Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome I

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Le compte de Monte-Cristo Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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– Non, merci, ne cherche pas; je n’en ai pas besoin, dit le vieillard essayant de retenir son fils.

– Si fait, si fait, père, indiquez-moi l’endroit.»

Et il ouvrit deux ou trois armoires.

«Inutile… dit le vieillard, il n’y a plus de vin.

– Comment, il n’y a plus de vin! dit en pâlissant à son tour Dantès, regardant alternativement les joues creuses et blêmes du vieillard et les armoires vides, comment, il n’y a plus de vin! Auriez-vous manqué d’argent, mon père?

– Je n’ai manqué de rien, puisque te voilà, dit le vieillard.

– Cependant, balbutia Dantès en essuyant la sueur qui coulait de son front, cependant je vous avais laissé deux cents francs, il y a trois mois, en partant.

– Oui, oui, Edmond, c’est vrai; mais tu avais oublié en partant une petite dette chez le voisin Caderousse; il me l’a rappelée, en me disant que si je ne payais pas pour toi il irait se faire payer chez M. Morrel. Alors, tu comprends, de peur que cela te fît du tort…

– Eh bien?

– Eh bien, j’ai payé, moi.

– Mais, s’écria Dantès, c’était cent quarante francs que je devais à Caderousse!

– Oui, balbutia le vieillard.

– Et vous les avez donnés sur les deux cent francs que je vous avais laissés?»

Le vieillard fit un signe de tête.

«De sorte que vous avez vécu trois mois avec soixante francs! murmura le jeune homme.

– Tu sais combien il me faut peu de chose, dit vieillard.

– Oh! mon Dieu, mon Dieu, pardonnez-moi! s’écria Edmond en se jetant à genoux devant le bonhomme.

– Que fais-tu donc?

– Oh! vous m’avez déchiré le cœur.

– Bah! te voilà, dit le vieillard en souriant; maintenant tout est oublié, car tout est bien.

– Oui, me voilà, dit le jeune homme, me voilà avec un bel avenir et un peu d’argent. Tenez, père, dit-il, prenez, prenez, et envoyez chercher tout de suite quelque chose.»

Et il vida sur la table ses poches, qui contenaient une douzaine de pièces d’or, cinq ou six écus de cinq francs et de la menue monnaie.

Le visage du vieux Dantès s’épanouit.

«À qui cela? dit-il.

– Mais, à moi!… à toi!… à nous!… Prends, achète des provisions, sois heureux, demain il y en a d’autres.

– Doucement, doucement, dit le vieillard en souriant; avec ta permission, j’userai modérément de la bourse: on croirait, si l’on me voyait acheter trop de choses à la fois, que j’ai été obligé d’attendre le retour pour les acheter.

– Fais comme tu voudras; mais, avant toutes choses, prends une servante, père; je ne veux pas que tu restes seul. J’ai du café de contrebande et d’excellent tabac dans un petit coffre de la cale, tu l’auras dès demain. Mais chut! voici quelqu’un.

– C’est Caderousse qui aura appris ton arrivée, et qui vient sans doute te faire son compliment de bon retour.

– Bon, encore des lèvres qui disent une chose tandis que le cœur en pense une autre, murmura Edmond; mais, n’importe, c’est un voisin qui nous a rendu service autrefois, qu’il soit le bienvenu.»

En effet, au moment où Edmond achevait la phrase à voix basse, on vit apparaître encadrée par la porte du palier, la tête noire et barbue de Caderousse. C’était un homme de vingt-cinq à vingt-six ans; il tenait à sa main un morceau de drap, qu’en sa qualité de tailleur il s’apprêtait à changer en un revers d’habit.

«Eh! te voilà donc revenu, Edmond? dit-il avec un accent marseillais des plus prononcés et avec un large sourire qui découvrait ses dents blanches comme de l’ivoire.

– Comme vous voyez, voisin Caderousse, et prêt à vous être agréable en quelque chose que ce soit, répondit Dantès en dissimulant mal sa froideur sous cette offre de service.

