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Alexandre Dumas: La Dame de Monsoreau Tome I

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La Dame de Monsoreau Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Le dimanche gras de l'année 1578, après la fête du populaire, et tandis que s'éteignaient dans les rues les rumeurs de la joyeuse journée, commençait une fête splendide dans le magnifique hôtel que venait de se faire bâtir, de l'autre côté de l'eau et presque en face du Louvre, cette illustre famille de Montmorency qui, alliée à la royauté de France, marchait l'égale des familles princières. Cette fête particulière, qui succédait à la fête publique, avait pour but de célébrer les noces de François d'Epinay de Saint-Luc, grand ami du roi Henri III et l'un des favoris les plus intimes, avec Jeanne de Cossé-Brissac, fille du maréchal de France de ce nom. Le repas avait eu lieu au Louvre, et le roi, qui avait consenti à grand-peine au mariage, avait paru au festin avec un visage sévère qui n'avait rien d'approprié à la circonstance …' 'La Dame de Monsoreau' est, à la suite de 'La Reine Margot', le deuxième volet du somptueux ensemble historique que Dumas écrivit sur la Renaissance.

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Bussy était un homme supérieur en toutes choses; brave jusqu'à la folie, mais lettré, spirituel et de bonne compagnie. Il connaissait le courage de Saint-Luc, et comprit que le devoir du maître de maison l'emportait en ce moment sur la susceptibilité du raffiné. À tout autre, il eût répété sa phrase, c'est-à-dire sa provocation; mais il se contenta de saluer poliment Saint-Luc, et de répondre quelques mots gracieux à son compliment.

– Oh! oh! dit Henri voyant Saint-Luc près de Bussy, je crois que mon jeune coq a été chanter pouilles au capitan. Il a bien fait, mais je ne veux pas qu'on me le tue. Allez donc voir, Quélus… Non, pas vous, Quélus, vous avez trop mauvaise tête. Allez donc voir, Maugiron.

Maugiron partit comme un trait; mais Saint-Luc, aux aguets, ne le laissa point arriver jusqu'à Bussy; et, revenant vers le roi, il lui ramena Maugiron.

– Que lui as-tu dit, à ce fat de Bussy? demanda le roi.

– Moi, sire?

– Oui, toi.

– Je lui ai dit bonsoir, fit Saint-Luc.

– Ah! ah! voilà tout? maugréa le roi.

Saint-Luc s'aperçut qu'il avait fait une sottise.

– Je lui ai dit bonsoir, reprit-il, en ajoutant que j'aurais l'honneur de lui dire bonjour demain matin.

– Bon! fit Henri; je m'en doutais, mauvaise tête!

– Mais veuille Votre gracieuse Majesté me garder le secret, ajouta Saint-Luc en affectant de parler bas.

– Oh! pardieu! fit Henri III, ce n'est pas pour te gêner, ce que j'en dis. Il est certain que si tu pouvais m'en défaire sans qu'il en résultât pour toi quelque égratignure…

Les mignons échangèrent entre eux un rapide regard, que Henri III fit semblant de ne pas avoir remarqué.

– Car enfin, continua le roi, le drôle est d'une insolence…

– Oui, oui, dit Saint-Luc. Cependant, un jour ou l'autre, soyez tranquille, sire, il trouvera son maître.

– Heu! fit le roi, secouant la tête de bas en haut, il tire rudement l'épée! Que ne se fait-il mordre par quelque chien enragé! cela nous en débarrasserait bien plus commodément.

Et il jeta un regard de travers sur Bussy, qui, accompagné de ses trois amis, allait et venait, heurtant et raillant tous ceux qu'il savait être les plus hostiles au duc d'Anjou, et qui, par conséquent, étaient les plus grands amis du roi.

– Corbleu! s'écria Chicot, ne rudoyez donc pas ainsi mes mignons gentilshommes, maître Bussy! car je tire l'épée, tout roi que je suis, ni plus ni moins que si j'étais un bouffon.

– Ah! le drôle! murmura Henri; sur ma parole, il voit juste.

– S'il continue de pareilles plaisanteries, je châtierai Chicot, sire, dit Maugiron.

– Ne t'y frotte pas, Maugiron; Chicot est gentilhomme et fort chatouilleux sur le point d'honneur. D'ailleurs, ce n'est point lui qui mérite le plus d'être châtié, car ce n'est pas lui le plus insolent.

Cette fois il n'y avait plus à s'y méprendre: Quélus fit signe à d'O et à d'Épernon, qui, occupés ailleurs, n'avaient point pris part à tout ce qui venait de se passer.

– Messieurs, dit Quélus en les menant à l'écart, venez au conseil; toi, Saint-Luc, cause avec le roi et achève ta paix, qui me paraît heureusement commencée.

Saint-Luc préféra ce dernier rôle, et s'approcha du roi et de Chicot, qui étaient aux prises.

