Miguel de Cervantès Saavedra - L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II

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L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Cervantès nous raconte les aventures de ce anti-héros qui part sauver le monde. Naïf, bercé par les illusions qu'il a lues dans des romans de chevalerie, il réinvente le monde et vit reclus dans ses rêves. Accompagné de Sancho Pança, son fidèle écuyer, il lutte contre des troupeaux de moutons qu'il prend pour une armée ennemie, se bat contre des moulins en les prenant pour des géants. Pris pour fou il est raillé par tous mais il continuera jusqu'au bout sa recherche de la perfection.

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– Dors, Sancho, répondit don Quichotte; dors, toi qui es né pour dormir; moi, qui suis né pour veiller, d’ici au jour je lâcherai la bride à mes pensées, et je les exhalerai dans un petit madrigal, qu’hier au soir, sans que tu t’en doutasses, j’ai composé par cœur.

– Il me semble, répondit Sancho, que les pensées qui laissent faire des couplets ne sont pas bien cuisantes. Que votre Grâce versifie tant qu’il lui plaira, moi je vais dormir tant que je pourrai.»

Là-dessus, prenant sur la terre autant d’espace qu’il voulut, il se roula, se blottit et s’endormit d’un profond sommeil, sans que les soucis, les dettes et le chagrin l’en empêchassent. Pour don Quichotte, adossé au tronc d’un liège ou d’un hêtre (Cid Hamet Ben-Engéli ne distingue pas quel arbre c’était), il chanta les strophes suivantes, au son de ses propres soupirs:

«Amour, quand je pense au mal terrible que tu me fais souffrir, je vais en courant à la mort, pensant terminer ainsi mon mal immense.

«Mais quand j’arrive à ce passage, qui est un port dans la mer de mes tourments, je sens une telle joie que la vie se ranime, et je ne passe point.

«Ainsi, vivre me tue, et mourir me rend la vie. Oh! dans quelle situation inouïe me jettent la vie et la mort!»

Le chevalier accompagnait chacun de ses vers d’une foule de soupirs et d’un ruisseau de larmes, comme un homme dont le cœur était déchiré par le regret de sa défaite et par l’absence de Dulcinée.

Le jour arriva sur ces entrefaites, et le soleil donna de ses rayons dans les yeux de Sancho. Il s’éveilla, se secoua, se frotta les yeux, s’étira les membres; puis il regarda le dégât qu’avaient fait les cochons dans son garde-manger, et maudit le troupeau, sans oublier ceux qui le conduisaient. Finalement, ils reprirent tous deux leur voyage commencé; et, sur la tombée de la nuit, ils virent venir à leur rencontre une dizaine d’hommes à cheval et quatre ou cinq à pied. Don Quichotte sentit son cœur battre, et Sancho le sien défaillir; car les gens qui s’approchaient d’eux portaient des lances et des boucliers, et marchaient en équipage de guerre. Don Quichotte se tourna vers Sancho:

«Si je pouvais, ô Sancho! lui dit-il, faire usage de mes armes, et si ma promesse ne me liait les mains, cet escadron qui vient fondre sur nous, ce serait pour moi pain bénit. Mais pourtant il pourrait se faire que ce fût autre chose que ce que nous craignons.»

En ce moment les gens à cheval arrivèrent, et, la lance au poing, sans dire un seul mot, ils enveloppèrent don Quichotte, et lui présentèrent la pointe de leurs piques sur la poitrine et sur le dos, le menaçant ainsi de mort. Un des hommes à pied, mettant un doigt sur la bouche pour lui faire signe de se taire, empoigna Rossinante par la bride et le tira du chemin. Les autres hommes à pied, entourant Sancho et le grison, et gardant aussi un merveilleux silence, suivirent les pas de celui qui emmenait don Quichotte. Deux ou trois fois le chevalier voulut demander où on le menait et ce qu’on lui voulait; mais à peine commençait-il à remuer les lèvres, qu’on lui fermait la bouche avec le fer des lances. La même chose arrivait à Sancho; il ne faisait pas plutôt mine de vouloir parler, qu’un de ses gardiens le piquait avec un aiguillon, et piquait aussi l’âne, comme s’il eût voulu parler aussi. La nuit se ferma; ils pressèrent le pas, et la crainte allait toujours croissante, chez les deux prisonniers, surtout quand ils entendirent qu’on leur disait de temps en temps:

«Avancez, Troglodytes; taisez-vous, barbares; souffrez, anthropophages; cessez de vous plaindre, Scythes; fermez les yeux, Polyphèmes meurtriers, lions dévorants» et d’autres noms semblables dont on écorchait les oreilles des deux malheureux, maître et valet.

