Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome II

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Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

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– Mais qui vous dit, Sire, que ce soit madame de Condé que visitaient ces messieurs?

– Un pressentiment. L’immobilité de ces deux hommes, qui se sont rangés dans la porte depuis qu’ils nous ont vus et qui n’en bougent pas; puis, certaine coupe de manteau du plus petit des deux… Pardieu! ce serait étrange.

– Quoi?

– Rien; une idée qui m’arrive, voilà tout. Avançons. Et il marcha droit aux deux hommes, qui, voyant alors que c’était bien à eux qu’on en avait, firent quelques pas pour s’éloigner.

– Holà, messieurs! dit le roi, arrêtez.

– Est-ce à nous qu’on parle? demanda une voix qui fit tressaillir Charles et son compagnon.

– Eh bien, Henriot, dit Charles, reconnais-tu cette voix-là, maintenant?

– Sire, dit Henri, si votre frère le duc d’Anjou n’était point à La Rochelle, je jurerais que c’est lui qui vient de parler.

– Eh bien, dit Charles, c’est qu’il n’est point à La Rochelle, voilà tout.

– Mais qui est avec lui?

– Tu ne reconnais pas le compagnon?

– Non, Sire.

– Il est pourtant de taille à ne pas s’y tromper. Attends, tu vas le reconnaître… Holà! hé! vous dis-je, répéta le roi; n’avez-vous pas entendu, mordieu!

– Êtes-vous le guet pour nous arrêter? dit le plus grand des deux hommes, développant son bras hors des plis de son manteau.

– Prenez que nous sommes le guet, dit le roi, et arrêtez quand on vous l’ordonne. Puis se penchant à l’oreille de Henri:

– Tu vas voir le volcan jeter des flammes, lui dit-il.

– Vous êtes huit, dit le plus grand des deux hommes, montrant cette fois non seulement son bras mais encore son visage, mais fussiez-vous cent, passez au large!

– Ah! ah! le duc de Guise! dit Henri.

– Ah! notre cousin de Lorraine! dit le roi; vous vous faites enfin connaître! c’est heureux!

– Le roi! s’écria le duc. Quant à l’autre personnage, on le vit à ces paroles s’ensevelir dans son manteau et demeurer immobile après s’être d’abord découvert la tête par respect.

– Sire, dit le duc de Guise, je venais de rendre visite à ma belle-sœur, madame de Condé.

– Oui… et vous avez emmené avec vous un de vos gentilshommes, lequel?

– Sire, répondit le duc, Votre Majesté ne le connaît pas.

– Nous ferons connaissance, alors, dit le roi.

Et marchant droit à l’autre figure, il fit signe à un des deux laquais d’approcher avec son flambeau.

– Pardon, mon frère! dit le duc d’Anjou en décroisant son manteau et s’inclinant avec un dépit mal déguisé.

– Ah! ah! Henri, c’est vous!… Mais non, ce n’est point possible, je me trompe… Mon frère d’Anjou ne serait allé voir personne avant de venir me voir moi-même. Il n’ignore pas que pour les princes du sang qui rentrent dans la capitale, il n’y a qu’une porte à Paris: c’est le guichet du Louvre.

– Pardonnez, Sire, dit le duc d’Anjou; je prie Votre Majesté d’excuser mon inconséquence.

– Oui-da! répondit le roi d’un ton moqueur; et que faisiez-vous donc, mon frère, à l’hôtel de Condé?

– Eh! mais, dit le roi de Navarre de son air narquois, ce que Votre Majesté disait tout à l’heure.

Et se penchant à l’oreille du roi, il termina sa phrase par un grand éclat de rire.

– Qu’est-ce donc?… demanda le duc de Guise avec hauteur, car, comme tout le monde à la cour, il avait pris l’habitude de traiter assez rudement ce pauvre roi de Navarre. Pourquoi n’irais-je pas voir ma belle-sœur? M. le duc d’Alençon ne va-t-il pas voir la sienne?

Henri rougit légèrement.

– Quelle belle-sœur? demanda Charles; je ne lui en connais pas d’autre que la reine Élisabeth.

– Pardon, Sire! C’était sa sœur que j’aurais dû dire, madame Marguerite, que nous avons vue passer en venant ici il y a une demi-heure dans sa litière, accompagnée de deux muguets qui trottaient chacun à une portière.

