Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome I

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Le compte de Monte-Cristo Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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– De la part de qui?

– De la part de Bonaparte, ou du moins de son parti.

– Mon cher Blacas, dit le roi, vous m’empêchez de travailler avec vos terreurs.

– Et moi, Sire, vous m’empêchez de dormir avec votre sécurité.

– Attendez, mon cher, attendez, je tiens une note très heureuse sur le Pastor quum traheret ; attendez et vous continuerez après.»

Il se fit un instant de silence, pendant lequel Louis XVIII inscrivit, d’une écriture qu’il faisait aussi menue que possible, une nouvelle note en marge de son Horace; puis, cette note inscrite:

– Continuez, mon cher duc, dit-il en se relevant de l’air satisfait d’un homme qui croit avoir eu une idée lorsqu’il a commencé l’idée d’un autre. Continuez, je vous écoute.

– Sire, dit Blacas, qui avait eu un instant l’espoir de confisquer Villefort à son profit, je suis forcé de vous dire que ce ne sont point de simples bruits dénués de tout fondement, de simples nouvelles en l’air, qui m’inquiètent. C’est un homme bien-pensant méritant toute ma confiance, et chargé par moi de surveiller le Midi (le duc hésita en prononçant ces mots), qui arrive en poste pour me dire: Un grand péril menace le roi. Alors, je suis accouru Sire.

Mala ducis agi domum , continua Louis XVIII en annotant.

– Votre Majesté m’ordonne-t-elle de ne plus insister sur ce sujet?

– Non, mon cher duc, mais allongez la main.

– Laquelle?

– Celle que vous voudrez, là-bas, à gauche.

– Ici, Sire?

– Je vous dis à gauche et vous cherchez à droite; c’est à ma gauche que je veux dire: là; vous y êtes; vous devez trouver le rapport du ministre de la police en date d’hier… Mais, tenez voici M. Dandré lui-même… n’est-ce pas, vous dites M. Dandré? interrompit Louis XVIII, s’adressant à l’huissier qui venait en effet d’annoncer le ministre de la police.

– Oui, Sire, M. le baron Dandré, reprit l’huissier.

– C’est juste, baron, reprit Louis XVIII avec un imperceptible sourire; entrez, baron, et racontez au duc ce que vous savez de plus récent sur M. de Bonaparte. Ne nous dissimulez rien de la situation, quelque grave qu’elle soit. Voyons, l’île d’Elbe est-elle un volcan, et allons-nous en voir sortir la guerre flamboyante et toute hérissée: belle, horrida bella

M. Dandré se balança fort gracieusement sur le dos d’un fauteuil auquel il appuyait ses deux mains et dit:

«Votre Majesté a-t-elle bien voulu consulter le rapport d’hier?

– Oui, oui, mais dites au duc lui-même, qui ne peut le trouver, ce que contenait le rapport; détaillez-lui ce que fait l’usurpateur dans son île.

– Monsieur, dit le baron au duc, tous les serviteurs de Sa Majesté doivent s’applaudir des nouvelles récentes qui nous parviennent de l’île d’Elbe. Bonaparte…»

M. Dandré regarda Louis XVIII qui, occupé à écrire une note, ne leva pas même la tête.

«Bonaparte, continua le baron, s’ennuie mortellement; il passe des journées entières à regarder travailler ses mineurs de Porto-Longone.

– Et il se gratte pour se distraire, dit le roi.

– Il se gratte? demanda le duc; que veut dire votre Majesté?

– Eh oui, mon cher duc; oubliez-vous donc que ce grand homme, ce héros, ce demi-dieu est atteint d’une maladie de peau qui le dévore, prurigo?

– Il y a plus, monsieur le duc, continua le ministre de la police, nous sommes à peu près sûrs que dans peu de temps l’usurpateur sera fou.

– Fou?

– Fou à lier: sa tête s’affaiblit, tantôt il pleure des larmes, tantôt il rit à gorge déployée; d’autres fois, il passe des heures sur le rivage à jeter des cailloux dans l’eau, et lorsque le caillou a fait cinq ou six ricochets, il paraît aussi satisfait que s’il avait gagné un autre Marengo ou un nouvel Austerlitz. Voilà, vous en conviendrez, des signes de folie.

