Franz Kafka - Le Procès

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Joseph K., employé de banque modèle et sans problème, est arrêté un matin par des inconnus vêtus d'un uniforme de voyage. K. reste pourtant libre de continuer à vivre comme si rien ne s'était produit, mais il est sans arrêt surveillé et épié par trois de ses collègues de travail. Pensant, au début, que tout cela n'était qu'une vile plaisanterie, K. ne tient pas compte de ce qui se passe. Intrigué par l'absurdité de la situation, il interroge les policiers sur son arrestation et n'obtient aucune réponse: c'est alors qu'un sentiment de culpabilité s'empare de lui. Pour montrer que tout le monde se trompe à son sujet, il accepte de venir à toutes les convocations et de comparaître devant le tribunal. Angoissé, il cherche par tous les moyens à s'innocenter et commence alors à négliger son travail. Sur le conseil de son oncle, il engage un avocat qu'il va renvoyer par la suite à cause de son inefficacité, ce qui le contraint à assurer lui-même sa propre défense devant la Cour de Justice…
Un roman d'une modernité absolue, la grande Oeuvre kafkaïenne: les situations sont impossibles, les personnages irréels, l'histoire peu plausible, et pourtant nous savons tous, lorsque nous lisons ce texte, que Kafka nous parle profondément, véridiquement, de nous, de la société, de ce drôle d'animal social qu'est l'homme.

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«Y a-t-il dans la maison un peintre Titorelli?»

La fillette, une gamine bossue qui avait à peine treize ans, lui donna un petit coup de coude et le regarda en coulisse. Ni sa jeunesse ni son infirmité n’avaient pu la préserver de la plus complète corruption. Elle ne souriait même pas, elle examinait gravement K. d’un regard fixe et provocant. K. fit comme s’il n’avait pas vu et lui demanda:

«Connais-tu le peintre Titorelli?»

Elle fit oui de la tête, et demanda à son tour:

«Que lui voulez-vous?»

K. pensa qu’il serait avantageux de se renseigner rapidement sur Titorelli:

«Je veux faire mon portrait, dit-il.

– Votre portrait?» demanda-t-elle en ouvrant démesurément la bouche et en tapant légèrement sur le bras de K. comme s’il venait de dire une chose extraordinairement surprenante ou maladroite; puis elle leva des deux mains sa robe, qui était déjà très courte, et rattrapa du plus vite qu’elle put les autres fillettes dont les cris se perdaient déjà dans les hauteurs de l’escalier. Mais au tournant suivant K. les retrouva toutes. La petite bossue les avait sans doute informées de son intention, et elles l’attendaient là, de chaque côté de l’escalier, en se pressant contre les murs pour lui permettre de passer commodément et en rectifiant de la main les plis de leurs tabliers. Leurs visages et leur attitude exprimaient un mélange de puérilité et de corruption. Elles se reformèrent en riant derrière K. et le suivirent, précédées de la petite bossue qui avait pris la direction. K. lui dut de trouver immédiatement le bon chemin. Sans elle, il serait monté tout droit; mais elle lui montra qu’il devait obliquer pour aller chez Titorelli. L’escalier qui y conduisait était encore plus étroit, très long, tout droit, visible en son entier; il s’arrêtait net à la porte. Cette porte, qui était relativement très éclairée, car elle recevait d’en haut le jour d’une petite lucarne oblique, était fait de planches en bois blanc sur lesquelles s’étalait le nom de Titorelli, peint en rouge à gros coups de pinceau. K. n’avait pas monté la moitié de l’escalier en compagnie de son escorte que la porte s’entrouvrit et qu’un homme, attiré sans doute par le tapage de tant de pas, apparut dans l’entrebâillement, vêtu d’une simple chemise de nuit.

«Oh!» cria-t-il en voyant cette foule, et il disparut aussitôt.

La petite bossue applaudit de plaisir, et les autres gamines se pressèrent derrière K. pour le faire avancer plus vite.

Elles n’étaient pas encore en haut quand le peintre ouvrit complètement et invita K. à entrer avec une profonde révérence. Il fit signe aux gamines de partir et n’en voulut admettre aucune malgré l’instance de leurs prières et les tentatives qu’elles firent pour pénétrer contre son gré. La petite bossue réussit seule à s’introduire dans la chambre en se glissant sous le bras qu’il tendait en travers de la porte, mais le peintre s’élança à sa poursuite, l’empoigna par les jupes, la fit tourner autour de lui et la déposa au-dehors à côté des autres gamines qui n’avaient tout de même pas osé franchir le seuil pendant sa courte absence.