– Vraiment!… dit Charles. Que répondez-vous à cela, Henri?

– Que la reine de Navarre est bien libre d’aller où elle veut, mais je doute qu’elle soit sortie du Louvre.

– Et moi, j’en suis sûr, dit le duc de Guise.

– Et moi aussi, fit le duc d’Anjou, à telle enseigne que la litière s’est arrêtée rue Cloche-Percée.

– Il faut que votre belle-sœur, pas celle-ci, dit Henri en montrant l’hôtel de Condé, mais celle de là-bas, et il tourna son doigt dans la direction de l’hôtel de Guise, soit aussi de la partie, car nous les avons laissées ensemble, et, comme vous le savez, elles sont inséparables.

– Je ne comprends pas ce que veut dire Votre Majesté, répondit le duc de Guise.

– Au contraire, dit le roi, rien de plus clair, et voilà pourquoi il y avait un muguet courant à chaque portière.

– Eh bien, dit le duc, s’il y a scandale de la part de la reine et de la part de mes belles-sœurs, invoquons pour le faire cesser la justice du roi.

– Eh! pardieu, dit Henri, laissez là madames de Condé et de Nevers. Le roi ne s’inquiète pas de sa sœur… et moi j’ai confiance dans ma femme.

– Non pas, non pas, dit Charles; je veux en avoir le cœur net; mais faisons nos affaires nous-mêmes. La litière s’est arrêtée rue Cloche-Percée, dites-vous, mon cousin?

– Oui, Sire.

– Vous reconnaîtriez l’endroit?

– Oui, Sire.

– Eh bien, allons-y; et s’il faut brûler la maison pour savoir qui est dedans, on la brûlera.

C’est avec ces dispositions, assez peu rassurantes pour la tranquillité de ceux dont il est question, que les quatre principaux seigneurs du monde chrétien prirent le chemin de la rue Saint-Antoine.

Les quatre princes arrivèrent rue Cloche-Percée; Charles, qui voulait faire ses affaires en famille, renvoya les gentilshommes de sa suite en leur disant de disposer du reste de leur nuit, mais de se tenir près de la Bastille à six heures du matin avec deux chevaux.

Il n’y avait que trois maisons dans la rue Cloche-Percée; la recherche était d’autant moins difficile que deux ne firent aucun refus d’ouvrir; c’étaient celles qui touchaient l’une à la rue Saint-Antoine, l’autre à la rue du Roi-de-Sicile.

Quant à la troisième, ce fut autre chose: c’était celle qui était gardée par le concierge allemand, et le concierge allemand était peu traitable. Paris semblait destiné à offrir cette nuit les plus mémorables exemples de fidélité domestique.

M. de Guise eut beau menacer dans le plus pur saxon, Henri d’Anjou eut beau offrir une bourse pleine d’or, Charles eut beau aller jusqu’à dire qu’il était lieutenant du guet, le brave Allemand ne tint compte ni de la déclaration, ni de l’offre, ni des menaces. Voyant que l’on insistait, et d’une manière qui devenait importune, il glissa entre les barres de fer l’extrémité de certaine arquebuse, démonstration dont ne firent que rire trois des quatre visiteurs… Henri de Navarre se tenant à l’écart, comme si la chose eût été sans intérêt pour lui… attendu que l’arme, ne pouvant obliquer dans les barreaux, ne devait guère être dangereuse que pour un aveugle qui eût été se placer en face.

Voyant qu’on ne pouvait intimider, corrompre ni fléchir le portier, le duc de Guise feignit de partir avec ses compagnons; mais la retraite ne fut pas longue. Au coin de la rue Saint-Antoine, le duc trouva ce qu’il cherchait: c’était une de ces pierres comme en remuaient, trois mille ans auparavant, Ajax, Télamon et Diomède; il la chargea sur son épaule, et revint en faisant signe à ses compagnons de le suivre. Juste en ce moment le concierge, qui avait vu ceux qu’il prenait pour des malfaiteurs s’éloigner, refermait la porte sans avoir encore eu le temps de repousser les verrous. Le duc de Guise profita du moment: véritable catapulte vivante, il lança la pierre contre la porte. La serrure vola, emportant la portion de la muraille dans laquelle elle était scellée. La porte s’ouvrit, renversant l’Allemand, qui tomba en donnant, par un cri terrible, l’éveil à la garnison, qui, sans ce cri, courait grand risque d’être surprise.

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