Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome II

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Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

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La jeune fille obéit. Les parures étaient magnifiques, la robe splendide. Jamais Marguerite n’avait été si belle. Elle se regarda dans une glace.

– Mon frère a bien raison, dit-elle, et c’est une bien misérable chose que la créature humaine. En ce moment Gillonne revint.

– Madame, dit-elle, un homme est là qui vous demande.

– Moi?

– Oui, vous.

– Quel est cet homme?

– Je ne sais, mais son aspect est terrible, et sa seule vue m’a fait frissonner.

– Va lui demander son nom, dit Marguerite en pâlissant. Gillonne sortit, et quelques instants après elle rentra.

– Il n’a pas voulu me dire son nom, madame, mais il m’a priée de vous remettre ceci.

Gillonne tendit à Marguerite le reliquaire qu’elle avait donné la veille au soir à La Mole.

– Oh! fais entrer, fais entrer, dit vivement la reine.

Et elle devint plus pâle et plus glacée encore qu’elle n’était.

Un pas lourd ébranla le parquet. L’écho, indigné sans doute de répéter un pareil bruit, gronda sous le lambris, et un homme parut sur le seuil.

– Vous êtes…? dit la reine.

– Celui que vous rencontrâtes un jour près de Montfaucon, madame, et qui ramena au Louvre, dans son tombereau, deux gentilshommes blessés.

– Oui, oui, je vous reconnais, vous êtes maître Caboche.

– Bourreau de la prévôté de Paris, madame. C’étaient les seuls mots que Henriette avait entendus de tous ceux que depuis une heure on prononçait autour d’elle. Elle dégagea sa tête pâle de ses deux mains et regarda le bourreau avec ses yeux d’émeraude, d’où semblait sortir un double jet de flammes.

– Et vous venez…? dit Marguerite tremblante.

– Vous rappeler la promesse faite au plus jeune des deux gentilshommes, à celui qui m’a chargé de vous rendre ce reliquaire. Vous la rappelez-vous, madame?

– Ah! oui, oui, s’écria la reine, et jamais ombre plus généreuse n’aura plus noble satisfaction; mais où est-elle?

– Elle est chez moi avec le corps.

– Chez vous? pourquoi ne l’avez-vous pas apportée?

– Je pouvais être arrêté au guichet du Louvre, on pouvait me forcer de lever mon manteau; qu’aurait-on dit si, sous ce manteau, on avait vu une tête?

– C’est bien, gardez-la chez vous; j’irai la chercher demain.

– Demain, madame, demain, dit maître Caboche, il sera peut-être trop tard.

– Pourquoi cela?

– Parce que la reine mère m’a fait retenir pour ses expériences cabalistiques les têtes des deux premiers condamnés que je décapiterais.

– Oh! profanation! les têtes de nos bien-aimés! Henriette, s’écria Marguerite en courant à son amie, qu’elle retrouva debout comme si un ressort venait de la remettre sur ses pieds; Henriette, mon ange, entends-tu ce qu’il dit, cet homme?

– Oui. Eh bien, que faut-il faire?

– Il faut aller avec lui.

Puis poussant un cri de douleur avec lequel les grandes infortunes se reprennent à la vie:

– Ah! j’étais cependant si bien, dit-elle; j’étais presque morte.

Pendant ce temps, Marguerite jetait sur ses épaules nues un manteau de velours.

– Viens, viens, dit-elle, nous allons les revoir encore une fois.

Marguerite fit fermer toutes les portes, ordonna que l’on amenât la litière à la petite porte dérobée; puis, prenant Henriette sous le bras, descendit par le passage secret, faisant signe à Caboche de les suivre.

À la porte d’en bas était la litière, au guichet était le valet de Caboche avec une lanterne.

Les porteurs de Marguerite étaient des hommes de confiance muets et sourds, plus sûrs que ne l’eussent été des bêtes de somme.

La litière marcha pendant dix minutes à peu près, précédée de maître Caboche et de son valet portant la lanterne; puis elle s’arrêta.