Sancho se disait à lui-même:

«Nous des torticolis! nous des barbiers; des mange-trop de fromage! Voilà des noms qui ne me contentent guère. Un mauvais vent souffle, et tous les maux viennent ensemble, comme au chien les coups de bâton; et plaise à Dieu que ce soit par des coups de bâton que finisse cette aventure, si menaçante de mésaventure!»

Don Quichotte marchait tout interdit, sans pouvoir deviner, malgré les réflexions qui lui venaient en foule, ce que voulaient dire ces noms injurieux qu’on leur prodiguait. Ce qu’il en concluait, c’est qu’il fallait n’espérer aucun bien, et craindre beaucoup de mal. Ils arrivèrent enfin, vers une heure de la nuit, à un château que don Quichotte reconnut aussitôt pour être celui du duc, où il avait séjourné peu de jours auparavant.

«Sainte Vierge! s’écria-t-il dès qu’il eut reconnu la demeure, que veut dire cela? En cette maison tout est courtoisie, bon accueil, civilité; mais, pour les vaincus, le bien se change en mal, et le mal en pire.»

Ils entrèrent dans la cour d’honneur du château, et la virent disposée d’une manière qui accrut leur surprise et redoubla leur frayeur, comme on le verra dans le chapitre suivant.

Chapitre LXIX

De la plus étrange et plus nouvelle aventure qui soit arrivée à don Quichotte dans tout le cours de cette grande histoire

Les cavaliers mirent pied à terre; puis, avec l’aide des hommes de pied, enlevant brusquement dans leurs bras Sancho et don Quichotte, ils les portèrent dans la cour du château. Près de cent torches, fichées sur leurs supports, brûlaient alentour, et plus de cinq cents lampes éclairaient les galeries circulaires; de façon que, malgré la nuit, qui était obscure, on ne s’apercevait point de l’absence du jour. Au milieu de la cour s’élevait un catafalque, à deux aunes du sol, tout couvert d’un immense dais de velours noir; et, alentour, sur les gradins, brûlaient plus de cent cierges de cire blanche sur des chandeliers d’argent. Au-dessus du catafalque était étendu le cadavre d’une jeune fille, si belle que sa beauté rendait belle la mort même. Elle avait la tête posée sur un coussin de brocart, et couronnée d’une guirlande de diverses fleurs balsamiques. Ses mains, croisées sur sa poitrine, tenaient une branche triomphale de palmier. À l’un des côtés de la cour s’élevait une espèce de théâtre, et, sur deux sièges, deux personnages y étaient assis, lesquels, par les couronnes qu’ils avaient sur la tête et les sceptres qu’ils portaient à la main, se faisaient reconnaître pour des rois, soit véritables, soit supposés. Au pied de ce théâtre où l’on montait par quelques degrés, étaient deux autres sièges, sur lesquels les gardiens des prisonniers firent asseoir don Quichotte et Sancho, toujours sans mot dire, et leur faisant entendre par signes qu’ils eussent à se taire également. Mais, sans signes et sans menaces, ils se seraient bien tus, car l’étonnement où les jetait un tel spectacle leur paralysait la langue. En ce moment, et au milieu d’un nombreux cortège, deux personnages de distinction montèrent sur le théâtre. Ils furent aussitôt reconnus par don Quichotte pour ses deux hôtes, le duc et la duchesse, lesquels s’assirent sur deux riches fauteuils, auprès des deux rois couronnés.

Qui ne se serait émerveillé à la vue de si étranges objets, surtout si l’on ajoute que don Quichotte avait reconnu que le cadavre étendu sur le catafalque était celui de la belle Altisidore? Quand le duc et la duchesse montèrent au théâtre, don Quichotte et Sancho leur firent une profonde révérence, à laquelle répondit le noble couple, en inclinant légèrement la tête. Un estafier parut alors, et, s’approchant de Sancho, lui jeta sur les épaules une longue robe de bouracan noir, toute bariolée de flammes peintes; puis il lui ôta son chaperon, et lui mit sur la tête une longue mitre pointue, à la façon de celles que portent les condamnés du saint-office, en lui disant à l’oreille de ne pas desserrer les lèvres, sous peine d’avoir un bâillon ou d’être massacré sur place. Sancho se regardait du haut en bas, et se voyait tout en flammes; mais, comme ces flammes ne le brûlaient point, il n’en faisait pas plus de cas que d’une obole. Il ôta la mitre, et vit qu’elle était chamarrée de diables en peinture; il la remit aussitôt, en se disant tout bas:

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