• Пожаловаться

Honoré de Balzac: EUGÉNIE GRANDET

Здесь есть возможность читать онлайн «Honoré de Balzac: EUGÉNIE GRANDET» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Классическая проза / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Honoré de Balzac EUGÉNIE GRANDET

EUGÉNIE GRANDET: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «EUGÉNIE GRANDET»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

« Tout est grand dans ce célèbre roman, sans que rien ne bouge. Eugénie est une sorte de sainte selon l'homme, toujours fidèle à une même pensée, mais toute naturelle. […] Eugénie est le premier personnage de ce drame d'amour […] En Grandet, ce rocheux Grandet, il y a une source de tendresse émouvante, quand il se cache pour voir sa fille à la toilette. […] Au rebours on trouvera dans Eugénie tous les stratagèmes du coeur, et un vrai courage à affronter le terrible homme aux gants de cuir. On a tout dit sur Grandet. On a moins remarqué ce mot de reine, lorsque Eugénie se trouve maîtresse d'une immense fortune et assiégée d'intrigues. Elle répond : « Nous verrons cela» comme son père faisait. […] Ainsi l'âme de Grandet finit par être sauvée. Balzac laboure la terre. »

Honoré de Balzac: другие книги автора


Кто написал EUGÉNIE GRANDET? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

EUGÉNIE GRANDET — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «EUGÉNIE GRANDET», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Ne vous gênez pas, dit Grandet en rentrant. Comme vous y allez les jours de fête, monsieur le président!

– Mais, avec mademoiselle, répondit l’abbé Cruchot armé de son bouquet, tous les jours seraient pour mon neveu des jours de fête.

L’abbé baisa la main d’Eugénie. Quant à maître Cruchot, il embrassa la jeune fille tout bonnement sur les deux joues, et dit:

– Comme ça nous pousse, ça! Tous les ans douze mois.

En replaçant la lumière devant le cartel, Grandet, qui ne quittait jamais une plaisanterie et la répétait à satiété quand elle lui semblait drôle, dit:

– Puisque c’est la fête d’Eugénie, allumons les flambeaux!

Il ôta soigneusement les branches des candélabres, mit la bobèche à chaque piédestal, prit des mains de Nanon une chandelle neuve entortillée d’un bout de papier, la ficha dans le trou, l’assura, l’alluma, et vint s’asseoir à côté de sa femme, en regardant alternativement ses amis, sa fille et les deux chandelles. L’abbé Cruchot, petit homme dodu, grassouillet, à perruque rousse et plate, à figure de vieille femme joueuse, dit en avançant ses pieds bien chaussés dans de forts souliers à agrafes d’argent:

– Les des Grassins ne sont pas venus?

– Pas encore, dit Grandet.

– Mais doivent-ils venir? demanda le vieux notaire en faisant grimacer sa face trouée comme une écumoire.

– Je le crois, répondit madame Grandet.

– Vos vendanges sont-elles finies? demanda le président de Bonfons à Grandet.

– Partout! lui dit le vieux vigneron, en se levant pour se promener de long en long dans la salle et se haussant le thorax par un mouvement plein d’orgueil comme son mot, partout! Par la porte du couloir qui allait à la cuisine, il vit alors la grande Nanon, assise à son feu, ayant une lumière et se préparant à filer là, pour ne pas se mêler à la fête.

– Nanon, dit-il, en s’avançant dans le couloir, veux-tu bien éteindre ton feu, ta lumière, et venir avec nous? Pardieu! la salle est assez grande pour nous tous.

– Mais, monsieur, vous aurez du beau monde.

– Ne les vaux-tu pas bien? ils sont de la côte d’Adam tout comme toi.

Grandet revint vers le président et lui dit:

– Avez-vous vendu votre récolte?

– Non, ma foi, je la garde. Si maintenant le vin est bon, dans deux ans il sera meilleur. Les propriétaires, vous le savez bien, se sont juré de tenir les prix convenus, et cette année les Belges ne l’emporteront pas sur nous. S’ils s’en vont, hé! bien, ils reviendront.

– Oui, mais tenons-nous bien, dit Grandet d’un ton qui fit frémir le président.

– Serait-il en marché? pensa Cruchot.

En ce moment, un coup de marteau annonça la famille des Grassins, et leur arrivée interrompit une conversation commencée entre madame Grandet et l’abbé.

Madame des Grassins était une de ces petites femmes vives, dodues, blanches et roses, qui, grâce au régime claustral des provinces et aux habitudes d’une vie vertueuse, se sont conservées jeunes encore à quarante ans. Elles sont comme ces dernières roses de l’arrière-saison, dont la vue fait plaisir, mais dont les pétales ont je ne sais quelle froideur, et dont le parfum s’affaiblit. Elle se mettait assez bien, faisait venir ses modes de Paris, donnait le ton à la ville de Saumur, et avait des soirées. Son mari, ancien quartier-maître dans la garde impériale, grièvement blessé à Austerlitz et retraité, conservait, malgré sa considération pour Grandet, l’apparente franchise des militaires.

