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Guy de Maupassant: Toine (1885)

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Guy de Maupassant Toine (1885)

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Toine est un recueil de nouvelles de Guy de Maupassant, paru en 1886 aux éditions Marpon-Flammarion, coll. Bibliothèque illustrée. La plupart des contes ont fait l'objet d'une publication antérieure dans des journaux comme Gil Blas, parfois sous le pseudonyme de Maufrigneuse.

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Et j’ai pleuré, oh ! J’ai pleuré bien plus que si je ne les avais pas reconnus ainsi, ces pauvres morts.

J’ai eu tort de te conter cela. Me voici triste maintenant et incapable de bavarder plus longtemps.

Allons, adieu, ma chère Lucie, je t’embrasse de tout mon cœur. Vive la moustache !

JEANNE.

Pour copie conforme :

Guy de Maupassant.

31 juillet 1883

La dot

Personne ne s’étonna du mariage de maître Simon Lebrument avec Mlle Jeanne Cordier. Maître Lebrument venait d’acheter l’étude de notaire de maître Papillon ; il fallait, bien entendu, de l’argent pour la payer ; et Mlle Jeanne Cordier avait trois cent mille francs liquides, en billets de banque et en titres au porteur. Maître Lebrument était un beau garçon, qui avait du chic, un chic notaire, un chic province, mais enfin du chic, ce qui était rare à Boutigny-le-Rebours.

Mlle Cordier avait de la grâce et de la fraîcheur, de la grâce un peu gauche et de la fraîcheur un peu fagotée ; mais c’était, en somme, une belle fille désirable et fêtable.

La cérémonie d’épousailles mit tout Boutigny sens dessus dessous.

On admira fort les mariés, qui rentrèrent cacher leur bonheur au domicile conjugal, ayant résolu de faire tout simplement un petit voyage à Paris après quelques jours de tête-à-tête.

Il fut charmant, ce tête-à-tête, maître Lebrument ayant su apporter dans ses premiers rapports avec sa femme une adresse, une délicatesse et un à-propos remarquables. Il avait pris pour devise : « Tout vient à point à qui sait attendre. » Il sut être en même temps patient et énergique. Le succès fut rapide et complet.

Au bout de quatre jours, Mme Lebrument adorait son mari.

Elle ne pouvait plus se passer de lui, il fallait qu’elle l’eût tout le jour près d’elle pour le caresser, l’embrasser lui tripoter les mains, la barbe, le nez, etc. Elle s’asseyait sur ses genoux, et, le prenant par les oreilles, elle disait : « Ouvre la bouche et ferme les yeux. » Il ouvrait la bouche avec confiance, fermait les yeux à moitié, et il recevait un bon baiser bien tendre, bien long, qui lui faisait passer de grands frissons dans le dos. Et à son tour il n’avait pas assez de caresses, pas assez de lèvres, pas assez de mains, pas assez de toute sa personne pour fêter sa femme du matin au soir et du soir au matin.

Une fois la première semaine écoulée, il dit à sa jeune compagne :

« Si tu veux, nous partirons pour Paris mardi prochain. Nous ferons comme les amoureux qui ne sont pas mariés, nous irons dans les restaurants, au théâtre, dans les cafés-concerts, partout, partout. » Elle sautait de joie.

« Oh ! Oui, oh ! Oui, allons-y le plus tôt possible. » Il reprit :

« Et puis, comme il ne faut rien oublier, préviens ton père de tenir ta dot toute prête ; je l’emporterai avec nous et je paierai par la même occasion maître Papillon. » Elle prononça :

« Je le lui dirai demain matin. » Et il la saisit dans ses bras pour recommencer le petit jeu de tendresse qu’elle aimait tant, depuis huit jours.

Le mardi suivant, le beau-père et la belle-mère accompagnèrent à la gare leur fille et leur gendre qui partaient pour la capitale.

Le beau-père disait :

« Je vous jure que c’est imprudent d’emporter tant d’argent dans votre portefeuille. » Et le jeune notaire souriait.

« Ne vous inquiétez de rien, beau-papa, j’ai l’habitude de ces choses-là. Vous comprenez que, dans ma profession, il m’arrive quelquefois d’avoir près d’un million sur moi. De cette façon, au moins, nous évitons un tas de formalités et un tas de retards. Ne vous inquiétez de rien. »

L’employé criait :

« Les voyageurs pour Paris en voiture. » Ils se précipitèrent dans un wagon où se trouvaient deux vieilles dames.

