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Guy de Maupassant: Mont Oriol (1887)

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Guy de Maupassant Mont Oriol (1887)

Mont Oriol (1887): краткое содержание, описание и аннотация

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Dans ce roman, Maupassant reprend des thématiques qui lui sont chères à travers une intrigue où se croisent passions amoureuses et enjeux financiers. Venue de Paris en Auvergne avec son mari William, sur les terres du village d'Enval, suivre un traitement thermal contre une prétendue stérilité, Christiane Andermatt découvre l'amour avec Paul Brétigny. Son mari, banquier, spécule quant à lui sans relâche sur des terrains de la région, construisant une nouvelle ville d'eaux pour faire croître sa fortune.

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— Retourne-toi, dit son frère.

Elle se retourna. Et, derrière elle, elle vit la montagne, l’énorme montagne bosselée de cratères. C’était d’abord le fond d’Enval, une large vague de verdure où on distinguait à peine l’entaille cachée des gorges. Le flot d’arbres escaladait la pente rapide jusqu’à la première crête qui empêchait de voir celles du dessus. Mais comme on se trouvait tout juste sur la ligne de séparation des plaines et de la montagne, celle-ci s’étendait à gauche, vers Clermont-Ferrand, et s’éloignant, déroulait sur le ciel bleu d’étranges sommets tronqués, pareils à des pustules monstrueuses : les volcans éteints, les volcans morts. Et là-bas, tout là-bas, entre deux cimes, on en apercevait une autre, plus haute, plus lointaine encore, ronde et majestueuse, et portant à son faîte quelque chose de bizarre qui ressemblait à une ruine.

C’était le Puy de Dôme, le roi des monts auvergnats, puissant et lourd, et gardant sur sa tête, comme une couronne posée par le plus grand des peuples, les restes d’un temple romain.

Christiane s’écria :

— Oh ! Que je serai heureuse ici.

Et elle se sentait heureuse déjà, pénétrée par ce bien-être qui envahit la chair et le cœur, vous fait respirer à l’aise, vous rend alerte et léger quand on entre tout à coup dans un pays qui caresse vos yeux, qui vous charme et vous égaye, qui semblait vous attendre, pour lequel vous vous sentez né.

On l’appelait :

— Madame, Madame !

Et elle aperçut plus loin le Docteur Honorat, reconnaissable à son grand chapeau. Il accourut et conduisit la famille vers l’autre versant du coteau sur une pente de gazon, à côté d’un bosquet de petits arbres, où une trentaine de personnes attendaient déjà, étrangers et paysans mêlés.

Sous leurs pieds, la côte rapide descendait jusqu’à la route de Riom, ombragée par les saules abritant sa mince rivière ; et, au milieu d’une vigne au bord de ce ruisseau, s’élevait une roche pointue que deux hommes, agenouillés à son pied, semblaient prier. C’était le morne.

Les Oriol, père et fils, attachaient la mèche. Sur la route une foule curieuse regardait, précédée par une ligne plus basse et agitée de gamins.

Le Docteur Honorat avait choisi une place commode pour Christiane, qui s’assit, le cœur battant, comme si elle allait voir sauter avec la roche toute cette population. Le marquis, Andermatt et Paul Brétigny se couchèrent sur l’herbe à côté de la jeune femme, tandis que Gontran restait debout. Il dit, d’un ton blagueur :

— Mon cher Docteur, vous êtes donc beaucoup moins pris que vos confrères qui n’ont certes pas une heure à perdre pour venir à cette petite fête ?

Honorat répondit avec bonhomie :

— Je ne suis pas moins occupé ; seulement mes malades m’occupent moins… Et puis, j’aime mieux distraire mes clients que les droguer.

Il avait un air sournois qui plaisait beaucoup à Gontran.

D’autres personnes arrivaient, des voisins de table d’hôte, les dames Paille, deux veuves, la mère et la fille, les Monécu père et fille, et un gros homme tout petit qui soufflait comme une chaudière crevée, M. Aubry-Pasteur, ancien ingénieur des mines, qui avait fait fortune en Russie.

Le marquis et lui s’étaient liés. Il s’assit à grand’peine avec des mouvements préparatoires, circonspects et prudents, qui amusèrent beaucoup Christiane. Gontran s’était éloigné pour voir les figures des autres curieux venus, comme eux, sur la butte.

