Alexandre Dumas - La Reine Margot Tome II

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Sur fond de guerres sanglantes, de Saint Barthélémy ainsi que de la lutte entre Catherine de Médicis et Henri de Navarre, la première épouse de ce dernier, Marguerite de Valois, appelée la reine Margot, entretient des intrigues amoureuses notoires et violentes… Roman historique qui reste avant tout un roman, ce livre nous fait sentir l'atmosphère de cette époque et appréhender l'histoire de notre pays!

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– Écoutez: je risque tout pour vous, ne l’oubliez jamais.

– Sois tranquille.

– Suivez-moi par ce passage secret, je vous conduirai jusqu’à la poterne. Puis, pour vous donner du temps, j’irai dire à la belle-mère que vous descendez; vous serez censé avoir découvert ce passage secret et en avoir profité pour fuir: venez, venez.

Henri se baissa vers Charles et l’embrassa au front.

– Adieu, mon frère, dit-il; je n’oublierai point que ton dernier désir fut de me voir te succéder. Je n’oublierai pas que ta dernière volonté fut de me faire roi. Meurs en paix. Au nom de nos frères, je te pardonne le sang versé.

– Alerte! alerte! dit René, il revient à lui; fuyez avant qu’il rouvre les yeux, fuyez.

– Nourrice! murmura Charles, nourrice! Henri saisit au chevet de Charles l’épée désormais inutile du roi mourant, mit le parchemin qui le faisait régent dans sa poitrine, baisa une dernière fois le front de Charles, tourna autour du lit, et s’élança par l’ouverture qui se referma derrière lui.

– Nourrice! cria le roi d’une voix plus forte, nourrice! La bonne femme accourut.

– Eh bien, qu’y a-t-il, mon Charlot? demanda-t-elle.

– Nourrice, dit le roi, la paupière ouverte et l’œil dilaté par la fixité terrible de la mort, il faut qu’il se soit passé quelque chose pendant que je dormais: je vois une grande lumière, je vois Dieu notre maître; je vois mon Seigneur Jésus, je vois la benoîte Vierge Marie. Ils le prient, ils le supplient pour moi: le Seigneur tout-puissant me pardonne… il m’appelle… Mon Dieu! mon Dieu! recevez-moi dans votre miséricorde… Mon Dieu! oubliez que j’étais roi, car je viens à vous sans sceptre et sans couronne… Mon Dieu! oubliez les crimes du roi pour ne vous rappeler que les souffrances de l’homme… Mon dieu! me voilà.

Et Charles, qui, à mesure qu’il prononçait ces paroles, s’était soulevé de plus en plus comme pour aller au-devant de la voix qui l’appelait, Charles, après ces derniers mots, poussa un soupir et retomba immobile et glacé entre les bras de sa nourrice.

Pendant ce temps, et tandis que les soldats, commandés par Catherine, se portaient sur le passage connu de tous par lequel Henri devait sortir, Henri, guidé par René, suivait le couloir secret et gagnait la poterne, sautait sur le cheval qui l’attendait, et piquait vers l’endroit où il savait retrouver de Mouy.

Tout à coup au bruit de son cheval, dont le galop faisait retentir le pavé sonore, quelques sentinelles se retournèrent en criant:

– Il fuit! il fuit!

– Qui cela? s’écria la reine mère en s’approchant d’une fenêtre.

– Le roi Henri, le roi de Navarre, crièrent les sentinelles.

– Feu! dit Catherine, feu sur lui! Les sentinelles ajustèrent, mais Henri était déjà trop loin.

– Il fuit, s’écria la reine mère, donc il est vaincu.

– Il fuit, murmura le duc d’Alençon, donc je suis roi. Mais au même instant, et tandis que François et sa mère étaient encore à la fenêtre, le pont-levis craqua sous les pas des chevaux, et précédé par un cliquetis d’armes et par une grande rumeur, un jeune homme lancé au galop, son chapeau à la main, entra dans la cour en criant: France! suivi de quatre gentilshommes, couverts comme lui de sueur, de poussière et d’écume.

– Mon fils! s’écria Catherine en étendant les deux bras par la fenêtre.

– Ma mère! répondit le jeune homme en sautant à bas du cheval.

– Mon frère d’Anjou! s’écria avec épouvante François en se rejetant en arrière.

