Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome II

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Le compte de Monte-Cristo Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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En effet, si les deux femmes y eussent été seules, on eût, certes, trouvé cela fort mauvais; tandis que Mlle Danglars allant à l’Opéra avec sa mère et l’amant de sa mère il n’y avait rien à dire: il faut bien prendre le monde comme il est fait.

La toile se leva, comme d’habitude, sur une salle à peu près vide. C’est encore une habitude de notre fashion parisienne, d’arriver au spectacle quand le spectacle est commencé: il en résulte que le premier acte se passe, de la part des spectateurs arrivés, non pas à regarder ou à écouter la pièce, mais à regarder entrer les spectateurs qui arrivent, et à ne rien entendre que le bruit des portes et celui des conversations.

«Tiens! dit tout à coup Albert en voyant s’ouvrir une loge de côté de premier rang, tiens! la comtesse G…»

– Qu’est-ce que c’est que la comtesse G…? demanda Château-Renaud.

– Oh! par exemple, baron, voici une question que je ne vous pardonne pas; vous demandez ce que c’est que la comtesse G…?

– Ah! c’est vrai, dit Château-Renaud, n’est-ce pas cette charmante Vénitienne?

– Justement.»

En ce moment la comtesse G… aperçut Albert et échangea avec lui un salut accompagné d’un sourire.

«Vous la connaissez? dit Château-Renaud.

– Oui, fit Albert; je lui ai été présenté à Rome par Franz.

– Voudrez-vous me rendre à Paris le même service que Franz vous a rendu à Rome?

– Bien volontiers.

– Chut!» cria le public.

Les deux jeunes gens continuèrent leur conversation, sans paraître s’inquiéter le moins du monde du désir que paraissait éprouver le parterre d’entendre la musique.

«Elle était aux courses du Champ-de-Mars, dit Château-Renaud.

– Aujourd’hui?

– Oui.

– Tiens! au fait, il y avait courses. Étiez-vous engagé?

– Oh! pour une misère, pour cinquante louis.

– Et qui a gagné?

– Nautilus; je pariais pour lui.

– Mais il y avait trois courses?

– Oui. Il y avait le prix du Jockey-Club, une coupe d’or. Il s’est même passé une chose assez bizarre.

– Laquelle?

– Chut donc! cria le public.

– Laquelle? répéta Albert.

– C’est un cheval et un jockey complètement inconnus qui ont gagné cette course.

– Comment?

– Oh! mon Dieu, oui, personne n’avait fait attention à un cheval inscrit sous le nom de Vampa et à un jockey inscrit sous le nom de Job , quand on a vu s’avancer tout à coup un admirable alezan et un jockey gros comme le poing; on a été obligé de lui fourrer vingt livres de plomb dans ses poches, ce qui ne l’a pas empêché d’arriver au but trois longueurs de cheval avant Ariel et Barbaro , qui couraient avec lui.

– Et l’on n’a pas su à qui appartenaient le cheval et le jockey?

– Non.

– Vous dites que ce cheval était inscrit sous le nom de…

Vampa .

– Alors, dit Albert, je suis plus avancé que vous, je sais à qui il appartenait, moi.

– Silence donc!» cria pour la troisième fois le parterre.

Cette fois la levée de boucliers était si grande, que les deux jeunes gens s’aperçurent enfin que c’était à eux que le public s’adressait. Ils se retournèrent un instant, cherchant dans cette foule un homme qui prit la responsabilité de ce qu’ils regardaient comme une impertinence; mais personne ne réitéra l’invitation, et ils se retournèrent vers la scène. En ce moment la loge du ministre s’ouvrait, et Mme Danglars, sa fille et Lucien Debray prenaient leurs places.

«Ah! ah! dit Château-Renaud, voilà des personnes de votre connaissance, vicomte. Que diable regardez-vous donc à droite? On vous cherche.»

Albert se retourna et ses yeux rencontrèrent effectivement ceux de la baronne Danglars, qui lui fit avec son éventail un petit salut. Quant à Mlle Eugénie, ce fut à peine si ses grands yeux noirs daignèrent s’abaisser jusqu’à l’orchestre.