– Merci, merci; heureusement, je n’ai besoin de rien, et ce sont même quelquefois les autres qui ont besoin de moi. (Dantès fit un mouvement.) Je ne te dis pas cela pour toi, garçon; je t’ai prêté de l’argent, tu me l’as rendu; cela se fait entre bons voisins, et nous sommes quittes.

– On n’est jamais quitte envers ceux qui nous ont obligés, dit Dantès, car lorsqu’on ne leur doit plus l’argent, on leur doit la reconnaissance.

– À quoi bon parler de cela! Ce qui est passé est passé. Parlons de ton heureux retour, garçon. J’étais donc allé comme cela sur le port pour rassortir du drap marron, lorsque je rencontrai l’ami Danglars.

«- Toi, à Marseille?

«- Eh oui, tout de même, me répondit-il.

«- Je te croyais à Smyrne.

«- J’y pourrais être, car j’en reviens.

«- Et Edmond, où est-il donc, le petit?

«- Mais chez son père, sans doute, répondit Danglars; et alors je suis venu, continua Caderousse, pour avoir le plaisir de serrer la main à un ami.

– Ce bon Caderousse, dit le vieillard, il nous aime tant.

– Certainement que je vous aime, et que je vous estime encore, attendu que les honnêtes gens sont rares! Mais il paraît que tu deviens riche, garçon?» continua le tailleur en jetant un regard oblique sur la poignée d’or et d’argent que Dantès avait déposée sur la table.

Le jeune homme remarqua l’éclair de convoitise qui illumina les yeux noirs de son voisin.

«Eh! mon Dieu! dit-il négligemment, cet argent n’est point à moi; je manifestais au père la crainte qu’il n’eût manqué de quelque chose en mon absence, et pour me rassurer, il a vidé sa bourse sur la table. Allons, père, continua Dantès, remettez cet argent dans votre tirelire; à moins que le voisin Caderousse n’en ait besoin à son tour, auquel cas il est bien à son service.

– Non pas, garçon, dit Caderousse, je n’ai besoin de rien, et, Dieu merci l’état nourrit son homme. Garde ton argent, garde: on n’en a jamais de trop; ce qui n’empêche pas que je ne te sois obligé de ton offre comme si j’en profitais.

– C’était de bon cœur, dit Dantès.

– Je n’en doute pas. Eh bien, te voilà donc au mieux avec M. Morrel, câlin que tu es?

– M. Morrel a toujours eu beaucoup de bonté pour moi, répondit Dantès.

– En ce cas, tu as tort de refuser son dîner.

– Comment, refuser son dîner? reprit le vieux Dantès; il t’avait donc invité à dîner?

– Oui, mon père, reprit Edmond en souriant de l’étonnement que causait à son père l’excès de l’honneur dont il était l’objet.

– Et pourquoi donc as-tu refusé, fils? demanda le vieillard.

– Pour revenir plus tôt près de vous, mon père, répondit le jeune homme; j’avais hâte de vous voir.

– Cela l’aura contrarié, ce bon M. Morrel, reprit Caderousse; et quand on vise à être capitaine, c’est un tort que de contrarier son armateur.

– Je lui ai expliqué la cause de mon refus, reprit Dantès, et il l’a comprise, je l’espère.

– Ah! c’est que, pour être capitaine, il faut un peu flatter ses patrons.

– J’espère être capitaine sans cela, répondit Dantès.

– Tant mieux, tant mieux! cela fera plaisir à tous les anciens amis, et je sais quelqu’un là-bas, derrière la citadelle de Saint-Nicolas, qui n’en sera pas fâché.

– Mercédès? dit le vieillard.

– Oui, mon père, reprit Dantès, et, avec permission, maintenant que je vous ai vu, maintenant que je sais que vous vous portez bien et que vous avez tout ce qu’il vous faut, je vous demanderai la permission d’aller faire visite aux Catalans.

– Va, mon enfant, dit le vieux Dantès, et que Dieu te bénisse dans ta femme comme il m’a béni dans mon fils.

– Sa femme! dit Caderousse; comme vous y allez, père Dantès! elle ne l’est pas encore, ce me semble!

– Non; mais, selon toute probabilité, répondit Edmond, elle ne tardera pas à le devenir.

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