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Guy de Maupassant: L'Ame étrangère (1894)

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Guy de Maupassant L'Ame étrangère (1894)

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Il fut touché, la consola, vint la voir le lendemain, et la reprit. "Bah, se disait-il pour s’absoudre, ce n’est que ma maîtresse, après tout."

Il modifia cependant son existence, n’ouvrit plus guère aux amis, sauf quelques-uns dont était le comte de Lucette, la porte de sa maîtresse, et vécut avec elle d’une manière en même temps plus étroite et plus réservée.

Elle acheva de le conquérir par l’agrément de son intimité, par des attentions gentilles, par un certain esprit drôle, malicieux, qu’elle semblait garder pour lui, même par des lectures qu’elle lui faisait le soir, quand ils e étaient seuls. Il en vint à préférer le tête-à-tête avec elle a la plupart des distractions qui l’amusaient autrefois. Mais une lettre surprise un matin entre les mains de la femme de chambre lui révéla le nom d’un nouveau rival.

Il jugea qu’il serait naïf et ridicule de se battre une seconde fois pour cette rouée, et il la quitta simplement. Or il vivait depuis deux ans dans le contact incessant de cette chair caressante, et la nostalgie des habitudes prises, des baisers préférés, qu’il ne parvenait point à oublier ni à remplacer par d’autres, lui fit pendant trois mois des nuits troublées et des jours inquiets.

Elle lui écrivit : il ne répondit pas. Une seconde lettre l’agita. Elle s’accusait, tout en plaidant les circonstances atténuantes, et lui demandait en grâce de venir la voir seulement comme ami, de temps en temps.

Il résista pendant six semaines et se rendit à ses prières. Quelques jours plus tard, ils vivaient ensemble de nouveau.

Cela dura encore un an, puis il reçut la visite d’une vieille marchande à la toilette qu’il avait secourue plusieurs fois sur les instances d’Henriette. Les deux femmes s’étaient brouillées, et la vieille entremetteuse venait simplement révéler, par vengeance, qu’elle avait prêté sa maison aux rendez-vous de sa jeune cliente.

Alors il se fâcha tout à fait, tellement exaspéré qu’il se sentait guéri comme si on eût cicatrisé son cœur.

Il prit la résolution de n’avoir plus avec les femmes que des rencontres de maître qui paie et que rien n’agite et il quitta Paris pour changer d’air et de vie.

Aix attira sa pensée parce qu’il devait y retrouver son ami le comte de Lucette, et, l’ayant rejoint, il lui conta aussitôt toute cette pénible histoire que l’autre, d’ailleurs, connaissait déjà presque entièrement, par fragments. Il l’écouta cependant jusqu’au bout avec une attention narquoise, puis, regardant Mariolle dans les yeux :

— Dans combien de temps la reprendras-tu ? dit-il.

— Oh ! Jamais.

— Tais-toi donc.

— Jamais.

— Mais, farceur, tu es ici depuis une demi-heure et tu ne m’as encore parlé que d’elle.

— Pardon, je t’ai parlé de moi. J’ai fait ce que tout le monde fait.

— Oui, mais à propos d’elle.

— Comme je t’aurais parlé de moi à propos de voyage si je revenais de la Chine ou du Japon, ce qui ne prouverait pas que j’y retournerai.

— Cela prouve que tu penses à elle.

— Oh ! Le soir seulement.

— Parbleu, c’est l’heure des dangers.

— Le matin, en m’éveillant, je suis ravi, ravi au fond de l’âme d’avoir rompu. Pendant toute la journée je ne songe pas plus à elle que si elle n’existait pas ; puis, quand la nuit tombe, il me revient des souvenirs, quelques souvenirs intimes qui me mélancolisent un peu. Mais je la méprise tant, que c’est bien fini.

Ils furent distraits par l’entrée d’une foule. Le spectacle finissait ; et tandis que le public qui se couche tôt regagnait les hôtels et les villas, le public qui se couche tard envahissait les salles de jeu. Des cocottes, les vieilles cocottes des plages et des casinos, celles de Biarritz, de Dieppe et de Monte-Carlo, les légendaires guetteuses de joueurs en veine, les sœurs Delabarbe, Rosalie Durdent, la grande Marie Bonnefoy, en tenue de chasse, coiffées de chapeaux visibles comme des phares au-dessus de toutes les têtes, arrivaient, entourées d’hommes qui, grands, petits, gros ou maigres, portaient, collée à leurs dos osseux ou bombés par leurs formes grasses, la drolatique petite veste inventée, dit-on, par le futur roi d’Angleterre.

