Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome I

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Le compte de Monte-Cristo Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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«Éclaire-moi donc, animal, dit celui des deux porteurs qui s’était éloigné, ou je ne trouverai jamais ce que je cherche.»

L’homme au falot obéit à l’injonction, quoique, comme on l’a vu, elle fût faite en termes peu convenables.

«Que cherche-t-il donc? se demanda Dantès. Une bêche sans doute.»

Une exclamation de satisfaction indiqua que le fossoyeur avait trouvé ce qu’il cherchait.

«Enfin, dit l’autre, ce n’est pas sans peine.

– Oui, répondit-il, mais il n’aura rien perdu pour attendre.»

À ces mots, il se rapprocha d’Edmond, qui entendit déposer près de lui un corps lourd et retentissant; au même moment, une corde entoura ses pieds d’une vive et douloureuse pression.

«Eh bien, le nœud est-il fait? demanda celui des fossoyeurs qui était resté inactif.

– Et bien fait, dit l’autre; je t’en réponds.

– En ce cas, en route.»

Et la civière soulevée reprit son chemin.

On fit cinquante pas à peu près, puis on s’arrêta pour ouvrir une porte, puis on se remit en route. Le bruit des flots se brisant contre les rochers sur lesquels est bâti le château arrivait plus distinctement à l’oreille de Dantès à mesure que l’on avança.

«Mauvais temps! dit un des porteurs, il ne fera pas bon d’être en mer cette nuit.

– Oui, l’abbé court grand risque d’être mouillé» dit l’autre – et ils éclatèrent de rire.

Dantès ne comprit pas très bien la plaisanterie mais ses cheveux ne s’en dressèrent pas moins sur sa tête.

«Bon, nous voilà arrivés! reprit le premier.

– Plus loin, plus loin, dit l’autre, tu sais bien que le dernier est resté en route, brisé sur les rochers, et que le gouverneur nous a dit le lendemain que nous étions des fainéants.»

On fit encore quatre ou cinq pas en montant toujours, puis Dantès sentit qu’on le prenait par la tête et par les pieds et qu’on le balançait.

«Une, dirent les fossoyeurs.

– Deux.

– Trois!»

En même temps, Dantès se sentit lancé, en effet, dans un vide énorme, traversant les airs comme un oiseau blessé, tombant, tombant toujours avec une épouvante qui lui glaçait le cœur. Quoique tiré en bas par quelque chose de pesant qui précipitait son vol rapide, il lui sembla que cette chute durait un siècle. Enfin, avec un bruit épouvantable, il entra comme une flèche dans une eau glacée qui lui fit pousser un cri, étouffé à l’instant même par l’immersion.

Dantès avait été lancé dans la mer, au fond de laquelle l’entraînait un boulet de trente-six attaché à ses pieds.

La mer est le cimetière du château d’If.

XXI. L’île de Tiboulen.

Dantès étourdi, presque suffoqué, eut cependant la présence d’esprit de retenir son haleine, et, comme sa main droite, ainsi que nous l’avons dit, préparé qu’il était à toutes les chances, tenait son couteau tout ouvert, il éventra rapidement le sac, sortit le bras, puis la tête; mais alors, malgré ses mouvements pour soulever le boulet, il continua de se sentir entraîné; alors il se cambra, cherchant la corde qui liait ses jambes, et, par un effort suprême, il la trancha précisément au moment où il suffoquait; alors, donnant un vigoureux coup de pied, il remonta libre à la surface de la mer, tandis que le boulet entraînait dans ses profondeurs inconnues le tissu grossier qui avait failli devenir son linceul.

Dantès ne prit que le temps de respirer, et replongea une seconde fois; car la première précaution qu’il devait prendre était d’éviter les regards.

