Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome II

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Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

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– Regardez, madame la reine. Dans leurs habits noirs, les deux jeunes gens étaient couchés côte à côte avec l’effrayante symétrie de la mort. Leurs têtes, inclinées et rapprochées du tronc, semblaient séparées seulement au milieu du cou par un cercle de rouge vif. La mort n’avait pas désuni leurs mains, car, soit hasard, soit pieuse attention du bourreau, la main droite de La Mole reposait dans la main gauche de Coconnas.

Il y avait un regard d’amour sous les paupières de La Mole, il y avait un sourire de dédain sous celles de Coconnas.

Marguerite s’agenouilla près de son amant, et de ses mains éblouissantes de pierreries leva doucement cette tête qu’elle avait tant aimée.

Quant à la duchesse de Nevers, appuyée à la muraille, elle ne pouvait détacher son regard de ce pâle visage sur lequel tant de fois elle avait cherché la joie et l’amour.

– La Mole! cher La Mole! murmura Marguerite.

– Annibal! Annibal! s’écria la duchesse de Nevers, si fier, si brave, tu ne me réponds plus!… Et un torrent de larmes s’échappa de ses yeux.

Cette femme si dédaigneuse, si intrépide, si insolente dans le bonheur; cette femme qui poussait le scepticisme jusqu’au doute suprême, la passion jusqu’à la cruauté, cette femme n’avait jamais pensé à la mort.

Marguerite lui en donna l’exemple. Elle enferma dans un sac brodé de perles et parfumé des plus fines essences la tête de La Mole, plus belle encore puisqu’elle se rapprochait du velours et de l’or, et à laquelle une préparation particulière, employée à cette époque dans les embaumements royaux, devait conserver sa beauté. Henriette s’approcha à son tour, enveloppant la tête de Coconnas dans un pan de son manteau.

Et toutes deux, courbées sous leur douleur plus que sous leur fardeau, montèrent l’escalier avec un dernier regard pour les restes qu’elles laissaient à la merci du bourreau, dans ce sombre réduit des criminels vulgaires.

– Ne craignez rien, madame, dit Caboche, qui comprit ce regard, les gentilshommes seront ensevelis, enterrés saintement, je vous le jure.

– Et tu leur feras dire des messes avec ceci, dit Henriette arrachant de son cou un magnifique collier de rubis et le présentant au bourreau.

On revint au Louvre comme on en était sorti. Au guichet, la reine se fit reconnaître; au bas de son escalier particulier, elle descendit, rentra chez elle, déposa sa triste relique dans le cabinet de sa chambre à coucher, destiné dès ce moment à devenir un oratoire, laissa Henriette en garde de sa chambre, et plus pâle et plus belle que jamais, entra vers dix heures dans la grande salle du bal, la même où nous avons vu, il y a tantôt deux ans et demi, s’ouvrir le premier chapitre de notre histoire.

Tous les yeux se tournèrent vers elle, et elle supporta ce regard universel d’un air fier et presque joyeux. C’est qu’elle avait religieusement accompli le dernier vœu de son ami. Charles, en l’apercevant, traversa chancelant le flot doré qui l’entourait.

– Ma sœur, dit-il tout haut, je vous remercie. Puis tout bas:

– Prenez garde! dit-il, vous avez au bras une tache de sang…

– Ah! qu’importe, Sire, dit Marguerite, pourvu que j’aie le sourire sur les lèvres!

XXXI La sueur de sang

Quelques jours après la scène terrible que nous venons de raconter, c’est-à-dire le 30 mai 1574, la cour étant à Vincennes, on entendit tout à coup un grand bruit dans la chambre du roi, lequel, étant retombé plus malade que jamais au milieu du bal qu’il avait voulu donner le jour même de la mort des deux jeunes gens, était, par ordre des médecins, venu chercher à la campagne un air plus pur.

Il était huit heures du matin. Un petit groupe de courtisans causait avec feu dans l’antichambre, quand tout à coup retentit le cri, et parut au seuil de l’appartement la nourrice de Charles, les yeux baignés de larmes et criant d’une voix désespérée:

– Secours au roi! secours au roi!

