Miguel de Cervantès Saavedra - L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome I

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L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Cervantès nous raconte les aventures de ce anti-héros qui part sauver le monde. Naïf, bercé par les illusions qu'il a lues dans des romans de chevalerie, il réinvente le monde et vit reclus dans ses rêves. Accompagné de Sancho Pança, son fidèle écuyer, il lutte contre des troupeaux de moutons qu'il prend pour une armée ennemie, se bat contre des moulins en les prenant pour des géants. Pris pour fou il est raillé par tous mais il continuera jusqu'au bout sa recherche de la perfection.

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– Il n’y a pas de doute, répondit à cela don Fernand; le seigneur don Quichotte a parlé comme un oracle, et c’est à nous qu’appartient la solution de cette difficulté; et, pour qu’elle soit rendue avec plus de certitude, je vais recueillir en secret les voix de ces seigneurs, et du résultat de ce vote je rendrai un compte exact et fidèle.»

Pour ceux qui connaissaient l’humeur de don Quichotte, toute cette comédie était une intarissable matière à rire; mais ceux qui n’étaient pas au fait n’y voyaient que la plus grande bêtise du monde, surtout les quatre domestiques de don Luis, et don Luis lui-même, ainsi que trois autres voyageurs qui venaient par hasard d’arriver à l’hôtellerie, et qui paraissaient des archers de la Sainte-Hermandad, comme ils l’étaient en effet. Mais celui qui se désespérait le plus, c’était le barbier, dont le plat à barbe s’était changé, devant ses yeux, en armet de Mambrin, et dont le bât, à ce qu’il pensait bien, allait sans aucun doute se changer aussi en un riche harnais de cheval. Tous les autres spectateurs riaient de voir don Fernand qui allait prendre les voix de l’un à l’autre, leur parlant tout bas à l’oreille, pour qu’ils déclarassent en secret si ce beau bijou sur lequel on avait tant disputé était un bât ou une selle.

Après qu’il eut recueilli les votes de tous ceux qui connaissaient don Quichotte, il dit à haute voix:

«Le cas est, brave homme, que je suis vraiment fatigué de prendre tant d’avis, car je ne demande à personne ce que je désire savoir, qu’on ne me réponde aussitôt qu’il y a folie à dire que ce soit un bât d’âne, et que c’est une selle de cheval, et même d’un cheval de race. Ainsi, prenez patience, car en dépit de vous et de votre âne, ceci est une selle, et non un bât, et vous avez fort mal prouvé votre allégation.

– Que je perde ma place en paradis, s’écria le pauvre barbier, si toutes Vos Grâces ne se trompent pas; et que mon âme paraisse aussi bien devant Dieu que ce bât me paraît un bât, et non une selle! Mais, ainsi vont les lois [263]… et je ne dis rien de plus. Et pourtant je ne suis pas ivre, en vérité, car je n’ai pas même rompu le jeûne aujourd’hui, si ce n’est par mes péchés.»

Les naïvetés que débitait le barbier ne faisaient pas moins rire que les extravagances de don Quichotte, lequel dit en ce moment:

«Ce qu’il y a de mieux à faire ici, c’est que chacun reprenne son bien; et, comme on dit: ce que Dieu t’a donné, que saint Pierre le bénisse.»

Alors, un des quatre domestiques s’approchant:

«Si ce n’est pas, dit-il, un tour fait à plaisir, je ne puis me persuader que des hommes d’aussi sage entendement que le sont ou le paraissent tous ceux qui se trouvent ici, osent bien dire et affirmer que cela n’est point un bât ni ceci un plat à barbe. Mais comme je vois qu’on l’affirme et qu’on le prétend, je m’imagine qu’il y a quelque mystère dans cet entêtement à dire une chose si opposée à ce que nous démontrent la vérité et l’expérience même. Car je jure bien (et son jurement était à pleine bouche) que tous ceux qui vivent dans le monde à l’heure qu’il est ne me feraient pas confesser que cela est autre chose qu’un plat à barbe de barbier, et ceci un bât d’âne.

– Ce pourrait être un bât de bourrique, interrompit le curé.

– Tout de même, reprit le domestique; ce n’est pas là qu’est la question, mais à savoir si c’est un bât, oui ou non, comme Vos Grâces le prétendent.»

À ces propos, un des archers nouveaux venus dans l’hôtellerie, qui avait entendu la fin de la querelle, ne put retenir son dépit et sa mauvaise humeur.

«C’est un bât, s’écria-t-il, comme mon père est un homme, et qui a dit ou dira le contraire doit être aviné comme une grappe de raisin.

– Tu en as menti comme un maraud de vilain,» répondit don Quichotte.

