Franz Kafka - Le Procès

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Joseph K., employé de banque modèle et sans problème, est arrêté un matin par des inconnus vêtus d'un uniforme de voyage. K. reste pourtant libre de continuer à vivre comme si rien ne s'était produit, mais il est sans arrêt surveillé et épié par trois de ses collègues de travail. Pensant, au début, que tout cela n'était qu'une vile plaisanterie, K. ne tient pas compte de ce qui se passe. Intrigué par l'absurdité de la situation, il interroge les policiers sur son arrestation et n'obtient aucune réponse: c'est alors qu'un sentiment de culpabilité s'empare de lui. Pour montrer que tout le monde se trompe à son sujet, il accepte de venir à toutes les convocations et de comparaître devant le tribunal. Angoissé, il cherche par tous les moyens à s'innocenter et commence alors à négliger son travail. Sur le conseil de son oncle, il engage un avocat qu'il va renvoyer par la suite à cause de son inefficacité, ce qui le contraint à assurer lui-même sa propre défense devant la Cour de Justice…
Un roman d'une modernité absolue, la grande Oeuvre kafkaïenne: les situations sont impossibles, les personnages irréels, l'histoire peu plausible, et pourtant nous savons tous, lorsque nous lisons ce texte, que Kafka nous parle profondément, véridiquement, de nous, de la société, de ce drôle d'animal social qu'est l'homme.

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Juste au moment où il allait partir – il était neuf heures et demie – le téléphone l’appela; c’était Leni qui venait lui dire bonjour et lui demander de ses nouvelles; K. la remercia hâtivement et lui dit qu’il ne pouvait pas lui parler davantage parce qu’il était obligé de se rendre à la cathédrale.

«À la cathédrale! s’écria Leni.

– Mais oui, dit K., à la cathédrale.

– Pourquoi donc à la cathédrale?» dit Leni.

K. chercha à le lui expliquer rapidement, mais à peine avait-il commencé que Leni déclara brusquement:

«On te harcèle!»

Cette compassion qu’il ne demandait pas et qu’il n’avait pas attendue ne plut pas à K., il prit donc congé en deux mots; mais, en raccrochant le récepteur, il dit, moitié pour lui, moitié pour la jeune fille qui ne l’entendait plus:

«Oui, c’est vrai, on me harcèle!»

Cependant, le temps avait passé, et il risquait presque maintenant d’être en retard. Il fila en automobile; il avait eu juste le temps de se rappeler au dernier moment le recueil de photographies qu’il n’avait pas eu l’occasion de donner le matin et il était allé le chercher. Il le garda sur ses genoux, et ne cessa pendant tout le trajet de tambouriner avec impatience sur cet album. Quoique la pluie se fût un peu calmée, le temps restait froid, humide et sombre; on verrait mal dans la cathédrale, et avec la longue station qu’il faudrait taire sur ces dalles glacées, le refroidissement de K. s’aggraverait considérablement.

La place de la cathédrale était complètement vide, K. se rappela que tout enfant il avait déjà remarqué que les maisons de cette place étroite avaient toujours les rideaux baissés. Avec le temps qu’il faisait ce jour-là c’était une chose qu’on comprenait plus facilement. La cathédrale paraissait vide, comme la place; personne n’avait l’idée d’y venir à cette heure-là. Il parcourut les deux nefs latérales et n’y trouva qu’une vieille femme emmitouflée dans un fichu qui se tenait agenouillée devant une statue de la Vierge. Il aperçut aussi de loin un sacristain boiteux qui disparut par une porte dans un mur. K. avait été ponctuel; dix heures sonnaient juste au moment où il entrait, mais l’Italien n’était pas encore là. Il revint donc à l’entrée principale, y resta un instant, perplexe, puis fit le tour de la cathédrale sous la pluie pour voir si le client de la banque ne l’attendait pas par hasard à une autre porte. Il ne le trouva nulle part. Le directeur s’était donc trompé sur l’heure? Allez comprendre cet Italien! Quoi qu’il en fût, K. devait commencer par attendre au moins une demi-heure. Comme il était fatigué il chercha à s’asseoir et rentra dans la cathédrale où il trouva sur une marche un petit morceau de tapis qu’il poussa de la pointe du soulier jusqu’au pied du banc le plus proche; il s’enveloppa plus étroitement de son manteau, releva son col et s’assit. Pour se distraire, il ouvrit l’album et se mit à le feuilleter, mais il ne tarda pas à y renoncer, car il faisait si sombre qu’on ne pouvait pas distinguer le moindre détail du bas-côté le plus voisin.

Un grand triangle de flammes de cierges brillait au loin sur le maître-autel. K. n’aurait pas su dire s’il les avait déjà vues. Peut-être venait-on à peine de les allumer. Les sacristains sont silencieux par profession, on ne les remarque pas. En se retournant par hasard, il aperçut derrière lui, à quelques pas, contre un pilier, un grand cierge qui brûlait aussi. Si beau que ce fût, c’était insuffisant pour éclairer les sculptures qui se trouvaient presque toutes dans l’ombre des bas-côtés; l’obscurité n’était qu’accrue par ces lumières. L’Italien avait donc agi avec autant de discernement que d’impolitesse en ne venant pas; il n’aurait rien pu voir. On aurait été obligé de se contenter d’explorer quelques statues pouce par pouce avec la lampe de poche de K.