– Est-il trop tard? demanda Henri d’Anjou à sa mère.

– Non, au contraire, il est temps, et Dieu t’eût conduit par la main qu’il ne t’eût pas amené plus à propos; regarde et écoute.

En effet, M. de Nancey, capitaine des gardes, s’avançait sur le balcon de la chambre du roi. Tous les regards se tournèrent vers lui. Il brisa une baguette en deux morceaux, et, les bras étendus, tenant les deux morceaux de chaque main:

– Le roi Charles IX est mort! le roi Charles IX est mort! le roi Charles IX est mort! cria-t-il trois fois. Et il laissa tomber les deux morceaux de la baguette.

– Vive le roi Henri III! cria alors Catherine en se signant avec une pieuse reconnaissance. Vive le roi Henri III!

Toutes les voix répétèrent ce cri, excepté celle du duc François.

– Ah! elle m’a joué, dit-il en déchirant sa poitrine avec ses ongles.

– Je l’emporte, s’écria Catherine, et cet odieux Béarnais ne régnera pas!

XXXV Épilogue

Un an s’était écoulé depuis la mort du roi Charles IX et l’avènement au trône de son successeur.

Le roi Henri III, heureusement régnant par la grâce de Dieu et de sa mère Catherine, était allé à une belle procession faite en l’honneur de Notre-Dame de Cléry.

Il était parti à pied avec la reine sa femme et toute la cour.

Le roi Henri III pouvait bien se donner ce petit passe-temps; nul souci sérieux ne l’occupait à cette heure. Le roi de Navarre était en Navarre, où il avait si longtemps désiré être, et s’occupait fort, disait-on, d’une belle fille du sang des Montmorency et qu’il appelait la Fosseuse. Marguerite était près de lui, triste et sombre, et ne trouvant que dans ses belles montagnes, non pas une distraction, mais un adoucissement aux deux grandes douleurs de la vie: l’absence et la mort.

Paris était fort tranquille, et la reine mère, véritablement régente depuis que son cher fils Henri était roi, y faisait séjour tantôt au Louvre, tantôt à l’hôtel de Soissons, qui était situé sur l’emplacement que couvre aujourd’hui la halle au blé, et dont il ne reste que l’élégante colonne qu’on peut voir encore aujourd’hui.

Elle était un soir fort occupée à étudier les astres avec René, dont elle avait toujours ignoré les petites trahisons, et qui était rentré en grâce auprès d’elle pour le faux témoignage qu’il avait si à point porté dans l’affaire de Coconnas et de La Mole, lorsqu’on vint lui dire qu’un homme qui disait avoir une chose de la plus haute importance à lui communiquer, l’attendait dans son oratoire.

Elle descendit précipitamment et trouva le sire de Maurevel.

Il est ici, s’écria l’ancien capitaine des pétardiers, ne laissant point, contre l’étiquette royale, le temps à Catherine de lui adresser la parole.

– Qui, il? demanda Catherine.

– Qui voulez-vous que ce soit, madame, sinon le roi de Navarre?

– Ici! dit Catherine, ici… lui… Henri… Et qu’y vient-il faire, l’imprudent?

– Si l’on en croit les apparences, il vient voir madame de Sauve; voilà tout. Si l’on en croit les probabilités, il vient conspirer contre le roi.

– Et comment savez-vous qu’il est ici?

– Hier, je l’ai vu entrer dans une maison, et un instant après madame de Sauve est venue l’y joindre.

– Êtes-vous sûr que ce soit lui?

– Je l’ai attendu jusqu’à sa sortie, c’est-à-dire une partie de la nuit. À trois heures, les deux amants se sont remis en chemin. Le roi a conduit madame de Sauve jusqu’au guichet du Louvre; là, grâce au concierge, qui est dans ses intérêts sans doute, elle est rentrée sans être inquiétée, et le roi s’en est revenu tout en chantonnant un petit air et d’un pas aussi dégagé que s’il était au milieu de ses montagnes.

– Et où est-il allé ainsi?

– Rue de l’Arbre-Sec, hôtel de la Belle-Étoile, chez ce même aubergiste où logeaient les deux sorciers que Votre Majesté a fait exécuter l’an passé.

– Pourquoi n’êtes-vous pas venu me dire la chose aussitôt?

– Parce que je n’étais pas encore assez sûr de mon fait.

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