Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome II
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– Et pourquoi le fonds est-il retombé de quatre cent neuf à deux cent cinq? demanda Monte-Cristo. Je vous demande pardon, je suis fort ignorant de toutes ces intrigues de Bourse.
– Parce que, répondit en riant Albert, les nouvelles se suivent et ne se ressemblent pas.
– Ah! diable, fit le comte, M. Danglars joue à gagner ou à perdre trois cent mille francs en un jour. Ah çà! mais il est donc énormément riche?
– Ce n’est pas lui qui joue! s’écria vivement Lucien, c’est Mme Danglars; elle est véritablement intrépide.
– Mais vous qui êtes raisonnable, Lucien, et qui connaissez le peu de stabilité des nouvelles, puisque vous êtes à la source, vous devriez l’empêcher, dit Morcerf avec un sourire.
– Comment le pourrais-je, si son mari ne réussit pas? demanda Lucien. Vous connaissez le caractère de la baronne, personne n’a d’influence sur elle, et elle ne fait absolument que ce qu’elle veut.
– Oh! si j’étais à votre place! dit Albert.
– Eh bien!
– Je la guérirais, moi; ce serait un service à rendre à son futur gendre.
– Comment cela?
– Ah pardieu! c’est bien facile, je lui donnerais une leçon.
– Une leçon?
– Oui. Votre position de secrétaire du ministre vous donne une grande autorité pour les nouvelles; vous n’ouvrez pas la bouche que les agents de change ne sténographient au plus vite vos paroles; faites-lui perdre une centaine de mille francs coup sur coup, et cela la rendra prudente.
– Je ne comprends pas, balbutia Lucien.
– C’est cependant limpide, répondit le jeune homme avec une naïveté qui n’avait rien d’affecté; annoncez-lui un beau matin quelque chose d’inouï, une nouvelle télégraphique que vous seul puissiez savoir; que Henri IV, par exemple, a été vu hier chez Gabrielle; cela fera monter les fonds, elle établira son coup de bourse là-dessus, et elle perdra certainement lorsque Beauchamp écrira le lendemain dans son journal: «C’est à tort que les gens bien informés prétendent que le roi Henri IV a été vu avant-hier chez Gabrielle, ce fait est complètement inexact; le roi Henri IV n’a pas quitté le pont Neuf.»
Lucien se mit à rire du bout des lèvres. Monte-Cristo, quoique indifférent en apparence, n’avait pas perdu un mot de cet entretien, et son œil perçant avait même cru lire un secret dans l’embarras du secrétaire intime.
Il résulta de cet embarras de Lucien, qui avait complètement échappé à Albert, que Lucien abrégea sa visite.
Il se sentait évidemment mal à l’aise. Le comte lui dit en le reconduisant quelques mots à voix basse auxquels il répondit:
«Bien volontiers, monsieur le comte, j’accepte.»
Le comte revint au jeune de Morcerf.
«Ne pensez-vous pas, en y réfléchissant, lui dit-il, que vous avez eu tort de parler comme vous l’avez fait de votre belle-mère devant M. Debray?
– Tenez, comte, dit Morcerf, je vous en prie, ne dites pas d’avance ce mot-là.
– Vraiment, et sans exagération, la comtesse est à ce point contraire à ce mariage?
– À ce point que la baronne vient rarement à la maison, et que ma mère, je crois, n’a pas été deux fois dans sa vie chez madame Danglars.
– Alors, dit le comte, me voilà enhardi à vous parler à cœur ouvert: M. Danglars est mon banquier, M. de Villefort m’a comblé de politesse en remerciement d’un service qu’un heureux hasard m’a mis à même de lui rendre. Je devine sous tout cela une avalanche de dîners et de raouts. Or, pour ne pas paraître brocher fastueusement sur le tout, et même pour avoir le mérite de prendre les devants, si vous voulez, j’ai projeté de réunir dans ma maison de campagne d’Auteuil M. et Mme Danglars, M. et Mme de Villefort. Si je vous invite à ce dîner, ainsi que M. le comte et Mme la comtesse de Morcerf, cela n’aura-t-il pas l’air d’une espèce de rendez-vous matrimonial, ou du moins Mme la comtesse de Morcerf n’envisagera-t-elle point la chose ainsi, surtout si M. le baron Danglars me fait l’honneur d’amener sa fille? Alors votre mère me prendra en horreur, et je ne veux aucunement de cela, moi; je tiens, au contraire, et dites-le-lui toutes les fois que l’occasion s’en présentera, à rester au mieux dans son esprit.
