Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome II

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Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

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Ce coup fait, un tremblement convulsif s’empara du digne homme.

– Il était temps que cela finît, murmura-t-il. Pauvre enfant!

Et il tira avec peine des mains crispées de La Mole le reliquaire d’or; il jeta son manteau sur les tristes dépouilles que le tombereau devait ramener chez lui.

Le spectacle étant fini, la foule s’écoula.

XXX La tour du Pilori

La nuit venait de descendre sur la ville frémissante encore du bruit de ce supplice, dont les détails couraient de bouche en bouche assombrir dans chaque maison l’heure joyeuse du souper de famille.

Cependant, tout au contraire de la ville, qui était silencieuse et lugubre, le Louvre était bruyant, joyeux et illuminé. C’est qu’il y avait grande fête au palais. Une fête commandée par Charles IX, une fête qu’il avait indiquée pour le soir, en même temps qu’il indiquait le supplice pour le matin.

La reine de Navarre avait reçu, dès la veille au soir, l’ordre de s’y trouver, et, dans l’espérance que La Mole et Coconnas seraient sauvés dans la nuit, dans la conviction que toutes les mesures étaient bien prises pour leur salut, elle avait répondu à son frère qu’elle ferait selon ses désirs.

Mais depuis qu’elle avait perdu tout espoir, par la scène de la chapelle; depuis qu’elle avait, dans un dernier mouvement de pitié pour cet amour, le plus grand et le plus profond qu’elle avait éprouvé de sa vie, assisté à l’exécution, elle s’était bien promis que ni prières ni menaces ne la feraient assister à une fête joyeuse au Louvre le même jour où elle avait vu une fête si lugubre en Grève.

Le roi Charles IX avait donné ce jour-là une nouvelle preuve de cette puissance de volonté que personne peut-être ne poussa au même degré que lui: alité depuis quinze jours, frêle comme un moribond, livide comme un cadavre, il se leva vers cinq heures, et revêtit ses plus beaux habits. Il est vrai que pendant la toilette il s’évanouit trois fois.

Vers huit heures, il s’informa de ce qu’était devenue sa sœur, et demanda si on l’avait vue et si l’on savait ce qu’elle faisait. Personne ne lui répondit; car la reine était rentrée chez elle vers les onze heures, et s’y était renfermée en défendant absolument sa porte.

Mais il n’y avait pas de porte fermée pour Charles. Appuyé sur le bras de M. de Nancey, il s’achemina vers l’appartement de la reine de Navarre, et entra tout à coup par la porte du corridor secret.

Quoiqu’il s’attendît à un triste spectacle, et qu’il y eût d’avance préparé son cœur, celui qu’il vit était plus déplorable encore que celui qu’il avait rêvé.

Marguerite, à demi morte, couchée sur une chaise longue, la tête ensevelie dans des coussins, ne pleurait pas, ne priait pas; mais, depuis son retour, elle râlait comme une agonisante.

À l’autre coin de la chambre, Henriette de Nevers, cette femme intrépide, gisait, sans connaissance, étendue sur le tapis. En revenant de la Grève, comme à Marguerite, les forces lui avaient manqué, et la pauvre Gillonne allait de l’une à l’autre, n’osant pas essayer de leur adresser une parole de consolation.

Dans les crises qui suivent ces grandes catastrophes, on est avare de sa douleur comme d’un trésor, et l’on tient pour ennemi quiconque tente de nous en distraire la moindre partie.

Charles IX poussa donc la porte, et laissant Nancey dans le corridor, il entra pâle et tremblant.

Ni l’une ni l’autre des femmes ne l’avait vu. Gillonne seule, qui dans ce moment portait secours à Henriette, se releva sur un genou et tout effrayée regarda le roi.

Le roi fit un geste de la main, elle se releva, fit la révérence, et sortit.

Alors Charles se dirigea vers Marguerite, la regarda un instant en silence; puis avec une intonation dont on eût cru cette voix incapable:

– Margot! dit-il, ma sœur! La jeune femme tressaillit et se redressa:

– Votre Majesté! dit-elle.

– Allons, ma sœur, du courage! Marguerite leva les yeux au ciel.