– Ou de sagesse, monsieur le baron, ou de sagesse, dit Louis XVIII en riant: c’était en jetant des cailloux à la mer que se récréaient les grands capitaines de l’Antiquité; voyez Plutarque, à la vie de Scipion l’Africain.»

M. de Blacas demeura rêveur entre ces deux insouciances. Villefort, qui n’avait pas voulu tout lui dire pour qu’un autre ne lui enlevât point le bénéfice tout entier de son secret, lui en avait dit assez, cependant, pour lui donner de graves inquiétudes.

«Allons, allons, Dandré, dit Louis XVIII, Blacas n’est point encore convaincu, passez à la conversion de l’usurpateur.»

Le ministre de la police s’inclina.

«Conversion de l’usurpateur! murmura le duc, regardant le roi et Dandré, qui alternaient comme deux bergers de Virgile. L’usurpateur est-il converti?

– Absolument, mon cher duc.

– Aux bons principes; expliquez cela, baron.

– Voici ce que c’est, monsieur le duc, dit le ministre avec le plus grand sérieux du monde: dernièrement Napoléon a passé une revue, et comme deux ou trois de ses vieux grognards, comme il les appelle, manifestaient le désir de revenir en France il leur a donné leur congé en les exhortant à servir leur bon roi; ce furent ses propres paroles, monsieur le duc, j’en ai la certitude.

– Eh bien, Blacas, qu’en pensez-vous? dit le roi triomphant, en cessant un instant de compulser le scoliaste volumineux ouvert devant lui.

– Je dis, Sire, que M. le ministre de la Police ou moi nous nous trompons; mais comme il est impossible que ce soit le ministre de la Police, puisqu’il a en garde le salut et l’honneur de Votre Majesté, il est probable que c’est moi qui fais erreur. Cependant, Sire, à la place de Votre Majesté, je voudrais interroger la personne dont je lui ai parlé; j’insisterai même pour que Votre Majesté lui fasse cet honneur.

– Volontiers, duc, sous vos auspices je recevrai qui vous voudrez; mais je veux le recevoir les armes en main. Monsieur le ministre, avez-vous un rapport plus récent que celui-ci! car celui-ci a déjà la date du 20 février, et nous sommes au 3 mars!

– Non, Sire, mais j’en attendais un d’heure en heure. Je suis sorti depuis le matin, et peut-être depuis mon absence est-il arrivé.

– Allez à la préfecture, et s’il n’y en a pas, eh bien, eh bien, continua riant Louis XVIII, faites-en un; n’est-ce pas ainsi que cela se pratique?

– Oh! Sire! dit le ministre, Dieu merci, sous ce rapport, il n’est besoin de rien inventer; chaque jour encombre nos bureaux des dénonciations les plus circonstanciées, lesquelles proviennent d’une foule de pauvres hères qui espèrent un peu de reconnaissance pour des services qu’ils ne rendent pas, mais qu’ils voudraient rendre. Ils tablent sur le hasard, et ils espèrent qu’un jour quelque événement inattendu donnera une espèce de réalité à leurs prédictions.

– C’est bien; allez, monsieur, dit Louis XVIII, et songez que je vous attends.

– Je ne fais qu’aller et venir, Sire; dans dix minutes je suis de retour.

– Et moi, Sire, dit M. de Blacas, je vais chercher mon messager.

– Attendez donc, attendez donc, dit Louis XVIII. En vérité, Blacas, il faut que je vous change vos armes; je vous donnerai un aigle aux ailes déployées, tenant entre ses serres une proie qui essaie vainement de lui échapper, avec cette devise: Tenax.

– Sire, j’écoute, dit M. de Blacas, se rongeant les poings d’impatience.

– Je voudrais vous consulter sur ce passage: Molli fugiens anhelitu ; vous savez, il s’agit du cerf qui fuit devant le loup. N’êtes-vous pas chasseur et grand louvetier? Comment trouvez-vous, à ce double titre, le molli anhelitu?

Admirable, Sire; mais mon messager est comme le cerf dont vous parlez, car il vient de faire 220 lieues en poste, et cela en trois jours à peine.

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