rival; mais Mercédès, riante et droite, leva sa belle tête et fit rayonner son clair regard; alors Fernand se rappela la menace qu’elle avait faite, de mourir si Edmond mourait, et il retomba tout découragé sur son siège.

Danglars regarda successivement ces deux hommes: l’un abruti par l’ivresse, l’autre dominé par l’amour.

«Je ne tirerai rien de ces niais-là, murmura-t-il, et j’ai grand-peur d’être ici entre un ivrogne et un poltron: voici un envieux qui se grise avec du vin, tandis qu’il devrait s’enivrer de fiel; voici un grand imbécile à qui on vient de prendre sa maîtresse sous son nez et qui se contente de pleurer et de se plaindre comme un enfant. Et cependant, cela vous a des yeux flamboyants comme ces Espagnols, ces Siciliens et ces Calabrais, qui se vengent si bien; cela vous a des poings à écraser une tête de bœuf aussi sûrement que le ferait la masse d’un boucher. Décidément, le destin d’Edmond l’emporte; il épousera la belle fille, il sera capitaine et se moquera de nous; à moins que… un sourire livide se dessina sur les lèvres de Danglars – à moins que je ne m’en mêle, ajouta-t-il.

– Holà! continuait de crier Caderousse à moitié levé et les poings sur la table, holà! Edmond! tu ne vois donc pas les amis, ou est-ce que tu es déjà trop fier pour leur parler?

– Non, mon cher Caderousse, répondit Dantès, je ne suis pas fier, mais je suis heureux, et le bonheur aveugle, je crois, encore plus que la fierté.

– À la bonne heure! voilà une explication, dit Caderousse. Eh! bonjour, madame Dantès.»

Mercédès salua gravement.

«Ce n’est pas encore mon nom, dit-elle, et dans mon pays cela porte malheur, assure-t-on, d’appeler les filles du nom de leur fiancé avant que ce fiancé soit leur mari; appelez-moi donc Mercédès, je vous prie.

– Il faut lui pardonner, à ce bon voisin Caderousse, dit Dantès, il se trompe de si peu de chose!

– Ainsi, la noce va avoir lieu incessamment monsieur Dantès? dit Danglars en saluant les deux jeunes gens.

– Le plus tôt possible, monsieur Danglars; aujourd’hui tous les accords chez le papa Dantès, et demain ou après-demain, au plus tard, le dîner des fiançailles, ici, à la Réserve. Les amis y seront, je l’espère; c’est vous dire que vous êtes invité, monsieur Danglars; c’est te dire que tu en es, Caderousse.

– Et Fernand, dit Caderousse en riant d’un rire pâteux, Fernand en est-il aussi?

– Le frère de ma femme est mon frère, dit Edmond, et nous le verrions avec un profond regret, Mercédès et moi, s’écarter de nous dans un pareil moment.»

Fernand ouvrit la bouche pour répondre; mais la voix expira dans sa gorge, et il ne put articuler un seul mot.

«Aujourd’hui les accords, demain ou après-demain les fiançailles… diable! vous êtes bien pressé, capitaine.

– Danglars, reprit Edmond en souriant, je vous dirai comme Mercédès disait tout à l’heure à Caderousse: ne me donnez pas le titre qui ne me convient pas encore, cela me porterait malheur.

– Pardon, répondit Danglars; je disais donc simplement que vous paraissiez bien pressé; que diable! nous avons le temps: le Pharaon ne se remettra guère en mer avant trois mois.

– On est toujours pressé d’être heureux, monsieur Danglars, car lorsqu’on a souffert longtemps on a grand-peine à croire au bonheur. Mais ce n’est pas l’égoïsme seul qui me fait agir: il faut que j’aille à Paris.

– Ah! vraiment! à Paris: et c’est la première fois que vous y allez, Dantès?

– Oui.

– Vous y avez affaire?

– Pas pour mon compte: une dernière commission de notre pauvre capitaine Leclère à remplir; vous comprenez, Danglars, c’est sacré. D’ailleurs soyez tranquille, je ne prendrai que le temps d’aller et revenir.

– Oui, oui, je comprends», dit tout haut Danglars.

Puis tout bas:

«À Paris, pour remettre à son adresse sans doute la lettre que le grand maréchal lui a donnée. Pardieu! cette lettre me fait pousser une idée, une excellente idée! Ah! Dantès, mon ami, tu n’es pas encore couché au registre du Pharaon sous le numéro 1.»

Puis se retournant vers Edmond, qui s’éloignait déjà:

«Bon voyage! lui cria-t-il.

– Merci», répondit Edmond en retournant la tête et en accompagnant ce mouvement d’un geste amical.

Puis les deux amants continuèrent leur route, calmes et joyeux comme deux élus qui montent au ciel.

IV. Complot.

Danglars suivit Edmond et Mercédès des yeux jusqu’à ce que les deux amants eussent disparu à l’un des angles du fort Saint-Nicolas; puis, se retournant alors, il aperçut Fernand, qui était retombé pâle et frémissant sur sa chaise, tandis que Caderousse balbutiait les paroles d’une chanson à boire.

«Ah çà! mon cher monsieur, dit Danglars à Fernand, voilà un mariage qui ne me paraît pas faire le bonheur de tout le monde!

– Il me désespère, dit Fernand.

– Vous aimiez donc Mercédès?

– Je l’adorais!

– Depuis longtemps?

– Depuis que nous nous connaissons, je l’ai toujours aimée.

– Et vous êtes là à vous arracher les cheveux, au lieu de chercher remède à la chose! Que diable! je ne croyais pas que ce fût ainsi qu’agissaient les gens de votre nation.

– Que voulez-vous que je fasse? demanda Fernand.

– Et que sais-je, moi? Est-ce que cela me regarde? Ce n’est pas moi, ce me semble, qui suis amoureux de Mlle Mercédès, mais vous. Cherchez, dit l’Évangile, et vous trouverez.

– J’avais trouvé déjà.

– Quoi?

– Je voulais poignarder l’homme , mais la femme m’a dit que s’il arrivait malheur à son fiancé, elle se tuerait.

– Bah! on dit ces choses-là, mais on ne les fait point.

– Vous ne connaissez point Mercédès, monsieur: du moment où elle a menacé, elle exécuterait.

– Imbécile! murmura Danglars: qu’elle se tue ou non, que m’importe, pourvu que Dantès ne soit point capitaine.

– Et avant que Mercédès meure, reprit Fernand avec l’accent d’une immuable résolution, je mourrais moi-même.

– En voilà de l’amour! dit Caderousse d’une voix de plus en plus avinée; en voilà, ou je ne m’y connais plus!

– Voyons, dit Danglars, vous me paraissez un gentil garçon, et je voudrais, le diable m’emporte! vous tirer de peine; mais…

– Oui, dit Caderousse, voyons.

– Mon cher, reprit Danglars, tu es aux trois quarts ivres: achève la bouteille, et tu le seras tout à fait. Bois, et ne te mêle pas de ce que nous faisons: pour ce que nous faisons il faut avoir toute sa tête.

– Moi ivre? dit Caderousse, allons donc! J’en boirais encore quatre, de tes bouteilles, qui ne sont pas plus grandes que des bouteilles d’eau de Cologne! Père Pamphile, du vin!»

Et pour joindre la preuve à la proposition, Caderousse frappa avec son verre sur la table.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le compte de Monte-Cristo Tome I»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le compte de Monte-Cristo Tome I» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le compte de Monte-Cristo Tome I»

Обсуждение, отзывы о книге «Le compte de Monte-Cristo Tome I» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x