– Oui, dit Charles, je sais bien, mais écoute-moi. La reine de Navarre fit signe qu’elle écoutait.

– Tu m’as promis de venir au bal, dit Charles.

– Moi! s’écria Marguerite.

– Oui, et d’après ta promesse on t’attend; de sorte que si tu ne venais pas on serait étonné de ne pas t’y voir.

– Excusez-moi, mon frère, dit Marguerite; vous le voyez, je suis bien souffrante.

– Faites un effort sur vous-même.

Marguerite parut un instant tentée de rappeler son courage, puis tout à coup s’abandonnant et laissant retomber sa tête sur ses coussins:

– Non, non, je n’irai pas, dit-elle.

Charles lui prit la main, s’assit sur sa chaise longue, et lui dit:

– Tu viens de perdre un ami, je le sais, Margot; mais regarde-moi, n’ai-je pas perdu tous mes amis, moi! et de plus, ma mère! Toi, tu as toujours pu pleurer à l’aise comme tu pleures en ce moment; moi, à l’heure de mes plus fortes douleurs, j’ai toujours été forcé de sourire. Tu souffres, regarde-moi! moi, je meurs. Eh bien, Margot, voyons, du courage! Je te le demande, ma sœur, au nom de notre gloire! Nous portons comme une croix d’angoisses la renommée de notre maison, portons-la comme le Seigneur jusqu’au Calvaire! et si sur la route, comme lui, nous trébuchons, relevons-nous, courageux et résignés comme lui.

– Oh! mon Dieu, mon Dieu! s’écria Marguerite.

– Oui, dit Charles, répondant à sa pensée; oui, le sacrifice est rude, ma sœur; mais chacun fait le sien, les uns de leur honneur, les autres de leur vie. Crois-tu qu’avec mes vingt-cinq ans et le plus beau trône du monde, je ne regrette pas de mourir? Eh bien, regarde-moi… mes yeux, mon teint, mes lèvres sont d’un mourant, c’est vrai; mais mon sourire… est-ce que mon sourire ne ferait pas croire que j’espère? Et, cependant, dans huit jours, un mois tout au plus, tu me pleureras, ma sœur, comme celui qui est mort aujourd’hui.

– Mon frère!… s’écria Margot en jetant ses deux bras autour du cou de Charles.

– Allons, habillez-vous, chère Marguerite, dit le roi; cachez votre pâleur et paraissez au bal. Je viens de donner ordre qu’on vous apporte des pierreries nouvelles et des ajustements dignes de votre beauté.

– Oh! des diamants, des robes, dit Marguerite, que m’importe tout cela maintenant!

– La vie est longue, Marguerite, dit en souriant Charles, pour toi du moins.

– Jamais! jamais!

– Ma sœur, souviens-toi d’une chose: quelquefois c’est en étouffant ou plutôt en dissimulant la souffrance que l’on honore le mieux les morts.

– Eh bien, Sire, dit Marguerite frissonnante, j’irai. Une larme, qui fut bue aussitôt par sa paupière aride, mouilla l’œil de Charles. Il s’inclina vers sa sœur, la baisa au front, s’arrêta un instant devant Henriette, qui ne l’avait ni vu ni entendu, et dit:

– Pauvre femme! Puis il sortit silencieusement. Derrière le roi, plusieurs pages entrèrent, apportant des coffres et des écrins. Marguerite fit signe de la main que l’on déposât tout cela à terre. Les pages sortirent, Gillonne resta seule.

– Prépare-moi tout ce qu’il me faut pour m’habiller, Gillonne, dit Marguerite. La jeune fille regarda sa maîtresse d’un air étonné.

– Oui, dit Marguerite avec un accent dont il serait impossible de rendre l’amertume, oui, je m’habille, je vais au bal, on m’attend là-bas. Dépêche-toi donc! la journée aura été complète: fête à la Grève ce matin, fête au Louvre ce soir.

– Et madame la duchesse? dit Gillonne.

– Oh! elle, elle est bien heureuse; elle peut rester ici; elle peut pleurer, elle peut souffrir tout à son aise. Elle n’est pas fille de roi, femme de roi, sœur de roi. Elle n’est pas reine. Aide-moi à m’habiller, Gillonne.

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