• Пожаловаться

Alexandre Dumas: La Dame de Monsoreau Tome I

Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas: La Dame de Monsoreau Tome I» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Классическая проза / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

libcat.ru: книга без обложки

La Dame de Monsoreau Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Dame de Monsoreau Tome I»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le dimanche gras de l'année 1578, après la fête du populaire, et tandis que s'éteignaient dans les rues les rumeurs de la joyeuse journée, commençait une fête splendide dans le magnifique hôtel que venait de se faire bâtir, de l'autre côté de l'eau et presque en face du Louvre, cette illustre famille de Montmorency qui, alliée à la royauté de France, marchait l'égale des familles princières. Cette fête particulière, qui succédait à la fête publique, avait pour but de célébrer les noces de François d'Epinay de Saint-Luc, grand ami du roi Henri III et l'un des favoris les plus intimes, avec Jeanne de Cossé-Brissac, fille du maréchal de France de ce nom. Le repas avait eu lieu au Louvre, et le roi, qui avait consenti à grand-peine au mariage, avait paru au festin avec un visage sévère qui n'avait rien d'approprié à la circonstance …' 'La Dame de Monsoreau' est, à la suite de 'La Reine Margot', le deuxième volet du somptueux ensemble historique que Dumas écrivit sur la Renaissance.

Alexandre Dumas: другие книги автора


Кто написал La Dame de Monsoreau Tome I? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

La Dame de Monsoreau Tome I — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Dame de Monsoreau Tome I», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Mais, malgré cette triste réflexion, il ne s'en précipita pas moins au-devant du roi, qui avait enfin quitté son sombre costume marron, et qui s'avançait tout resplendissant de satin, de plumes et de pierreries.

Mais, au moment où apparaissait à l'une des portes le roi Henri III, un autre roi Henri III, exactement pareil au premier, vêtu, chaussé, coiffé, fraisé et goudronné de même, apparaissait par la porte en face. De sorte que les courtisans, un instant emportés vers le premier, s'arrêtèrent comme le flot à la pile de l'arche, et refluèrent en tourbillonnant du premier au second roi.

Henri III remarqua le mouvement, et, ne voyant devant lui que des bouches ouvertes, des yeux effarés et des corps pirouettant sur une jambe:

– Çà, messieurs, qu'y a-t-il donc? demanda-t-il.

Un long éclat de rire lui répondit.

Le roi, peu patient de son naturel, et en ce moment surtout peu disposé à la patience, commençait de froncer le sourcil, quand Saint-Luc, s'approchant de lui:

– Sire, dit-il, c'est Chicot, votre bouffon, qui s'est habillé exactement comme Votre Majesté, et qui donne sa main à baiser aux dames.

Henri III se mit à rire. Chicot jouissait à la cour du dernier Valois d'une liberté pareille à celle dont jouissait, trente ans auparavant, Triboulet à la cour du roi François 1er, et dont devait jouir, quarante ans plus tard, Langely à la cour du roi Louis XIII.

C'est que Chicot n'était pas un fou ordinaire. Avant de s'appeler Chicot, il s'était appelé DE Chicot. C'était un gentilhomme gascon qui, maltraité, à ce qu'on assurait, par M. de Mayenne à la suite d'une rivalité amoureuse dans laquelle, tout simple gentilhomme qu'il était, il l'avait emporté sur ce prince, s'était réfugié près de Henri III, et qui payait en vérités quelquefois cruelles la protection que lui avait donnée le successeur de Charles IX.

– Eh! maître Chicot, dit Henri, deux rois ici, c'est beaucoup.

– En ce cas, continue à me laisser jouer mon rôle de roi à ma guise, et joue le rôle du duc d'Anjou à la tienne; peut-être qu'on te prendra pour lui, et qu'on te dira des choses qui t'apprendront, non pas ce qu'il pense, mais ce qu'il fait.

– En effet, dit le roi en regardant avec humeur autour de lui, mon frère d'Anjou n'est pas venu.

– Raison de plus pour que tu le remplaces. C'est dit: je suis Henri et tu es François. Je vais trôner, tu vas danser; je ferai pour toi toutes les singeries de la couronne, et toi, pendant ce temps, tu t'amuseras un peu, pauvre roi!

Le regard du roi s'arrêta sur Saint-Luc.

– Tu as raison, Chicot, je veux danser, dit-il.

– Décidément, pensa Brissac, je m'étais trompé en croyant le roi irrité contre nous. Tout au contraire, le roi est de charmante humeur.

Et il courut à droite et à gauche, félicitant chacun, et surtout se félicitant lui-même d'avoir donné sa fille à un homme jouissant d'une si grande faveur près de Sa Majesté.

Cependant Saint-Luc s'était rapproché de sa femme. Mademoiselle de Brissac n'était pas une beauté, mais elle avait de charmants yeux noirs, des dents blanches, une peau éblouissante; tout cela lui composait ce qu'on peut appeler une figure d'esprit.

– Monsieur, dit-elle à son mari, toujours préoccupée qu'elle était par une seule pensée, que me disait-on, que le roi m'en voulait? Depuis qu'il est arrivé, il ne cesse de me sourire.