– Bonjour, Grandet, dit-il au vigneron en lui tenant la main et affectant une sorte de supériorité sous laquelle il écrasait toujours les Cruchot.

– Mademoiselle, dit-il à Eugénie après avoir salué madame Grandet, vous êtes toujours belle et sage, je ne sais en vérité ce que l’on peut vous souhaiter. Puis il présenta une petite caisse que son domestique portait, et qui contenait une bruyère du Cap, fleur nouvellement apportée en Europe et fort rare.

Madame des Grassins embrassa très-affectueusement Eugénie, lui serra la main, et lui dit:

– Adolphe s’est chargé de vous présenter mon petit souvenir.

Un grand jeune homme blond, pâle et frêle, ayant d’assez bonnes façons, timide en apparence, mais qui venait de dépenser à Paris, où il était allé faire son Droit, huit ou dix mille francs en sus de sa pension, s’avança vers Eugénie, l’embrassa sur les deux joues, et lui offrit une boîte à ouvrage dont tous les ustensiles étaient en vermeil, véritable marchandise de pacotille, malgré l’écusson sur lequel un E. G. gothique assez bien gravé pouvait faire croire à une façon très-soignée. En l’ouvrant, Eugénie eut une de ces joies inespérées et complètes qui font rougir, tressaillir, trembler d’aise les jeunes filles. Elle tourna les yeux sur son père, comme pour savoir s’il lui était permis d’accepter, et monsieur Grandet dit un «Prends, ma fille!» dont l’accent eût illustré un acteur. Les trois Cruchot restèrent stupéfaits en voyant le regard joyeux et animé lancé sur Adolphe des Grassins par l’héritière à qui de semblables richesses parurent inouïes. Monsieur des Grassins offrit à Grandet une prise de tabac, en saisit une, secoua les grains tombés sur le ruban de la Légion-d ’Honneur attaché à la boutonnière de son habit bleu, puis il regarda les Cruchot d’un air qui semblait dire:

– Parez-moi cette botte-là? Madame des Grassins jeta les yeux sur les bocaux bleus où étaient les bouquets des Cruchot, en cherchant leurs cadeaux avec la bonne foi jouée d’une femme moqueuse. Dans cette conjoncture délicate, l’abbé Cruchot laissa la société s’asseoir en cercle devant le feu et alla se promener au fond de la salle avec Grandet. Quand ces deux vieillards furent dans l’embrasure de la fenêtre la plus éloignée des Grassins:

– Ces gens-là, dit le prêtre à l’oreille de l’avare, jettent l’argent par les fenêtres.

– Qu’est-ce que cela fait, s’il rentre dans ma cave, répliqua le vigneron.

– Si vous vouliez donner des ciseaux d’or à votre fille, vous en auriez bien le moyen, dit l’abbé.

– Je lui donne mieux que des ciseaux, répondit Grandet.

– Mon neveu est une cruche, pensa l’abbé en regardant le président dont les cheveux ébouriffés ajoutaient encore à la mauvaise grâce de sa physionomie brune. Ne pouvait-il inventer une petite bêtise qui eût du prix.

– Nous allons faire votre partie, madame Grandet, dit madame des Grassins.

– Mais nous sommes tous réunis, nous pouvons deux tables…

– Puisque c’est la fête d’Eugénie, faites votre loto général, dit le père Grandet, ces deux enfants en seront. L’ancien tonnelier, qui ne jouait jamais à aucun jeu, montra sa fille et Adolphe.

– Allons, Nanon, mets les tables.

– Nous allons vous aider, mademoiselle Nanon, dit gaiement madame des Grassins toute joyeuse de la joie qu’elle avait causée à Eugénie.

– Je n’ai jamais de ma vie été si contente, lui dit l’héritière. Je n’ai rien vu de si joli nulle part.

– C’est Adolphe qui l’a rapportée de Paris et qui l’a choisie, lui dit madame des Grassins à l’oreille.

– Va, va ton train, damnée intrigante! se disait le président; si tu es jamais en procès, toi ou ton mari, votre affaire ne sera jamais bonne.

Le notaire, assis dans son coin, regardait l’abbé d’un air calme en se disant:

– Les des Grassins ont beau faire, ma fortune, celle de mon frère et celle de mon neveu montent en somme à onze cent mille francs. Les des Grassins en ont tout au plus la moitié, et ils ont une fille: ils peuvent offrir ce qu’ils voudront! héritière et cadeaux, tout sera pour nous un jour.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «EUGÉNIE GRANDET»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «EUGÉNIE GRANDET» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Richelle Mead: Shadow Heir
Shadow Heir
Richelle Mead
Eugenie Marlitt: Das Eulenhaus
Das Eulenhaus
Eugenie Marlitt
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Jonathan Littell
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Honoré de Balzac
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Fédor Dostoïevski
Honoré de Balzac: Gobseck
Gobseck
Honoré de Balzac
Отзывы о книге «EUGÉNIE GRANDET»

Обсуждение, отзывы о книге «EUGÉNIE GRANDET» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.