K. ne savait que penser de cette scène; il semblait en effet que tout cela se passât le plus amicalement du monde. Les gamines, au pied de la porte, levèrent toutes le menton, et lancèrent au peintre des plaisanteries que K. ne comprit pas; Titorelli riait aussi tout en balançant la petite bossue. Puis il ferma la porte, fit une nouvelle révérence à K. et se présenta en disant:

«Titorelli, artiste peintre.»

K. répondit, en lui montrant la porte derrière laquelle les fillettes chuchotaient:

«Elles ont l’air d’être très bien vues dans la maison!

– Ah! les petites fripouilles!» dit le peintre en cherchant vainement à boutonner le col de sa chemise de nuit.

Il était d’ailleurs pieds nus, il n’avait pu encore passer qu’un large caleçon de toile jaunâtre retenu à la ceinture par un lacet et dont les longues extrémités flottaient autour de ses chevilles.

«Ces petites horreurs m’excèdent», poursuivit-il en renonçant à refermer sa chemise de nuit dont le dernier bouton venait juste de sauter.

Il alla chercher une chaise et invita K. à s’asseoir.

«J’ai fait une fois le portrait de l’une d’entre elles – elle n’est même pas là aujourd’hui – et depuis elles sont toutes sur mon dos. Quand j’y suis, elles n’entrent que si je le leur permets; mais quand je n’y suis pas, il y en a toujours au moins une ici. Elles ont fait fabriquer une clef de ma porte qu’elles se prêtent l’une à l’autre; on ne peut se faire une idée d’un tel tracas. Je rentre, par exemple, avec une dame dont je dois exécuter le portrait, j’ouvre la porte avec ma clef, et je trouve la petite bossue près de la table en train de se peindre les lèvres en rouge avec le pinceau, pendant que ses frères et sœurs, qu’on l’a chargée de surveiller, se déchaînent à travers la chambre et me font des saletés dans tous les coins. Ou bien encore, comme hier soir, je rentre tard à la maison – c’est la raison qui, jointe à mon état de santé, est cause du désordre de la pièce, je vous prie de m’en excuser – je rentre donc tard et je grimpe dans mes draps, quand je me sens la jambe pincée; je regarde sous le lit et j’en sors encore une de ces péronnelles. Pourquoi viennent-elles ainsi me harceler chez moi, je n’en sais rien; vous avez pu remarquer que je ne cherche pas à les attirer. Naturellement, dans mon travail, elles me dérangent aussi. Si on n’avait pas mis cet atelier gratuitement à ma disposition il y a longtemps que j’aurais déménagé.»

Juste à ce moment, derrière la porte, une petite voix pointue cria peureusement:

«Titorelli, pouvons-nous entrer?

– Non, répondit le peintre.

– Et toute seule, je ne peux pas non plus? demanda encore la voix.

– Non plus», dit le peintre.

Et il alla fermer la porte à clé [14].

Cependant K. examinait la pièce; il n’aurait jamais eu de lui-même l’idée qu’on pût appeler atelier cette misérable chambrette. On ne pouvait y faire plus de deux pas ni en long ni en large. Tout y était en bois, murs, plancher et plafond. De minces jours couraient entre les planches. Le lit se trouvait en face de K., contre le mur; il était surchargé de couvertures, d’oreillers et d’édredons de diverses couleurs. Au milieu de la pièce, une toile était montée sur un chevalet et recouverte d’une chemise dont les manches brimbalaient jusqu’au sol. La fenêtre était derrière K., mais le brouillard empêchait de voir plus loin que le toit de la maison voisine qui était recouvert de neige.

Le grincement de la clef dans la serrure rappela à K. son intention de ne pas rester. Il sortit donc de sa poche le mot de l’industriel, le tendit au peintre et lui dit:

«J’ai appris votre adresse par ce monsieur que vous connaissez et c’est sur son conseil que je suis venu vous trouver.»

Le peintre parcourut la lettre d’un regard et la jeta sur le lit. Si l’industriel n’avait pas affirmé expressément qu’il connaissait Titorelli et parlé de lui comme d’un pauvre homme qui en était réduit à ses aumônes, on aurait vraiment pu croire que Titorelli ne le connaissait pas ou tout au moins ne se souvenait pas de lui. Pour comble, il demanda:

«Voulez-vous acheter des tableaux ou faire faire votre portrait?»

K. regarda l’artiste avec étonnement. Qu’y avait-il donc dans la lettre? Il avait cru tout naturellement que l’industriel expliquait qu’il ne venait que pour son procès. Il était vraiment accouru avec trop de précipitation; il n’avait réfléchi à rien. Mais il fallait répondre au peintre et, jetant un regard sur le chevalet, il demanda:

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