Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome II

Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome II» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La Reine Margot Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La Reine Margot Tome II»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

La Reine Margot Tome II — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La Reine Margot Tome II», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Tandis que maintenant?

– Maintenant, je le suis.

– Tu l’as vu?

– Parfaitement. J’étais embusqué chez un marchand de vin en face; je l’ai vu entrer d’abord dans la même maison que la veille; puis comme madame de Sauve tardait, il a mis imprudemment son visage au carreau d’une fenêtre du premier, et cette fois je n’ai plus conservé aucun doute. D’ailleurs, un instant après, madame de Sauve l’est venue rejoindre de nouveau.

– Et tu crois qu’ils resteront, comme la nuit passée, jusqu’à trois heures du matin?

– C’est probable.

– Où est donc cette maison?

– Près de la Croix-des-Petits-Champs, vers Saint-Honoré.

– Bien, dit Catherine. M. de Sauve ne connaît point votre écriture?

– Non.

– Asseyez-vous là et écrivez. Maurevel obéit et prenant la plume:

– Je suis prêt, madame, dit-il.

Catherine dicta:

«Pendant que le baron de Sauve fait son service au Louvre, la baronne est avec un muguet de ses amis, dans une maison proche de la Croix-des-Petits-Champs, vers Saint-Honoré; le baron de Sauve reconnaîtra la maison à une croix rouge qui sera faite sur la muraille.»

– Eh bien? demanda Maurevel.

– Faites une seconde copie de cette lettre, dit Catherine. Maurevel obéit passivement.

– Maintenant, dit la reine, faites remettre une de ces lettres par un homme adroit au baron de Sauve, et que cet homme laisse tomber l’autre dans les corridors du Louvre.

– Je ne comprends pas, dit Maurevel. Catherine haussa les épaules.

– Vous ne comprenez pas qu’un mari qui reçoit une pareille lettre se fâche?

– Mais il me semble, madame, que du temps du roi de Navarre il ne se fâchait pas.

– Tel qui passe des choses à un roi ne les passe peut-être pas à un simple galant. D’ailleurs, s’il ne se fâche pas, vous vous fâcherez pour lui, vous.

– Moi?

– Sans doute. Vous prenez quatre hommes, six hommes s’il le faut, vous vous masquez, vous enfoncez la porte, comme si vous étiez les envoyés du baron, vous surprenez les amants au milieu de leur tête-à-tête, vous frappez au nom du roi; et le lendemain le billet perdu dans le corridor du Louvre, et trouvé par quelque âme charitable qui l’a déjà fait circuler, atteste que c’est le mari qui s’est vengé. Seulement, le hasard a fait que le galant était le roi de Navarre; mais qui pouvait deviner cela, quand chacun le croyait à Pau?

Maurevel regarda avec admiration Catherine, s’inclina et sortit.

En même temps que Maurevel sortait de l’hôtel de Soissons, madame de Sauve entrait dans la petite maison de la Croix-des-Petits-Champs.

Henri l’attendait la porte entrouverte.

Dès qu’il l’aperçut dans l’escalier:

– Vous n’avez pas été suivie? dit-il.

– Mais non, dit Charlotte, que je sache, du moins.

– C’est que je crois l’avoir été, dit Henri, non seulement cette nuit, mais encore ce soir.

– Oh! mon Dieu! dit Charlotte, vous m’effrayez, Sire; si un bon souvenir donné par vous à une ancienne amie allait tourner à mal pour vous, je ne m’en consolerais pas.

– Soyez tranquille, ma mie, dit le Béarnais, nous avons trois épées qui veillent dans l’ombre.

– Trois, c’est bien peu, Sire.

– C’est assez quand ces épées s’appellent de Mouy, Saucourt et Barthélemy.

– De Mouy est donc avec vous à Paris?

– Sans doute.

– Il a osé revenir dans la capitale? Il a donc, comme vous, quelque pauvre femme folle de lui?

– Non, mais il a un ennemi dont il a juré la mort. Il n’y a que la haine, ma chère, qui fasse faire autant de sottises que l’amour.

– Merci, Sire.

– Oh! dit Henri, je ne dis pas cela pour les sottises présentes, je dit cela pour les sottises passées et à venir. Mais ne discutons pas là-dessus, nous n’avons pas de temps à perdre.

– Vous partez donc toujours?