Des femmes du monde aussi, du meilleur monde, du très grand monde, apparaissaient escortées d’une cour de gentlemen : la princesse de Guerche, la marquise Epilati, lady Wormsbury, la toute belle Anglaise, une des amies favorites du prince de Galles, un connaisseur, et sa rivale, Mrs. Filds, la blonde Américaine.

Et soudain, bien que le bruit des pas et des paroles grandît sans cesse, le tintement de l’or sur les tables s’accrut si fort que sa petite voix métallique, continue et claire, dominait les rumeurs humaines. Mariolle maintenant regardait, reconnaissait des visages, et, avec des prétentions d’expert en beauté féminine, recommençait contre Lucette ces discussions que tous les hommes du monde ont soutenues. Une nouvelle figure parut, une brune, brune comme on l’est aux confins de l’Orient, portant sur le front et sur les tempes cette poussée épaisse de cheveux noirs qui semblent couronner une femme avec de la nuit. De stature moyenne, elle avait une taille fine, une poitrine pleine, une démarche souple, un air de vivacité et d’indolence en même temps et cette allure de beauté agressive qui jette des défis à tous les yeux.

— Tiens, c’est joli, cela, dit Mariolle.

— Lucette répondit :

— Je te présenterai quand tu voudras.

— Qui est-ce ?

— La comtesse Mosska, une Roumaine.

— C’est drôle, reprit Mariolle, je n’ai jamais été bien séduit par les brunes.

— Allons donc, et pourquoi ?

— Je ne sais pas ; ça ne s’est point trouvé. Et puis je préfère les cheveux châtains ou blonds.

— Elles sont teintes, les blondes.

— Mais non, mon cher.

— Mais oui, mon bon, ou du moins il y en a tant de teintes, et si bien teintes, qu’on ne les distingue plus des vraies, et que les meilleurs amateurs s’y trompent. Elles sont devenues rares comme des bibelots authentiques, et on n’est jamais sûr de ce qu’on embrasse.

— Mais non, mais non. Elles ont des grâces que ne possèdent pas les brunes. La nuque par exemple. Connais-tu quelque chose de plus joli au monde que la petite mousse des courts cheveux, des premiers cheveux dorés ou châtains avec des luisants d’acajou, sur la peau blanche du cou qui descend se fondre dans l’épaule ? Les brunes ont l’air dur, ce sont les guerrières de l’amour. Regarde celle-là. On dirait l’Amazone de la coquetterie. Te souviens-tu de la démarche lente et des attitudes tendres d’Henriette ?

— Parbleu, elle faisait son métier, elle.

Après un instant de réflexion, Mariolle ajouta :

— N’importe, si elle avait été un peu moins canaille, ou moi un peu plus, nous aurions formé un couple inséparable.

Plusieurs hommes les ayant aperçus, s’avançaient la main tendue. Ce n’était que : "Bonjour, Mariolle. – Tiens, vous voilà ? – Comment allez-vous ? – Quand êtes-vous arrivé ? Vous quittez donc aussi Paris, vous ?"

Et Mariolle serrait ces mains, souriait, répondait qu’il se portait à merveille, et qu’il venait faire un peu la fête à Aix.

Un d’eux soudain, un Italien très noble, ruiné et coureur de villes d’eaux, le marquis Pimperani, lui demanda :

— Vous connaissez la princesse de Guerche ?

— Oui, je chasse et dîne même quelquefois chez elle.

— Venez donc la saluer ; elle vous invitera à la partie de campagne que nous faisons demain.

La princesse, une petite femme maigre, vêtue presque toujours d’une façon un peu masculine, de vestons de drap collés à la taille et de robes à la physionomie alerte dénonçant la femme qui marche, qui chasse et monte à cheval, causait avec Mrs. Filds, au milieu d’un groupe d’hommes serrés autour d’elles comme une escorte défensive. Quand elle aperçut Mariolle, elle lui offrit la main, amicalement, disant :

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