Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome I

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Le compte de Monte-Cristo Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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C’était cette supposition qui avait ramené Dantès près du rocher circulaire.

Seulement, cette chose inquiétait Edmond et bouleversait toutes les idées qu’il avait en dynamique: comment avait-on pu, sans employer des forces considérables, hisser ce rocher, qui pesait peut-être cinq ou six milliers, sur l’espèce de base où il reposait?

Tout à coup, une idée vint à Dantès.

«Au lieu de le faire monter, se dit-il, on l’aura fait descendre.»

Et lui-même s’élança au-dessus du rocher, afin de chercher la place de sa base première.

En effet, bientôt il vit qu’une pente légère avait été pratiquée; le rocher avait glissé sur sa base et était venu s’arrêter à l’endroit; un autre rocher, gros comme une pierre de taille ordinaire, lui avait servi de cale; des pierres et des cailloux avaient été soigneusement rajustés pour faire disparaître toute solution de continuité; cette espèce de petit ouvrage en maçonnerie avait été recouvert de terre végétale, l’herbe y avait poussé, la mousse s’y était étendue, quelques semences de myrtes et de lentisques s’y étaient arrêtées, et le vieux rocher semblait soudée au sol.

Dantès enleva avec précaution la terre, et reconnut ou crut reconnaître tout cet ingénieux artifice.

Alors il se mit à attaquer avec sa pioche cette muraille intermédiaire cimentée par le temps.

Après un travail de dix minutes, la muraille céda, et un trou à y fourrer le bras fut ouvert.

Dantès alla couper l’olivier le plus fort qu’il put trouver, le dégarnit de ses branches, l’introduisit dans le trou et en fit un levier.

Mais le roc était à la fois trop lourd et calé trop solidement par le rocher inférieur, pour qu’une force humaine, fût-ce celle d’Hercule lui-même, pût l’ébranler.

Dantès réfléchit alors que c’était cette cale elle-même qu’il fallait attaquer.

Mais par quel moyen?

Dantès jeta les yeux autour de lui, comme font les hommes embarrassés; et son regard tomba sur une corne de mouflon pleine de poudre que lui avait laissée son ami Jacopo.

Il sourit: l’invention infernale allait faire son œuvre.

À l’aide de sa pioche Dantès creusa, entre le rocher supérieur et celui sur lequel il était posé, un conduit de mine comme ont l’habitude de faire les pionniers, lorsqu’ils veulent épargner au bras de l’homme une trop grande fatigue, puis il le bourra de poudre; puis, effilant son mouchoir et le roulant dans le salpêtre, il en fit une mèche.

Le feu mis à cette mèche, Dantès s’éloigna.

L’explosion ne se fit pas attendre: le rocher supérieur fut en un instant soulevé par l’incalculable force, le rocher inférieur vola en éclats; par la petite ouverture qu’avait d’abord pratiquée Dantès, s’échappa tout un monde d’insectes frémissants, et une couleuvre énorme, gardien de ce chemin mystérieux, roula sur ses volutes bleuâtres et disparut.

Dantès s’approcha: le rocher supérieur, désormais sans appui, inclinait vers l’abîme; l’intrépide chercheur en fit le tour, choisit l’endroit le plus vacillant, appuya son levier dans une de ses arêtes et, pareil à Sisyphe, se raidit de toute sa puissance contre le rocher.

Le rocher, déjà ébranlé par la commotion chancela; Dantès redoubla d’efforts: on eût dit un de ces Titans qui déracinaient des montagnes pour faire la guerre au maître des dieux. Enfin le rocher céda, roula, bondit, se précipita et disparut, s’engloutissant dans la mer.

Il laissait découverte une place circulaire, et mettait au jour un anneau de fer scellé au milieu d’une dalle de forme carrée.

Dantès poussa un cri de joie et d’étonnement: jamais plus magnifique résultat n’avait couronné une première tentative.

Il voulut continuer; mais ses jambes tremblaient si fort, mais son cœur battait si violemment, mais un nuage si brûlant passait devant ses yeux, qu’il fut forcé de s’arrêter.