– Cette nuit.

– Les affaires pour lesquelles vous étiez revenu à Paris sont donc terminées?

– Je n’y suis revenu que pour vous.

– Gascon!

– Ventre-saint-Gris! ma mie, je dis la vérité; mais écartons ces souvenirs: j’ai encore deux ou trois heures à être heureux, et puis une séparation éternelle.

– Ah! Sire, dit madame de Sauve, il n’y a d’éternel que mon amour.

Henri venait de dire qu’il n’avait pas le temps de discuter, il ne discuta donc point; il crut, ou, le sceptique qu’il était, il fit semblant de croire.

Cependant, comme l’avait dit le roi de Navarre, de Mouy et ses deux compagnons étaient cachés aux environs de la maison.

Il était convenu que Henri sortirait à minuit de la petite maison au lieu d’en sortir à trois heures; qu’on irait comme la veille reconduire madame de Sauve au Louvre, et que de là on irait rue de la Cerisaie, où demeurait Maurevel.

C’était seulement pendant la journée qui venait de s’écouler que de Mouy avait enfin eu notion certaine de la maison qu’habitait son ennemi.

Ils étaient là depuis une heure à peu près, lorsqu’ils virent un homme, suivi à quelques pas de cinq autres, qui s’approchait de la porte de la petite maison, et qui, l’une après l’autre, essayait plusieurs clefs.

À cette vue, de Mouy, caché dans l’enfoncement d’une porte voisine, ne fit qu’un bond de sa cachette à cet homme, et le saisit par le bras.

– Un instant, dit-il, on n’entre pas là.

L’homme fit un bond en arrière, et en bondissant son chapeau tomba.

– De Mouy de Saint-Phale! s’écria-t-il.

– Maurevel! hurla le huguenot en levant son épée. Je te cherchais; tu viens au-devant de moi, merci!

Mais la colère ne lui fit pas oublier Henri; et se retournant vers la fenêtre, il siffla à la manière des pâtres béarnais.

– Cela suffira, dit-il à Saucourt. Maintenant, à moi, assassin! à moi! Et il s’élança vers Maurevel.

Celui-ci avait eu le temps de tirer de sa ceinture un pistolet.

– Ah! cette fois, dit le Tueur de Roi en ajustant le jeune homme, je crois que tu es mort.

Et il lâcha le coup. Mais de Mouy se jeta à droite, et la balle passa sans l’atteindre.

– À mon tour maintenant, s’écria le jeune homme. Et il fournit à Maurevel un si rude coup d’épée que, quoique ce coup atteignît sa ceinture de cuir, la pointe acérée traversa l’obstacle et s’enfonça dans les chairs.

L’assassin poussa un cri sauvage qui accusait une si profonde douleur que les sbires qui l’accompagnaient le crurent frappé à mort et s’enfuirent épouvantés du côté de la rue Saint-Honoré.

Maurevel n’était point brave. Se voyant abandonné par ses gens et ayant devant lui un adversaire comme de Mouy, il essaya à son tour de prendre la fuite, et se sauva par le même chemin qu’ils avaient pris, en criant: «À l’aide!»

De Mouy, Saucourt et Barthélemy, emportés par leur ardeur, les poursuivirent.

Comme ils entraient dans la rue de Grenelle, qu’ils avaient prise pour leur couper le chemin, une fenêtre s’ouvrait et un homme sautait du premier étage sur la terre fraîchement arrosée par la pluie.

C’était Henri.

Le sifflement de De Mouy l’avait averti d’un danger quelconque, et ce coup de pistolet, en lui indiquant que le danger était grave, l’avait attiré au secours de ses amis.

Ardent, vigoureux, il s’élança sur leurs traces l’épée à la main.

Un cri le guida: il venait de la barrière des Sergents. C’était Maurevel, qui, se sentant pressé par de Mouy, appelait une seconde fois à son secours ses hommes emportés par la terreur.

Il fallait se retourner ou être poignardé par derrière.

Maurevel se retourna, rencontra le fer de son ennemi, et presque aussitôt lui porta un coup si habile que son écharpe en fut traversée. Mais de Mouy riposta aussitôt.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La Reine Margot Tome II»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La Reine Margot Tome II» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La Reine Margot Tome II»

Обсуждение, отзывы о книге «La Reine Margot Tome II» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x