Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome II

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Le compte de Monte-Cristo Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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– Et moi, où suis-je? demanda en souriant Monte-Cristo.

– Toi, dit-elle, tu es partout.»

Monte-Cristo prit la main d’Haydée pour la baiser; mais la naïve enfant retira sa main et présenta son front.

«Maintenant, Haydée, lui dit-il, tu sais que tu es libre, que tu es maîtresse, que tu es reine; tu peux garder ton costume ou le quitter à ta fantaisie tu resteras ici quand tu voudras rester, tu sortiras quand tu voudras sortir; il y aura toujours une voiture attelée pour toi; Ali et Myrto t’accompagneront partout et seront à tes ordres; seulement, une seule chose, je te prie.

– Dis.

– Garde le secret sur ta naissance, ne dis pas un mot de ton passé; ne prononce dans aucune occasion le nom de ton illustre père ni celui de ta pauvre mère.

– Je te l’ai déjà dit, seigneur, je ne verrai personne.

– Écoute, Haydée; peut-être cette réclusion tout orientale sera-t-elle impossible à Paris: continue d’apprendre la vie de nos pays du Nord comme tu l’as fait à Rome, à Florence, à Milan et à Madrid; cela te servira toujours, que tu continues à vivre ici ou que tu retournes en Orient.»

La jeune fille leva sur le comte ses grands yeux humides et répondit:

«Ou que nous retournions en Orient, veux-tu dire, n’est-ce pas, mon seigneur?

– Oui, ma fille, dit Monte-Cristo; tu sais bien que ce n’est jamais moi qui te quitterai. Ce n’est point l’arbre qui quitte la fleur, c’est la fleur qui quitte l’arbre.

– Je ne te quitterai jamais, seigneur, dit Haydée, car je suis sûre que je ne pourrais pas vivre sans toi.

– Pauvre enfant! dans dix ans je serai vieux, et dans dix ans tu seras jeune encore.

– Mon père avait une longue barbe blanche, cela ne m’empêchait point de l’aimer; mon père avait soixante ans, et il me paraissait plus beau que tous les jeunes hommes que je voyais.

– Mais voyons, dis-moi, crois-tu que tu t’habitueras ici?

– Te verrai-je?

– Tous les jours.

– Eh bien, que me demandes-tu donc, seigneur?

– Je crains que tu ne t’ennuies.

– Non, seigneur, car le matin je penserai que tu viendras, et le soir je me rappellerai que tu es venu; d’ailleurs, quand je suis seule, j’ai de grands souvenirs, je revois d’immenses tableaux, de grands horizons avec le Pinde et l’Olympe dans le lointain; puis j’ai dans le cœur trois sentiments avec lesquels on ne s’ennuie jamais: de la tristesse, de l’amour et de la reconnaissance.

– Tu es une digne fille de l’Épire, Haydée, gracieuse et poétique, et l’on voit que tu descends de cette famille de déesses qui est née dans ton pays. Sois donc tranquille, ma fille, je ferai en sorte que ta jeunesse ne soit pas perdue, car si tu m’aimes comme ton père, moi, je t’aime comme mon enfant.

– Tu te trompes, seigneur; je n’aimais point mon père comme je t’aime; mon amour pour toi est un autre amour: mon père est mort et je ne suis pas morte; tandis que toi, si tu mourais, je mourrais.»

Le comte tendit la main à la jeune fille avec un sourire de profonde tendresse; elle y imprima ses lèvres comme d’habitude.

Et le comte, ainsi disposé à l’entrevue qu’il allait avoir avec Morrel et sa famille, partit en murmurant ces vers de Pindare:

«La jeunesse est une fleur dont l’amour est le fruit… Heureux le vendangeur qui le cueille après l’avoir vu lentement mûrir.»

Selon ses ordres, la voiture était prête. Il y monta, et la voiture, comme toujours, partit au galop.

L. La famille Morrel.

Le comte arriva en quelques minutes rue Meslay, n° 7.

La maison était blanche, riante et précédée d’une cour dans laquelle deux petits massifs contenaient d’assez belles fleurs.