Pendant ce temps, Quélus emmenait ses quatre amis dans l'embrasure d'une fenêtre.

– Eh bien, demanda d'Épernon, voyons, que veux-tu dire? J'étais en train de faire la cour à la femme de Joyeuse, et je te préviens que si ton récit n'est pas des plus intéressants, je ne te pardonne pas.

– Je veux vous dire, messieurs, répondit Quélus, qu'après le bal je pars immédiatement pour la chasse.

– Bon, dit d'O, pour quelle chasse?

– Pour la chasse au sanglier.

– Quelle lubie te passe par la tête d'aller, du froid qui court, te faire éventrer dans quelque taillis?

– N'importe! j'y vais.

– Seul?

– Non pas, avec Maugiron et Schomberg. Nous chassons pour le roi.

– Ah! oui, je comprends, dirent ensemble Schomberg et Maugiron.

– Le roi veut qu'on lui serve demain une hure de sanglier à son déjeuner.

– Avec un collet renversé à l'italienne, dit Maugiron, faisant allusion au simple col rabattu qu'en opposition avec les fraises des mignons portait Bussy.

– Ah! ah! dit d'Épernon, bon! j'en suis alors.

– De quoi donc s'agit-il? demanda d'O; je n'y suis pas du tout, moi.

– Eh! regarde autour de toi, mon mignon.

– Bon! je regarde.

– Y a-t-il quelqu'un qui t'ait ri au nez?

– Bussy, ce me semble.

– Eh bien! ne te paraît-il pas que c'est là un sanglier dont la hure serait agréable au roi?

– Tu crois que le roi… dit d'O.

– C'est lui qui la demande, répondis Quélus.

– Eh bien, soit, en chasse; mais comment chasserons-nous?

– À l'affût, c'est plus sûr.

Bussy remarqua la conférence, et, ne doutant pas qu'il ne fût question de lui, il s'approcha en ricanant avec ses amis.

– Regarde donc, Entraguet, regarde donc, Ribeirac, dit-il, comme les voilà groupés; c'est touchant: on dirait Euryale et Nisus, Damon et Pithias, Castor et… Mais où est donc Pollux?

– Pollux se marie, dit Antraguet, de sorte que voilà Castor dépareillé.

– Que peuvent-ils faire là? demanda Bussy en les regardant insolemment.

– Gageons, dit Ribeirac, qu'ils complotent quelque nouvel amidon.

– Non, messieurs, dit en souriant Quélus, nous parlons chasse.

– Vraiment, seigneur Cupidon, dit Bussy; il fait bien froid pour chasser. Cela vous gercera la peau.

– Monsieur, répondit Maugiron avec la même politesse, nous avons des gants très chauds et des pourpoints doublés de fourrures.

– Ah! cela me rassure, dit Bussy; est-ce bientôt que vous chassez?

– Mais, cette nuit, peut-être, dit Schomberg.

– Il n'y a pas de peut-être; cette nuit sûrement, ajouta Maugiron.

– En ce cas, je vais prévenir le roi, dit Bussy; que dirait Sa Majesté si demain, à son réveil, elle allait trouver ses amis enrhumés?

– Ne vous donnez pas la peine de prévenir le roi, monsieur, dit Quélus; Sa Majesté sait que nous chassons.

– L'alouette? fit Bussy avec une mine interrogatrice des plus impertinentes.

– Non, monsieur, dit Quélus, nous chassons le sanglier. Il nous faut absolument une hure.

– Et l'animal?… demanda Antraguet.

– Est détourné, dit Schomberg.

– Mais encore faut-il savoir où il passera, demanda Livarot.

– Nous tâcherons de nous renseigner, dit d'O. Chassez-vous avec nous, monsieur de Bussy?

– Non, répondit celui-ci, continuant la conversation sur le même mode. Non, en vérité, je suis empêché. Demain il faut que je sois chez M. d'Anjou pour la réception de M. de Monsoreau, à qui Monseigneur, comme vous le savez, a fait accorder la place de grand veneur.

– Mais cette nuit? demanda Quélus.

– Ah! cette nuit, je ne puis encore: j'ai un rendez-vous dans une mystérieuse maison du faubourg Saint-Antoine.

– Ah! ah! fit d'Épernon, est-ce que la reine Margot serait incognito à Paris, monsieur de Bussy? car nous avons appris que vous aviez hérité de la Mole.

– Oui; mais depuis quelque temps j'ai renoncé à l'héritage, et c'est d'une autre personne qu'il s'agit.

– Et cette personne vous attend rue du faubourg Saint-Antoine? demanda d'O.

– Justement; je vous demanderai même un conseil, monsieur de Quélus.

– Dites; quoique je ne sois point avocat, je me pique de ne pas les donner mauvais, surtout à mes amis.

– On dit les rues de Paris peu sûres; le faubourg Saint-Antoine est un quartier fort isolé. Quel chemin me conseillez-vous de prendre?

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