Guy de Maupassant - Clair de lune (1883)
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La plupart des contes ont fait l'objet d'une publication antérieure dans des journaux comme Le Gaulois ou Gil Blas, parfois sous le pseudonyme de Maufrigneuse.
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Colombel, pris maintenant des crampes d’estomac, frappait le pavé de sa canne.
L’autre chat entra la queue en l’air.
On ne se mit à table qu’à une heure.
Dès qu’il eût goûté au vin, Colombel, à qui on avait recommandé de ne boire que du bordeaux de choix, rappela la servante :
— Dis donc, ma fille, est-ce qu’il n’y a rien de meilleur que cela dans la cave ?
— Oui, Monsieur, il y a du vin fin qu’on vous servait quand vous veniez.
— Eh bien ! Va nous en chercher trois bouteilles.
On goûta ce vin qui parut excellent ; non pas qu’il provînt d’un cru remarquable, mais il avait quinze ans de cave. Cimme déclara :
— C’est du vrai vin de malade.
Colombel, saisi d’une envie ardente de posséder ce bordeaux, interrogea de nouveau la bonne :
— Combien en reste-t-il, ma fille ?
— Oh ! Presque tout, Monsieur ; Mamz’elle n’en buvait jamais. C’est le tas du fond.
Alors il se tourna vers son beau-frère :
— Si vous vouliez, Cimme, je vous reprendrais ce vin-là pour autre chose, il convient merveilleusement à mon estomac.
La poule était entrée à son tour avec son troupeau de poussins ; les deux femmes s’amusaient à lui jeter des miettes.
On renvoya au jardin Joseph et le chien qui avaient assez mangé.
La reine Hortense parlait toujours, mais à voix basse maintenant, de sorte qu’on ne distinguait plus les paroles.
Quand on eut achevé le café, tout le monde alla constater l’état de la malade. Elle semblait calme.
On ressortit et on s’assit en cercle dans le jardin pour digérer.
Tout à coup le chien se mit à tourner autour des chaises de toute la vitesse de ses pattes, portant quelque chose en sa gueule. L’enfant courait derrière éperdument. Tous deux disparurent dans la maison.
Cimme s’endormit le ventre au soleil.
La mourante se remit à parler haut. Puis, tout à coup, elle cria.
Les deux femmes et Colombel s’empressèrent de rentrer pour voir ce qu’elle avait.
Cimme, réveillé, ne se dérangea pas, n’aimant point ces choses-là.
Elle s’était assise, les yeux hagards. Son chien, pour échapper à la poursuite du petit Joseph, avait sauté sur le lit, franchi l’agonisante ; et, retranché derrière l’oreiller, il regardait son camarade de ses yeux luisants, prêt à sauter de nouveau pour recommencer la partie. Il tenait à la gueule une des pantoufles de sa maîtresse, déchirée à coups de crocs, depuis une heure qu’il jouait avec.
L’enfant, intimidé par cette femme dressée soudain devant lui, restait immobile en face de la couche.
La poule, entrée aussi, effarouchée par le bruit, avait sauté sur une chaise ; et elle appelait désespérément ses poussins qui pépiaient, effarés, entre les quatre jambes du siège.
La reine Hortense criait d’une voix déchirante : « Non, non, je ne veux pas mourir, je ne veux pas ! Je ne veux pas ! Qui est-ce qui élèvera mes enfants ? Qui les soignera ? Qui les aimera ? Non, je ne veux pas !… je ne… »
Elle se renversa sur le dos. C’était fini.
Le chien, très excité, sauta dans la chambre en gambadant.
Colombel courut à la fenêtre, appela son beau-frère : « Arrivez vite, arrivez vite. Je crois qu’elle vient de passer. »
Alors Cimme se leva et, prenant son parti, il pénétra dans la chambre en balbutiant :
— Ça été moins long que je n’aurais cru.
24 avril 1883
Le pardon
Elle avait été élevée dans une de ces familles qui vivent enfermées en elles-mêmes, et qui semblent toujours loin de tout. Elles ignorent les événements politiques, bien qu’on en cause à table ; mais les changements de gouvernement se passent si loin, si loin, qu’on parle de cela comme d’un fait historique, comme de la mort de Louis XVI ou du débarquement de Napoléon.