Pour voir ce que cette méthode donnait, K. se dirigea vers une petite chapelle latérale, monta quelques marches et, se penchant sur la balustrade de marbre, éclaira le bas-relief de l’autel. La lumière du tabernacle contrariait celle de la lampe électrique. La première chose qu’il aperçut ou devina fut un grand chevalier cuirassé de son armure qui était sculpté sur l’un des bords du bas-relief.

Il s’appuyait sur son épée qu’il avait plantée devant lui dans le sol nu – d’où ne sortait que de loin en loin une petite tige d’herbe – et semblait observer attentivement une scène qui devait se passer devant ses yeux. On était étonné de voir qu’il restait ainsi sur place sans s’approcher. Peut-être montait-il la garde. K., qui n’avait plus vu de bas-relief depuis longtemps, s’attarda à examiner le chevalier, bien qu’il fût constamment contraint de cligner des yeux, car il ne pouvait supporter la lumière verte de la lampe. En en promenant le rayon sur le reste de l’autel il découvrit une mise au tombeau conforme au modèle courant et qui était d’ailleurs de facture récente. Il rentra alors sa lampe et retourna à sa place.

Il devait être devenu inutile d’attendre encore l’Italien, mais dehors il pleuvait sûrement à torrents, et comme K. trouvait l’église moins froide qu’il n’avait pensé d’abord, il décida de rester là pour le moment. La grande chaire se dressait près de lui. Sur son petit toit rond, on avait disposé obliquement deux croix d’or nues qui se touchaient par la pointe. Le revêtement extérieur de l’appui et la partie qui le séparait de la colonne étaient ornés de pampres verts parmi lesquels s’ébattaient de petits anges.

K. s’avança près de la chaire et l’examina sous toutes ses faces. La sculpture de la pierre était extrêmement fouillée, l’ombre profonde qui régnait entre les feuillages et celles qu’ils portaient sur le fond semblaient incrustées dans le relief; K. mit sa main dans l’un des creux et tâta prudemment la pierre; il ne s’était jamais aperçu de l’existence de cette chaire. À ce moment-là un hasard lui fit remarquer, derrière la première rangée de bancs, un bedeau qui se tenait debout, dans une longue robe noire et flottante et s’occupait à regarder une tabatière dans sa main gauche.

«Que veut cet homme? pensa K. Lui serais-je suspect? Cherche-t-il un pourboire?»

Mais quand le bedeau vit que K. le remarquait, il lui montra on ne sait quel endroit, du bout de son index qui maintenait encore contre le pouce une petite prise de tabac. Son geste était presque incompréhensible, K. attendit encore un instant, mais le bedeau ne cessa pas son geste et confirma en hochant la tête qu’il donnait une indication.

«Que veut-il donc?» se demanda K. à voix basse.

N’osant appeler en de tels lieux il sortit son porte-monnaie et traversa la première rangée de bancs pour rejoindre l’homme. Mais l’autre fit non de la main, haussa les épaules et partit en boitillant. C’était en marchant d’une façon semblable à ce boitillement rapide que K. essayait dans son enfance d’imiter le mouvement d’un cavalier sur son cheval.

«Quel enfant! pensa K., il a juste encore assez de raison pour le service de l’église. Comme il s’arrête quand je m’arrête! Comme il m’épie quand je repars!»

Il le suivit en souriant tout le long de la nef latérale presque jusqu’à hauteur du maître-autel. Le vieux ne cessait de lui montrer quelque chose, mais K. se refusait à regarder, pensant que le geste du bedeau n’avait d’autre but que de l’empêcher de le suivre. Finalement, il le laissa, ne voulant pas trop l’inquiéter; il ne fallait pas l’effaroucher si l’Italien devait encore venir.

En repassant par la grande nef pour retrouver la place à laquelle il avait laissé son album, il remarqua contre un pilier qui touchait presque les bancs du chœur une petite chaire supplémentaire, toute simple, en pierre blanche et nue. Elle était si petite que de loin elle avait l’air d’une niche encore vide destinée à recevoir une statue. Le prédicateur ne pouvait sûrement pas s’éloigner de l’appui d’un seul pas. De plus, la voûte de pierre de la chaire commençait extrêmement bas et s’élevait sans aucun ornement, mais suivait une telle courbe qu’un homme de taille moyenne ne pouvait se tenir droit dans la tribune et se trouvait obligé de rester constamment penché en dehors de l’appui. Le tout semblait organisé pour le supplice du prédicateur, on ne comprenait pas à quoi cette chaire pouvait servir alors qu’on en avait à sa disposition une autre qui était si grande et ornée avec tant d’art.

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