Le bourreau ouvrit la portière tandis que le valet courait devant.

Marguerite descendit, aida la duchesse de Nevers à descendre. Dans cette grande douleur qui les étreignait toutes deux, c’était cette organisation nerveuse qui se trouvait être la plus forte.

La tour du Pilori se dressait devant les deux femmes comme un géant sombre et informe, envoyant une lumière rougeâtre par deux sarbacanes qui flamboyaient à son sommet.

Le valet reparut sur la porte.

– Vous pouvez entrer, mesdames, dit Caboche, tout le monde est couché dans la tour. Au même moment la lumière des deux meurtrières s’éteignit.

Les deux femmes, serrées l’une contre l’autre, passèrent sous la petite porte en ogive et foulèrent dans l’ombre une dalle humide et raboteuse. Elles aperçurent une lumière au fond d’un corridor tournant, et, guidées par le maître hideux du logis, elles se dirigèrent de ce côté. La porte se referma derrière elles.

Caboche, un flambeau de cire à la main, les introduisit dans une salle basse et enfumée. Au milieu de cette salle était une table dressée avec les restes d’un souper et trois couverts. Ces trois couverts étaient sans doute pour le bourreau, sa femme et son aide principal.

Dans l’endroit le plus apparent était cloué à la muraille un parchemin scellé du sceau du roi. C’était le brevet patibulaire.

Dans un coin était une grande épée, à poignée longue. C’était l’épée flamboyante de la justice.

Çà et là on voyait encore quelques images grossières représentant des saints martyrisés par tous les supplices.

Arrivé là, Caboche s’inclina profondément.

– Votre Majesté m’excusera, dit-il, si j’ai osé pénétrer dans le Louvre et vous amener ici. Mais c’était la volonté expresse et suprême du gentilhomme, de sorte que j’ai dû…

– Vous avez bien fait, maître, vous avez bien fait, dit Marguerite, et voici pour récompenser votre zèle.

Caboche regarda tristement la bourse gonflée d’or que Marguerite venait de déposer sur la table.

– De l’or! toujours de l’or! murmura-t-il. Hélas! madame, que ne puis-je moi-même racheter à prix d’or le sang que j’ai été obligé de répandre aujourd’hui!

– Maître, dit Marguerite avec une hésitation douloureuse et en regardant autour d’elle, maître, maître, nous faudrait-il encore aller ailleurs? je ne vois pas…

– Non, madame, non, ils sont ici; mais c’est un triste spectacle et que je pourrais vous épargner en vous apportant caché dans un manteau ce que vous venez chercher.

Marguerite et Henriette se regardèrent simultanément.

– Non, dit Marguerite, qui avait lu dans le regard de son amie la même résolution qu’elle venait de prendre, non; montrez-nous le chemin et nous vous suivrons.

Caboche prit le flambeau, ouvrit une porte de chêne qui donnait sur un escalier de quelques marches et qui s’enfonçait en plongeant sous la terre. Au même instant un courant d’air passa, faisant voler quelques étincelles de la torche et jetant au visage des princesses l’odeur nauséabonde de la moisissure et du sang.

Henriette s’appuya, blanche comme une statue d’albâtre, sur le bras de son amie à la marche plus assurée; mais au premier degré elle chancela.

– Oh! je ne pourrai jamais, dit-elle.

– Quand on aime bien, Henriette, répliqua la reine, on doit aimer jusque dans la mort.

C’était un spectacle horrible et touchant à la fois que celui que présentaient ces deux femmes resplendissantes de jeunesse, de beauté, de parure, se courbant sous la voûte ignoble et crayeuse, la plus faible s’appuyant à la plus forte, et la plus forte s’appuyant au bras du bourreau.

On arriva à la dernière marche. Au fond du caveau gisaient deux formes humaines recouvertes par un large drap de serge noire. Caboche leva un coin du voile, approcha son flambeau et dit:

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