– Sa Majesté est-elle donc plus mal? demanda le capitaine de Nancey, que le roi avait, comme nous l’avons vu, dégagé de toute obéissance à la reine Catherine pour l’attacher à sa personne.

– Oh! que de sang! que de sang! dit la nourrice. Les médecins! appelez les médecins!

Mazille et Ambroise Paré se relevaient tour à tour auprès de l’auguste malade, et Ambroise Paré, qui était de garde, ayant vu s’endormir le roi, avait profité de cet assoupissement pour s’éloigner quelques instants.

Pendant ce temps, une sueur abondante avait pris le roi; et comme Charles était atteint d’un relâchement des vaisseaux capillaires, et que ce relâchement amenait une hémorragie de la peau, cette sueur sanglante avait épouvanté la nourrice, qui ne pouvait s’habituer à cet étrange phénomène, et qui, protestante, on se le rappelle, lui disait sans cesse que c’était le sang huguenot versé le jour de la Saint-Barthélemy qui appelait son sang.

On s’élança dans toutes les directions; le docteur ne devait pas être loin, et l’on ne pouvait manquer de le rencontrer.

L’antichambre resta donc vide, chacun étant désireux de montrer son zèle en ramenant le médecin demandé.

Alors une porte s’ouvrit, et l’on vit apparaître Catherine. Elle traversa rapidement l’antichambre et entra vivement dans l’appartement de son fils.

Charles était renversé sur son lit, l’œil éteint, la poitrine haletante; de tout son corps découlait une sueur rougeâtre; sa main, écartée, pendait hors de son lit, et au bout de chacun de ses doigts pendait un rubis liquide.

C’était un horrible spectacle.

Cependant, au bruit des pas de sa mère, et comme s’il les eût reconnus, Charles se redressa.

– Pardon, madame, dit-il en regardant sa mère, je voudrais bien mourir en paix.

– Mourir, mon fils, dit Catherine, pour une crise passagère de ce vilain mal! Voudriez-vous donc nous désespérer ainsi?

– Je vous dis, madame, que je sens mon âme qui s’en va. Je vous dis, madame, que c’est la mort qui arrive, mort de tous les diables! Je sens ce que je sens, et je sais ce que je dis.

– Sire, dit la reine, votre imagination est votre plus grave maladie; depuis le supplice si mérité de ces deux sorciers, de ces deux assassins qu’on appelait La Mole et Coconnas, vos souffrances physiques doivent avoir diminué. Le mal moral persévère seul, et, si je pouvais causer avec vous dix minutes seulement, je vous prouverais…

– Nourrice, dit Charles, veille à la porte, et que personne n’entre: la reine Catherine de Médicis veut causer avec son fils bien-aimé Charles IX.

La nourrice obéit.

– Au fait, continua Charles, cet entretien devait avoir lieu un jour ou l’autre, mieux vaut donc aujourd’hui que demain. Demain, d’ailleurs, il serait peut-être trop tard. Seulement, une troisième personne doit assister à notre entretien.

– Et pourquoi?

– Parce que, je vous le répète, la mort est en route, reprit Charles avec une effrayante solennité; parce que d’un moment à l’autre elle entrera dans cette chambre comme vous, pâle et muette, et sans se faire annoncer. Il est donc temps, puisque j’ai mis cette nuit ordre à mes affaires, de mettre ordre ce matin à celles du royaume.

– Et quelle est cette personne que vous désirez voir? demanda Catherine.

– Mon frère, madame. Faites-le appeler.

– Sire, dit la reine, je vois avec plaisir que ces dénonciations, dictées par la haine bien plus qu’arrachées à la douleur, s’effacent de votre esprit et vont bientôt s’effacer de votre cœur. Nourrice! cria Catherine, nourrice!

La bonne femme, qui veillait au-dehors, ouvrit la porte.

– Nourrice, dit Catherine, par ordre de mon fils, quand M. de Nancey viendra, vous lui direz d’aller quérir le duc d’Alençon.

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