Dans le concierge qui lui ouvrit cette porte le comte reconnut le vieux Coclès. Mais comme celui-ci on se le rappelle, n’avait qu’un œil, et que depuis neuf ans cet œil avait encore considérablement faibli, Coclès ne reconnut pas le comte.

Les voitures, pour s’arrêter devant l’entrée, devaient tourner, afin d’éviter un petit jet d’eau jaillissant d’un bassin en rocaille, magnificence qui avait excité bien des jalousies dans le quartier, et qui était cause qu’on appelait cette maison le Petit-Versailles .

Inutile de dire que dans le bassin manœuvraient une foule de poissons rouges et jaunes.

La maison, élevée au-dessus d’un étage de cuisines et caveaux, avait, outre le rez-de-chaussée, deux étages pleins et des combles; les jeunes gens l’avaient achetée avec les dépendances, qui consistaient en un immense atelier, en deux pavillons au fond d’un jardin et dans le jardin lui-même. Emmanuel avait, du premier coup d’œil, vu dans cette disposition une petite spéculation à faire; il s’était réservé la maison, la moitié du jardin, et avait tiré une ligne, c’est-à-dire qu’il avait bâti un mur entre lui et les ateliers qu’il avait loués à bail avec les pavillons et la portion du jardin qui y était afférente; de sorte qu’il se trouvait logé pour une somme assez modique, et aussi bien clos chez lui que le plus minutieux propriétaire d’un hôtel du faubourg Saint-Germain.

La salle à manger était de chêne, le salon d’acajou et de velours bleu; la chambre à coucher de citronnier et de damas vert; il y avait en outre un cabinet de travail pour Emmanuel, qui ne travaillait pas, et un salon de musique pour Julie, qui n’était pas musicienne.

Le second étage tout entier était consacré à Maximilien: il y avait là une répétition exacte du logement de sa sœur, la salle à manger seulement avait été convertie en une salle de billard où il amenait ses amis.

Il surveillait lui-même le pansage de son cheval, et fumait son cigare à l’entrée du jardin quand la voiture du comte s’arrêta à la porte.

Coclès ouvrit la porte, comme l’avons dit, et Baptistin, s’élançant de son siège, demanda si M. et Mme Herbault et M. Maximilien Morrel étaient visibles pour le comte de Monte-Cristo.

«Pour le comte de Monte-Cristo! s’écria Morrel en jetant son cigare et en s’élançant au-devant de son visiteur: je le crois bien que nous sommes visibles pour lui! Ah! merci, cent fois merci, monsieur le comte, de ne pas avoir oublié votre promesse.»

Et le jeune officier serra si cordialement la main du comte, que celui-ci ne put se méprendre à la franchise de la manifestation, et il vit bien qu’il avait été attendu avec impatience et reçu avec empressement.

«Venez, venez, dit Maximilien, je veux vous servir d’introducteur; un homme comme vous ne doit pas être annoncé par un domestique, ma sœur est dans son jardin, elle casse des roses fanées; mon frère lit ses deux journaux, La Presse et les Débats , à six pas d’elle, car partout où l’on voit Mme Herbault, on n’a qu’à regarder dans un rayon de quatre mètres, M. Emmanuel s’y trouve, et réciproquement, comme on dit à l’École polytechnique.»

Le bruit des pas fit lever la tête à une jeune femme de vingt à vingt-cinq ans, vêtue d’une robe de chambre de soie, et épluchant avec un soin tout particulier un rosier noisette.

Cette femme, c’était notre petite Julie, devenue, comme le lui avait prédit le mandataire de la maison Thomson et French, Mme Emmanuel Herbault.

Elle poussa un cri en voyant un étranger. Maximilien se mit à rire.

«Ne te dérange pas, ma sœur, dit-il, monsieur le comte n’est que depuis deux ou trois jours à Paris, mais il sait déjà ce que c’est qu’une rentière du Marais, et s’il ne le sait pas, tu vas le lui apprendre.

– Ah! monsieur, dit Julie, vous amener ainsi, c’est une trahison de mon frère, qui n’a pas pour sa pauvre sœur la moindre coquetterie… Penelon!… Penelon!…»

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