– Ma foi, comte, dit Morcerf, je vous remercie d’y mettre avec moi cette franchise, et j’accepte l’exclusion que vous me proposez. Vous dites que vous tenez à rester au mieux dans l’esprit de ma mère, où vous êtes déjà à merveille.
– Vous croyez? fit Monte-Cristo avec intérêt.
– Oh! j’en suis sûr. Quand vous nous avez quittés l’autre jour, nous avons causé une heure de vous mais j’en reviens à ce que nous disions. Eh bien, si ma mère pouvait savoir cette attention de votre part, et je me hasarderai à la lui dire, je suis sûr qu’elle vous en serait on ne peut plus reconnaissante. Il est vrai que de son côté, mon père serait furieux.»
Le comte se mit à rire.
«Eh bien, dit-il à Morcerf, vous voilà prévenu. Mais j’y pense, il n’y aura pas que votre père qui sera furieux; M. et Mme Danglars vont me considérer comme un homme de fort mauvaise façon. Ils savent que je vous vois avec une certaine intimité, que vous êtes même ma plus ancienne connaissance parisienne et ils ne vous trouveront pas chez moi; ils me demanderont pourquoi je ne vous ai pas invité. Songez au moins à vous munir d’un engagement antérieur qui ait quelque apparence de probabilité, et dont vous me ferez part au moyen d’un petit mot. Vous le savez, avec les banquiers les écrits sont seuls valables.
– Je ferai mieux que cela, monsieur le comte, dit Albert. Ma mère veut aller respirer l’air de la mer. À quel jour est fixé votre dîner?
– À samedi.
– Nous sommes à mardi, bien; demain soir nous partons; après-demain nous serons au Tréport. Savez-vous, monsieur le comte, que vous êtes un homme charmant de mettre ainsi les gens à leur aise!
– Moi! en vérité vous me tenez pour plus que je ne vaux; je désire vous être agréable, voilà tout.
– Quel jour avez-vous fait vos invitations?
– Aujourd’hui même.
– Bien! Je cours chez M. Danglars, je lui annonce que nous quittons Paris demain, ma mère et moi. Je ne vous ai pas vu; par conséquent je ne sais rien de votre dîner.
– Fou que vous êtes! et M. Debray, qui vient de vous voir chez moi, lui!
– Ah! c’est juste.
– Au contraire, je vous ai vu et invité ici sans cérémonie, et vous m’avez tout naïvement répondu que vous ne pouviez pas être mon convive, parce que vous partiez pour le Tréport.
– Eh bien, voilà qui est conclu. Mais vous, viendrez-vous voir ma mère avant demain?
– Avant demain, c’est difficile; puis je tomberais au milieu de vos préparatifs de départ.
– Eh bien, faites mieux que cela; vous n’étiez qu’un homme charmant, vous serez un homme adorable.
– Que faut-il que je fasse pour arriver à cette sublimité?
– Ce qu’il faut que vous fassiez?
– Je le demande.
– Vous êtes aujourd’hui libre comme l’air; venez dîner avec moi: nous serons en petit comité, vous, ma mère et moi seulement. Vous avez à peine aperçu ma mère; mais vous la verrez de près. C’est une femme fort remarquable, et je ne regrette qu’une chose: c’est que sa pareille n’existe pas avec vingt ans de moins; il y aurait bientôt, je vous le jure, une comtesse et une vicomtesse de Morcerf. Quant à mon père, vous ne le trouverez pas: il est de commission ce soir et dîne chez le grand référendaire. Venez, nous causerons voyages. Vous qui avez vu le monde tout entier, vous nous raconterez vos aventures; vous nous direz l’histoire de cette belle Grecque qui était l’autre soir avec vous à l’Opéra, que vous appelez votre esclave et que vous traitez comme une princesse. Nous parlerons italien, espagnol. Voyons, acceptez; ma mère vous remerciera.
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