Paul Brétigny indiquait à Christiane Andermatt les pays aperçus au loin. C’était Riom d’abord qui faisait une tache rouge, une tache de tuiles dans la plaine ; puis Ennezat, Maringues, Lezoux, une foule de villages à peine distincts, qui marquaient seulement d’un petit trou sombre la nappe interrompue de verdure, et là-bas, tout là-bas, au pied des montagnes du Forez, il prétendit lui faire distinguer Thiers.

Il disait, s’animant :

— Tenez, tenez, devant mon doigt, juste devant mon doigt. Je vois très bien, moi.

Elle ne voyait rien, elle, mais elle ne s’étonna pas qu’il vît, car il regardait comme les oiseaux de proie, avec ses yeux ronds et fixes, qu’on sentait puissants comme des lunettes marines.

Il reprit :

— L’Allier coule devant nous, au milieu de cette plaine, mais il est impossible de l’apercevoir. Il est trop loin, à trente kilomètres d’ici.

Elle ne cherchait guère à découvrir ce qu’il indiquait, car elle attachait sur le morne tout son regard et toute sa pensée. Elle se disait que, tout à l’heure, cette grosse pierre n’existerait plus, qu’elle s’envolerait en poudre, et elle se sentait prise d’une vague pitié pour la pierre, d’une pitié de petite fille pour un joujou cassé. Elle était là depuis si longtemps, cette pierre ; et puis elle était jolie, elle faisait bien. Les deux hommes, relevés à présent, entassaient des cailloux à son pied, bêchant avec des mouvements rapides de paysans pressés.

La foule de la route, sans cesse accrue, s’était rapprochée pour voir. Les mioches touchaient les deux travailleurs, couraient et remuaient autour d’eux comme de jeunes bêtes en gaîté ; et de la place élevée où se tenait Christiane, ces gens avaient l’air tout petits, une foule d’insectes, une fourmilière en travail. Le murmure des voix montait, tantôt léger, à peine perceptible, tantôt plus vif, une rumeur confuse de cris et de mouvements humains, mais émiettée dans l’air, évaporée déjà, une sorte de poussière de bruit. Sur la butte aussi la foule augmentait, arrivant sans cesse du village, et couvrait la pente dominant le rocher condamné.

On s’appelait, on se réunissait par hôtels, par classes, par castes. Le plus bruyant des attroupements était celui des acteurs et musiciens, présidé, gouverné par leur directeur, Petrus Martel de l’Odéon, qui avait abandonné, en cette circonstance, sa partie de billard enragée.

Le front coiffé d’un panama, les épaules couvertes d’une veste d’alpaga noir, qui laissait saillir en bosse un large ventre blanc, car il jugeait le gilet inutile aux champs, l’acteur moustachu prenait des airs de commandement, indiquait, expliquait et commentait tous les mouvements des deux Oriol. Ses subordonnés, le comique Lapalme, le jeune premier Petitnivelle et les musiciens, le maestro Saint-Landri, le pianiste Javel, l’énorme flûtiste Noirot, la contrebasse Nicordi, l’entouraient et l’écoutaient. Devant eux, trois femmes étaient assises, abritées par trois ombrelles, une blanche, une rouge et une bleue, qui formaient sous le soleil de deux heures un étrange et éclatant drapeau français. C’étaient Mlle Odelin, la jeune actrice, sa mère, une mère de location disait Gontran, et la caissière du café, société habituelle de ces dames. L’arrangement de ces ombrelles aux couleurs nationales était une invention de Petrus Martel qui, ayant remarqué, au début de la saison, la bleue et la blanche aux mains des dames Odelin, avait fait cadeau de la rouge à sa caissière.

Tout près d’eux, un autre groupe attirait également l’attention et le regard, celui des chefs et marmitons des hôtels, au nombre de huit, car une lutte s’était engagée entre les gargotiers qui avaient envestonné de toile, pour impressionner les passants, jusqu’à leurs laveurs de vaisselle. Tous debout, ils recevaient sur leurs toques plates la lumière crue du jour, et présentaient, en même temps, l’aspect d’un état-major bizarre de lanciers blancs et d’une délégation de cuisiniers.

Le marquis demanda au Docteur Honorat :

— D’où vient tout ce monde ? Je n’aurais jamais cru Enval aussi peuplé !

— Oh ! On est venu de partout, de Châtel-Guyon, de Tournoël, de La Roche-Pradière, de Saint-Hippolyte. Car voilà longtemps qu’on parle de ça dans le pays ; et puis le père Oriol est une célébrité, un personnage considérable par son influence et par sa fortune, un véritable Auvergnat d’ailleurs, resté paysan, travaillant lui-même, économe, entassant or sur or, intelligent, plein d’idées et de projets pour ses enfants.

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