– Ce n'est pas ce que vous me disiez au retour du dîner, chère Jeanne, car son regard, alors, vous faisait peur.

– Sa Majesté était sans doute mal disposée alors, dit la jeune femme; maintenant…

– Maintenant, c'est bien pis, interrompit Saint-Luc, le roi rit les lèvres serrées. J'aimerais bien mieux qu'il me montrât les dents; Jeanne, ma pauvre amie, le roi nous ménage quelque traître surprise… Oh! ne me regardez pas si tendrement, je vous prie, et même, tournez-moi le dos. Justement voici Maugiron qui vient à nous; retenez-le, accaparez-le, soyez aimable avec lui.

– Savez-vous, monsieur, dit Jeanne en souriant, que voilà une étrange recommandation, et que, si je la suivais à la lettre, on pourrait croire…

– Ah! dit Saint-Luc avec un soupir, ce serait bien heureux qu'on le crût.

Et, tournant le dos à sa femme, dont l'étonnement était au comble, il s'en alla faire sa cour à Chicot, qui jouait son rôle de roi avec un entrain et une majesté des plus risibles.

Cependant Henri, profitant du congé qui était donné à Sa Grandeur, dansait; mais, tout en dansant, ne perdait pas de vue Saint-Luc.

Tantôt il l'appelait pour lui conter quelque remarque plaisante qui, drôle ou non, avait le privilège de faire rire Saint-Luc aux éclats. Tantôt il lui offrait dans son drageoir des pralines et des fruits glacés que Saint-Luc trouvait délicieux. Enfin, si Saint-Luc disparaissait un instant de la salle où était le roi, pour faire les honneurs des autres salles, le roi l'envoyait chercher aussitôt par un de ses parents ou de ses officiers, et Saint-Luc revenait sourire à son maître, qui ne paraissait content que lorsqu'il le revoyait.

Tout à coup, un bruit assez fort pour être remarqué au milieu de ce tumulte frappa les oreilles de Henri.

– Eh! eh! dit-il, il me semble que j'entends la voix de Chicot. Entends-tu, Saint-Luc, le roi se fâche.

– Oui, sire, dit Saint-Luc sans paraître remarquer l'allusion de Sa Majesté, il se querelle avec quelqu'un, ce me semble.

– Voyez ce que c'est, dit le roi, et revenez incontinent me le dire.

Saint-Luc s'éloigna.

En effet, on entendait Chicot qui criait en nasillant, comme faisait le roi en certaines occasions.

– J'ai fait des ordonnances somptuaires, cependant; mais, si celles que j'ai faites ne suffisent pas, j'en ferai encore, j'en ferai tant, qu'il y en aura assez; si elles ne sont pas bonnes, elles seront nombreuses au moins. Par la corne de Belzébuth, mon cousin, six pages, monsieur de Bussy, c'est trop!

Et Chicot, enflant les joues, cambrant ses hanches et mettant le poing sur le côté, jouait le roi à s'y méprendre.

– Que parle-t-il donc de Bussy? demanda le roi en fronçant le sourcil.

Saint-Luc, de retour, allait répondre au roi, quand la foule, s'ouvrant, laissa voir six pages vêtus de drap d'or, couverts de colliers, et portant sur la poitrine les armoiries de leur maître, toutes chatoyantes de pierreries. Derrière eux venait un homme jeune, beau et fier, qui marchait le front haut, l'œil insolent, la lèvre dédaigneusement retroussée, et dont le simple costume de velours noir tranchait avec les riches habits de ses pages.

– Bussy! disait-on, Bussy d'Amboise!

Et chacun courait au-devant du jeune homme qui causait cette rumeur, et se rangeait pour le laisser passer.

Maugiron, Schomberg et Quélus avaient pris place aux côtés du roi, comme pour le défendre.

– Tiens, dit le premier, faisant allusion à la présence inattendue de Bussy et à l'absence continue du duc d'Alençon, auquel Bussy appartenait; tiens, voici le valet, et l'on ne voit pas le maître.

– Patience, répondit Quélus, devant le valet il y avait les valets du valet, le maître du valet vient peut-être derrière le maître des premiers valets.

– Vois donc, Saint-Luc, dit Schomberg, le plus jeune des mignons du roi Henri, et avec cela un des plus braves, sais-tu que M. de Bussy ne te fait guère honneur? Regarde donc ce pourpoint noir: mordieu! est-ce là un habit de noces?

– Non, dit Quélus, mais c'est un habit d'enterrement.

– Ah! murmura Henri, que n'est-ce le sien, et que ne porte-t-il d'avance son propre deuil?

– Avec tout cela, Saint-Luc, dit Maugiron, M. d'Anjou ne suit pas Bussy. Serais-tu aussi en disgrâce de ce côté-là?

Le aussi frappa Saint-Luc au cœur.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La Dame de Monsoreau Tome I»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Dame de Monsoreau Tome I» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «La Dame de Monsoreau Tome I»

Обсуждение, отзывы о книге «La Dame de Monsoreau Tome I» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.