Lorsqu’il reparut pour la seconde fois, il était déjà à cinquante pas au moins du lieu de sa chute; il vit au-dessus de sa tête un ciel noir et tempétueux, à la surface duquel le vent balayait quelques nuages rapides, découvrant parfois un petit coin d’azur rehaussé d’une étoile; devant lui s’étendait la plaine sombre et mugissante, dont les vagues commençaient à bouillonner comme à l’approche d’une tempête, tandis que, derrière lui, plus noir que la mer, plus noir que le ciel, montait, comme un fantôme menaçant, le géant de granit, dont la pointe sombre semblait un bras étendu pour ressaisir sa proie; sur la roche la plus haute était un falot éclairant deux ombres.

Il lui sembla que ces deux ombres se penchaient sur la mer avec inquiétude; en effet, ces étranges fossoyeurs devaient avoir entendu le cri qu’il avait jeté en traversant l’espace. Dantès plongea donc de nouveau, et fit un trajet assez long entre deux eaux; cette manœuvre lui était jadis familière, et attirait d’ordinaire autour de lui, dans l’anse du Pharo, de nombreux admirateurs, lesquels l’avaient proclamé bien souvent le plus habile nageur de Marseille.

Lorsqu’il revint à la surface de la mer, le falot avait disparu.

Il fallait s’orienter: de toutes les îles qui entourent le château d’If, Ratonneau et Pomègue sont les plus proches; mais Ratonneau et Pomègue sont habitées; il en est ainsi de la petite île de Daume; l’île la plus sûre était donc celle deTiboulen ou de Lemaire; les Îles de Tiboulen et de Lemaire sont à une lieue du château d’If.

Dantès ne résolut pas moins de gagner une de ces deux îles; mais comment trouver ces îles au milieu de la nuit qui s’épaississait à chaque instant autour de lui!

En ce moment, il vit briller comme une étoile le phare de Planier. En se dirigeant droit sur ce phare, il laissait l’île de Tiboulen un peu à gauche; en appuyant un peu à gauche, il devait donc rencontrer cette île sur son chemin.

Mais, nous l’avons dit, il y avait une lieue au moins du château d’If à cette île.

Souvent, dans la prison, Faria répétait au jeune homme, en le voyant abattu et paresseux:

«Dantès, ne vous laissez pas aller à cet amollissement; vous vous noierez, si vous essayez de vous enfuir, et que vos forces n’aient pas été entretenues»

Sous l’onde lourde et amère, cette parole était venue tinter aux oreilles de Dantès; il avait eu hâte de remonter alors et de fendre les lames pour voir si, effectivement, il n’avait pas perdu de ses forces; il vit avec joie que son inaction forcée ne lui avait rien ôté de sa puissance et de son agilité, et sentit qu’il était toujours maître de l’élément où, tout enfant, il s’était joué.

D’ailleurs la peur, cette rapide persécutrice, doublait la vigueur de Dantès; il écoutait, penché sur la cime des flots, si aucune rumeur n’arrivait jusque lui. Chaque fois qu’il s’élevait à l’extrémité d’une vague, son rapide regard embrassait l’horizon visible et essayait de plonger dans l’épaisse obscurité; chaque flot un peu plus élevé que les autres flots lui semblait une barque à sa poursuite, et alors il redoublait d’efforts, qui l’éloignaient sans doute, mais dont la répétition devait promptement user ses forces.

Il nageait cependant, et déjà le château terrible s’était un peu fondu dans la vapeur nocturne: il ne le distinguait pas mais il le sentait toujours.

Une heure s’écoula pendant laquelle Dantès, exalté par le sentiment de la liberté qui avait envahi toute sa personne, continua de fendre les flots dans la direction qu’il s’était faite.

«Voyons, se disait-il, voilà bientôt une heure que je nage, mais comme le vent m’est contraire j’ai dû perdre un quart de ma rapidité; cependant, à moins que je ne me sois trompé de ligne, je ne dois pas être loin de Tiboulen maintenant… Mais, si je m’étais trompé!»

Un frisson passa par tout le corps du nageur, il essaya de faire un instant la planche pour se reposer; mais la mer devenait de plus en plus forte, et il comprit bientôt que ce moyen de soulagement, sur lequel il avait compté, était impossible.

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