«En vérité, mon cher, dit Château-Renaud, je ne comprends point, à part la mésalliance, et je ne crois point que ce soit cela qui vous préoccupe beaucoup; je ne comprends pas, dis-je, à part la mésalliance, ce que vous pouvez avoir contre Mlle Danglars; c’est en vérité une fort belle personne.

– Fort belle, certainement, dit Albert; mais je vous avoue qu’en fait de beauté j’aimerais mieux quelque chose de plus doux, de plus suave, de plus féminin, enfin.

– Voilà bien les jeunes gens, dit Château-Renaud qui, en sa qualité d’homme de trente ans, prenait avec Morcerf des airs paternels; ils ne sont jamais satisfaits. Comment, mon cher! on vous trouve une fiancée bâtie sur le modèle de la Diane chasseresse et vous n’êtes pas content!

– Eh bien, justement, j’aurais mieux aimé quelque chose dans le genre de la Vénus de Milo ou de Capoue. Cette Diane chasseresse, toujours au milieu de ses nymphes, m’épouvante un peu, j’ai peur qu’elle ne me traite en Actéon.»

En effet, un coup d’œil jeté sur la jeune fille pouvait presque expliquer le sentiment que venait d’avouer Morcerf. Mlle Danglars était belle, mais, comme l’avait dit Albert, d’une beauté un peu arrêtée: ses cheveux étaient d’un beau noir, mais dans leurs ondes naturelles on remarquait une certaine rébellion à la main qui voulait leur imposer sa volonté; ses yeux, noirs comme ses cheveux, encadrés sous de magnifiques sourcils qui n’avaient qu’un défaut, celui de se froncer quelquefois, étaient surtout remarquables par une expression de fermeté qu’on était étonné de trouver dans le regard d’une femme; son nez avait les proportions exactes qu’un statuaire eût données à celui de Junon: sa bouche seule était trop grande, mais garnie de belles dents que faisaient ressortir encore des lèvres dont le carmin trop vif tranchait avec la pâleur de son teint; enfin un signe noir placé au coin de la bouche, et plus large que ne le sont d’ordinaire ces sortes de caprices de la nature, achevait de donner à cette physionomie ce caractère décidé qui effrayait quelque peu Morcerf.

D’ailleurs, tout le reste de la personne d’Eugénie s’alliait avec cette tête que nous venons d’essayer de décrire. C’était, comme l’avait dit Château-Renaud, la Diane chasseresse, mais avec quelque chose encore de plus ferme et de plus musculeux dans sa beauté.

Quant à l’éducation, qu’elle avait reçue, s’il y avait un reproche à lui faire, c’est que, comme certains points de sa physionomie, elle semblait un peu appartenir à un autre sexe. En effet, elle parlait deux ou trois langues, dessinait facilement, faisait des vers et composait de la musique; elle était surtout passionnée pour ce dernier art, qu’elle étudiait avec une de ses amies de pension, jeune personne sans fortune, mais ayant toutes les dispositions possibles pour devenir, à ce que l’on assurait, une excellente cantatrice. Un grand compositeur portait, disait-on, à cette dernière, un intérêt presque paternel, et la faisait travailler avec l’espoir qu’elle trouverait un jour une fortune dans sa voix.

Cette possibilité que Mlle Louise d’Armilly, c’était le nom de la jeune virtuose, entrât un jour au théâtre faisait que Mlle Danglars, quoique la recevant chez elle, ne se montrait point en public en sa compagnie. Du reste, sans avoir dans la maison du banquier la position indépendante d’une amie, Louise avait une position supérieure à celle des institutrices ordinaires.

Quelques secondes après l’entrée de Mme Danglars dans sa loge, la toile avait baissé et, grâce à cette faculté, laissée par la longueur des entractes, de se promener au foyer ou de faire des visites pendant une demi-heure, l’orchestre s’était à peu près dégarni.

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