Lebrument murmura à l’oreille de sa femme :

« C’est ennuyeux, je ne pourrai pas fumer ». Elle répondit tout bas :

« Moi aussi, ça m’ennuie bien, mais ça n’est pas à cause de ton cigare. » Le train siffla et partit. Le trajet dura une heure, pendant laquelle ils ne dirent pas grand-chose, car les deux vieilles dames ne dormaient point.

Dès qu’ils furent dans la cour de la gare Saint-Lazare, maître Lebrument dit à sa femme :

« Si tu veux, ma chérie, nous allons d’abord déjeuner au boulevard ; puis nous reviendrons tranquillement chercher notre malle pour la porter à l’hôtel. » Elle y consentit tout de suite :

« Oh oui, allons déjeuner au restaurant. Est-ce loin ? » Il reprit :

« Oui, un peu loin, mais nous allons prendre l’omnibus. » Elle s’étonna :

« Pourquoi ne prenons-nous pas un fiacre ?

Il se mit à la gronder en souriant :

« C’est comme ça que tu es économe, un fiacre pour cinq minutes de route, six sous par minute, tu ne te priverais de rien.

— C’est vrai », dit-elle, un peu confuse.

Un gros omnibus passait, au trot des trois chevaux. Lebrument cria :

« Conducteur ! Eh ! Conducteur ! » La lourde voiture s’arrêta. Et le jeune notaire, poussant sa femme, lui dit, très vite :

« Monte dans l’intérieur moi, je grimpe dessus pour fumer au moins une cigarette avant mon déjeuner ». Elle n’eut pas le temps de répondre ; le conducteur, qui l’avait saisie par le bras pour l’aider à escalader le marchepied, la précipita dans sa voiture, et elle tomba, effarée, sur une banquette, regardant avec stupeur par la vitre de derrière, les pieds de son mari qui grimpait sur l’impériale.

Et elle demeura immobile entre un gros monsieur qui sentait la pipe et une vieille femme qui sentait le chien.

Tous les autres voyageurs, alignés et muets - un garçon épicier une ouvrière, un sergent d’infanterie, un monsieur à lunettes d’or coiffé d’un chapeau de soie aux bords énormes et relevés comme des gouttières, deux dames à l’air important et grincheux, qui semblaient dire par leur attitude : « Nous sommes ici, mais nous valons mieux que ça », deux bonnes sœurs, une fille en cheveux et un croque-mort, avaient l’air d’une collection de caricatures, d’un musée des grotesques, d’une série de charges de la face humaine, semblables à ces rangées de pantins comiques qu’on abat, dans les foires, avec des balles.

Les cahots de la voiture ballottaient un peu leurs têtes, les secouaient, faisaient trembloter la peau flasque des joues ; et, la trépidation des roues les abrutissant, ils semblaient idiots et endormis.

La jeune femme demeurait inerte :

« Pourquoi n’est-il pas venu avec moi ? » se disait-elle. Une tristesse vague l’oppressait. Il aurait bien pu, vraiment, se priver de cette cigarette.

Les bonnes sœurs firent signe d’arrêter, puis elles sortirent l’une devant l’autre, répandant une odeur fade de vieille jupe.

On repartit, puis on s’arrêta de nouveau. Et une cuisinière monta, rouge, essoufflée. Elle s’assit et posa sur ses genoux son panier aux provisions. Une forte senteur d’eau de vaisselle se répandit dans l’omnibus.

« C’est plus loin que je n’aurais cru », pensait Jeanne.

Le croque-mort s’en alla et fut remplacé par un cocher qui fleurait l’écurie. La fille en cheveux eut pour successeur un commissionnaire dont les pieds exhalaient le parfum de ses courses.

La notairesse se sentait mal à l’aise, écœurée, prête à pleurer sans savoir pourquoi.

D’autres personnes descendirent, d’autres montèrent. L’omnibus allait toujours par les interminables rues, s’arrêtait aux stations, se remettait en route.

« Comme c’est loin ! se disait Jeanne. Pourvu qu’il n’ait pas eu une distraction, qu’il ne soit pas endormi ! Il s’est bien fatigué depuis quelques jours. » Peu à peu tous les voyageurs s’en allaient. Elle resta seule, toute seule. Le conducteur cria :

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