Les mœurs se modifient, les modes se succèdent. On ne s’en aperçoit guère dans la famille calme où l’on suit toujours les coutumes traditionnelles. Et si quelque histoire scabreuse se passe dans les environs, le scandale vient mourir au seuil de la maison. Seuls, le père et la mère, un soir, échangent quelques mots là-dessus, mais à mi-voix, à cause des murs qui ont partout des oreilles. Et, discrètement, le père dit :
— Tu as su cette terrible affaire dans la famille des Rivoil ?
Et la mère répond :
— Qui aurait jamais cru cela ? C’est affreux.
Les enfants ne se doutent de rien, et ils arrivent à l’âge de vivre à leur tour, avec un bandeau sur les yeux et sur l’esprit, sans soupçonner les dessous de l’existence, sans savoir qu’on ne pense pas comme on parle, et qu’on ne parle point comme on agit ; sans savoir qu’il faut vivre en guerre avec tout le monde, ou du moins en paix armée, sans deviner qu’on est sans cesse trompé quand on est naïf, joué quand on est sincère, maltraité quand on est bon.
Les uns vont jusqu’à la mort dans cet aveuglement de probité, de loyauté, d’honneur ; tellement intègres que rien ne leur ouvre les yeux.
Les autres, désabusés sans bien comprendre, trébuchent éperdus, désespérés, et meurent en se croyant les jouets d’une fatalité exceptionnelle, les victimes misérables d’événements funestes et d’hommes particulièrement criminels.
Les Savignol marièrent leur fille Berthe à dix-huit ans. Elle épousa un jeune homme de Paris, Georges Baron, qui faisait des affaires à la Bourse. Il était beau garçon, parlait bien, avec tous les dehors probes qu’il fallait ; mais, au fond du cœur, il se moquait un peu de ses beaux parents attardés, qu’il appelait entre amis : « Mes chers fossiles. »
Il appartenait à une bonne famille ; et la jeune fille était riche. Il l’emmena vivre à Paris.
Elle devint une de ces provinciales de Paris dont la race est nombreuse. Elle demeura ignorante de la grande ville, de son monde élégant, de ses plaisirs, de ses costumes, comme elle était demeurée ignorante de la vie, de ses perfidies et de ses mystères.
Enfermée en son ménage, elle ne connaissait guère que sa rue, et quand elle s’aventurait dans un autre quartier, il lui semblait accomplir un voyage lointain en une ville inconnue et étrangère. Elle disait le soir :
— J’ai traversé les boulevards, aujourd’hui.
Deux ou trois fois par an, son mari l’emmenait au théâtre. C’étaient des fêtes dont le souvenir ne s’éteignait plus et dont on reparlait sans cesse.
Quelquefois, à table, trois mois après, elle se mettait brusquement à rire, et s’écriait :
— Te rappelles-tu cet acteur habillé en général et qui imitait le chant du coq ?
Toutes ses relations se bornaient à deux familles alliées qui, pour elle, représentaient l’humanité. Elle les désignait en faisant précéder leur nom de l’article « les » – les Martinet et les Michelint.
Son mari vivait à sa guise, rentrant quand il voulait, parfois au jour levant, prétextant des affaires, ne se gênant point, sûr que jamais un soupçon n’effleurerait cette âme candide.
Mais un matin elle reçut une lettre anonyme.
Elle demeura éperdue, ayant le cœur trop droit pour comprendre l’infamie des dénonciations, pour mépriser cette lettre dont l’auteur se disait inspiré par l’intérêt de son bonheur, et la haine du mal, et l’amour de la vérité.
On lui révélait que son mari avait, depuis deux ans, une maîtresse, une jeune veuve, Mme Rosset, chez qui il passait toutes ses soirées.
Elle ne sut ni feindre, ni dissimuler, ni épier, ni ruser. Quand il revint pour déjeuner, elle lui jeta cette lettre, en sanglotant, et s’enfuit dans sa chambre.
Il eut le temps de comprendre, de préparer sa réponse et il alla frapper à la porte de sa femme. Elle ouvrit aussitôt, n’osant pas le regarder. Il souriait ; il s’assit, l’attira sur ses genoux ; et d’une voix douce, un peu moqueuse :
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