Ce moment d’hésitation eut la durée de l’éclair. Edmond passa son levier dans l’anneau, leva vigoureusement, et la dalle descellée s’ouvrit, découvrant la pente rapide d’une sorte d’escalier qui allait s’enfonçant dans l’ombre d’une grotte de plus en plus obscure.

Un autre se fût précipité, eût poussé des exclamations de joie; Dantès s’arrêta, pâlit, douta.

«Voyons, se dit-il, soyons homme! accoutumé à l’adversité, ne nous laissons pas abattre par une déception; ou sans cela ce serait donc pour rien que j’aurais souffert! Le cœur se brise, lorsque après avoir été dilaté outre mesure par l’espérance à la tiède haleine il rentre et se renferme dans la froide réalité! Faria a fait un rêve: le cardinal Spada n’a rien enfoui dans cette grotte, peut-être même n’y est-il jamais venu, ou, s’il y est venu, César Borgia l’intrépide aventurier, l’infatigable et sombre larron, y est venu après lui, a découvert sa trace, a suivi les mêmes brisées que moi, comme moi a soulevé cette pierre, et, descendu avant moi, ne m’a rien laissé à prendre après lui.»

Il resta un moment immobile, pensif, les yeux fixés sur cette ouverture sombre et continue.

«Or, maintenant que je ne compte plus sur rien, maintenant que je me suis dit qu’il serait insensé de conserver quelque espoir, la suite de cette aventure est pour moi une chose de curiosité, voilà tout.»

Et il demeura encore immobile et méditant.

«Oui, oui, ceci est une aventure à trouver sa place dans la vie mêlée d’ombre et de lumière de ce royal bandit, dans ce tissu d’événements étranges qui composent la trame diaprée de son existence; ce fabuleux événement a dû s’enchaîner invinciblement aux autres choses; oui, Borgia est venu quelque nuit ici, un flambeau d’une main, une épée de l’autre, tandis qu’à vingt pas de lui, au pied de cette roche peut-être, se tenaient, sombres et menaçants, deux sbires interrogeant la terre, l’air et la mer, pendant que leur maître entrait comme je vais le faire, secouant les ténèbres de son bras redoutable et flamboyant.

«Oui; mais des sbires auxquels il aura livré ainsi son secret, qu’en aura fait César? se demanda Dantès.

«Ce qu’on fit, se répondit-il en souriant, des ensevelisseurs d’Alaric, que l’on enterra avec l’enseveli.

«Cependant s’il y était venu, reprit Dantès, il eût retrouvé et pris le trésor; Borgia, l’homme qui comparait l’Italie à un artichaut et qui la mangeait feuille à feuille, Borgia savait trop bien l’emploi du temps pour avoir perdu le sien à replacer ce rocher sur sa base.

«Descendons.»

Alors il descendit, le sourire du doute sur les lèvres, en murmurant ce dernier mot de la sagesse humaine: Peut-être!…

Mais, au lieu des ténèbres qu’il s’était attendu trouver, au lieu d’une atmosphère opaque et viciée, Dantès ne vit qu’une douce lueur décomposée en jour bleuâtre; l’air et la lumière filtraient non seulement par l’ouverture qui venait d’être pratiquée, mais encore par des gerçures de rochers invisibles du sol extérieur, et à travers lesquels on voyait l’azur du ciel où se jouaient les branches tremblotantes des chênes verts et des ligaments épineux et rampants des ronces.

Après quelques secondes de séjour dans cette grotte, dont l’atmosphère plutôt tiède qu’humide, plutôt odorante que fade, était à la température de l’île ce que la lueur bleue était au soleil, le regard de Dantès, habitué, comme nous l’avons dit, aux ténèbres, put sonder les angles les plus reculés de la caverne: elle était de granit dont les facettes pailletées étincelaient comme des diamants.

«Hélas! se dit Edmond en souriant, voilà sans doute tous les trésors qu’aura laissés le cardinal; et ce bon abbé, en voyant en rêve ces murs tout resplendissants, se sera entretenu dans ses riches espérances.» Mais Dantès se rappela les termes du testament, qu’il savait par cœur: «Dans l’angle le plus éloigné de la seconde ouverture», disait ce testament.

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