Et levant sa lance, qu’il ne quittait jamais, il lui en déchargea un tel coup sur la tête, que, si l’archer ne se fût détourné, il l’étendait tout de son long. La lance se brisa par terre, et les autres archers, voyant maltraiter leur camarade, élevèrent la voix pour demander main-forte à la Sainte-Hermandad. L’hôtelier, qui était de la confrérie, courut chercher sa verge et son épée, et se rangea aux côtés de ses compagnons; les domestiques de don Luis entourèrent leur maître, pour qu’il ne pût s’échapper à la faveur du tumulte: le barbier, voyant la maison sens dessus dessous, alla reprendre son bât, que Sancho ne lâchait pas d’un ongle; don Quichotte mit l’épée à la main, et fondit sur les archers; don Luis criait à ses valets de le laisser, et d’aller secourir don Quichotte, ainsi que don Fernand et Cardénio, qui avaient pris sa défense; le curé haranguait de tous ses poumons, l’hôtesse jetait des cris, sa fille soupirait, Maritornes pleurait, Dorothée était interdite, Luscinde épouvantée, et doña Clara évanouie. Le barbier gourmait Sancho, Sancho rossait le barbier; don Luis, qu’un de ses valets osa saisir par le bras pour qu’il ne se sauvât pas, lui donna un coup de poing qui lui mit les mâchoires en sang; l’auditeur le défendait; don Fernand tenait un des archers sous ses talons, et lui mesurait le corps avec les pieds tout à son aise; l’hôtelier criait de nouveau pour demander main-forte à la Sainte-Hermandad; enfin, l’hôtellerie n’était que pleurs, sanglots, cris, terreurs, alarmes, disgrâces, coups d’épée, coups de poing, coups de pied, coups de bâton, meurtrissures et effusion de sang. Tout à coup, au milieu de cette confusion, de ce labyrinthe, de ce chaos, une idée frappe l’imagination de don Quichotte: il se croit, de but en blanc, transporté au camp d’Agramant [264]; et, d’une voix de tonnerre qui ébranlait l’hôtellerie:

«Que tout le monde s’arrête, s’écrie-t-il, que tout le monde dépose les armes, que tout le monde s’apaise, que tout le monde m’écoute, si tout le monde veut rester en vie.»

À ces cris, en effet, tout le monde s’arrêta, et lui poursuivit de la sorte:

«Ne vous ai-je pas dit, seigneurs, que ce château était enchanté, et qu’une légion de diables l’habitait? En preuve de cela, je veux que vous voyiez par vos propres yeux comment est passée et s’est transportée parmi nous la discorde du camp d’Agramant. Regardez: ici on combat pour l’épée, là pour le cheval, de ce côté pour l’aigle blanche, de celui-ci pour l’armet, et tous nous nous battons, et tous sans nous entendre. Venez ici, seigneur auditeur, et vous aussi, seigneur curé; que l’un serve de roi Agramant, et l’autre de roi Sobrin, et mettez-nous en paix: car, au nom du Dieu tout-puissant, c’est une grande vilenie que tant de gens de qualité, comme nous sommes ici, s’entre-tuent pour de si piètres motifs.»

Les archers, qui n’entendaient rien à la rhétorique de don Quichotte et qui se voyaient fort malmenés par don Fernand, Cardénio et leurs compagnons, ne voulaient pas se calmer. Le barbier, oui, car, dans la bataille, on lui avait mis en pièces aussi bien la barbe que le bât. Sancho, en bon serviteur, obéit au premier mot de son maître; les quatre domestiques de don Luis se tinrent également tranquilles, voyant combien peu ils gagnaient à ne pas l’être; le seul hôtelier s’obstinait à prétendre qu’il fallait châtier les impertinences de ce fou, qui, à chaque pas, troublait et bouleversait la maison. En définitive, le tapage s’apaisa pour le moment, le bât resta selle jusqu’au jour du jugement dernier, le plat à barbe armet, et l’hôtellerie château, dans l’imagination de don Quichotte.

Le calme enfin rétabli, et la paix faite à l’instigation persuasive de l’auditeur et du curé, les domestiques de don Luis revinrent à la charge pour l’emmener à l’instant même; et, tandis qu’il se débattait avec eux, l’auditeur consulta don Fernand, Cardénio et le curé sur le parti qu’il devait prendre en une telle occurrence, après leur avoir conté la confidence que don Luis venait de lui faire. À la fin, on décida que don Fernand se fît connaître aux domestiques de don Luis, et qu’il leur dît que c’était son plaisir d’emmener ce jeune homme en Andalousie, où son frère le marquis le recevrait comme il méritait de l’être, parce qu’il était facile de voir, à l’intention de don Luis, qu’il se laisserait plutôt mettre en morceaux que de retourner cette fois auprès de son père. Quand les quatre domestiques connurent la qualité de don Fernand et la résolution de don Luis, ils résolurent que trois d’entre eux retourneraient conter à son père ce qui s’était passé, tandis que l’autre resterait avec don Luis pour le servir, et qu’il ne le perdrait point de vue que les autres ne fussent revenus le chercher, ou qu’on ne sût ce qu’ordonnerait son père.

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