Franz Kafka - Le Procès
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Un roman d'une modernité absolue, la grande Oeuvre kafkaïenne: les situations sont impossibles, les personnages irréels, l'histoire peu plausible, et pourtant nous savons tous, lorsque nous lisons ce texte, que Kafka nous parle profondément, véridiquement, de nous, de la société, de ce drôle d'animal social qu'est l'homme.
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Puis elle se pendit des deux mains à son cou, renversa la tête en arrière et le regarda longuement.
«Et si je n’avoue pas, vous ne pourrez pas m’aider?» demanda-t-il pour essayer.
«Je me fais des aides, pensait-il presque étonné; d’abord Mlle Bürstner, ensuite la femme de l’huissier, et finalement cette petite infirmière qui semble avoir un si incompréhensible besoin de moi. La voilà assise sur mes genoux comme si c’était sa vraie place.»
«Non, répondit Leni en secouant lentement la tête, je ne pourrai pas vous aider si vous n’avouez pas. Mais vous ne tenez pas du tout à ce que je vous aide, vous vous en moquez complètement, vous êtes têtu et vous ne vous laissez pas convaincre… Avez-vous une amie? demanda-t-elle au bout d’un instant.
– Non, dit K.
– Oh! que si! fit-elle.
– Oui, c’est vrai, dit K., je la reniais et je porte pourtant sa photographie sur moi.»
Et, sur la prière de Leni, il lui fit voir une photographie d’Elsa; pelotonnée sur les genoux de K., Leni étudia l’image: c’était un instantané; Elsa avait été prise à la fin d’une de ces danses tourbillonnantes qu’elle aimait exécuter au cabaret où elle servait; sa robe volait en spirale autour d’elle, elle avait posé ses mains sur ses hanches fermes et regardait de côté en riant; on ne pouvait pas voir sur l’image à qui elle riait ainsi.
«Et elle est lacée très serré, dit Leni en montrant l’endroit où cela se voyait à son avis; elle ne me plaît pas; elle est brutale et maladroite. Mais peut-être avec vous est-elle douce et gentille, la photo a l’air de le montrer. Ces grandes filles si solides ne savent souvent qu’être douces et gentilles; seulement serait-elle capable de se sacrifier pour vous?
– Non, dit K., elle n’est ni douce ni gentille, et elle ne serait pas capable de se sacrifier pour moi. D’ailleurs, je ne lui ai jamais rien demandé de tout cela, je n’ai même encore jamais regardé cette photo aussi attentivement que vous.
– C’est que vous ne tenez pas beaucoup à cette jeune fille, dit Leni; elle n’est donc pas votre amie?
– Si, dit K., je ne retire pas le mot.
– Il se peut bien, répondit Leni, qu’elle soit votre amie maintenant, mais vous ne la regretteriez pas beaucoup si vous la perdiez ou si vous la changiez pour une autre, pour moi par exemple.
– Évidemment, c’est une idée qui peut venir, dit K. en souriant, mais Elsa a une grande supériorité sur vous: elle ne sait rien de mon procès, et même si elle en savait quelque chose elle n’y penserait jamais. Elle ne chercherait jamais à me persuader de céder.
– Ce n’est pas là une supériorité, dit Leni; si elle n’en a pas d’autre je ne perds pas courage. A-t-elle quelque défaut physique?
– Un défaut physique? demanda K.
– Oui, dit Leni, moi, j’en ai un petit, voyez.»
Elle écarta le majeur et l’annulaire de sa main droite, entre lesquels la peau avait poussé jusqu’au bout de la deuxième phalange.
K. ne remarqua pas immédiatement dans le noir ce qu’elle voulait lui montrer, elle guida sa main dans l’ombre et lui fit tâter la petite peau.
«Quel phénomène!» s’écria K.
Et, après avoir jeté un coup d’œil d’ensemble sur la main, il ajouta:
«La jolie serre que voilà!»
Leni regardait avec une sorte de fierté l’étonnement de K. qui ne cessait d’ouvrir et de refermer ces deux doigts; finalement, il les embrassa avant de les abandonner.
«Oh! s’écria-t-elle aussitôt, vous m’avez embrassée.»
Hâtivement, la bouche ouverte, elle grimpa sur ses genoux; K. la regardait, stupéfait. Maintenant qu’elle était tout près de lui il remarquait qu’elle dégageait un parfum amer et brûlant, une sorte d’odeur de poivre; elle attira la tête de K. sur sa poitrine, se pencha dessus, puis mordit et embrassa son cou, elle donna même des coups de dents dans ses cheveux.
«Vous m’avez prise en échange, s’écria-t-elle de temps en temps, vous le voyez bien maintenant, vous m’avez prise en échange!»
Mais, à ce moment, son genou glissa, elle poussa un petit cri et tomba presque sur le tapis. K. la saisit par la taille pour la retenir, mais il fut entraîné dans sa chute.
«Maintenant, dit-elle, tu m’appartiens. Voici la clef de la maison, viens quand tu veux», lui souffla-t-elle pour finir.
Et elle lui lança encore un baiser au jugé pendant qu’il s’en allait. Lorsqu’il sortit de la maison, une légère pluie tombait; il voulait gagner le milieu de la rue pour essayer de voir Leni à sa fenêtre un dernière fois quand l’oncle surgit d’une automobile qui attendait devant la maison et que K. était trop distrait pour avoir aperçue; l’oncle saisit son neveu par le bras et le repoussa contre la porte de l’immeuble, comme s’il voulait l’y clouer.
«Comment, s’écria-t-il, as-tu pu faire cela? Tu as porté le pire tort à ton affaire qui était justement en bon chemin! Tu vas te cacher avec une petite saleté, qui est visiblement, pour comble, la maîtresse de l’avocat, et tu passes des heures sans revenir, tu ne cherches même pas un prétexte, tu ne caches rien, tu agis au grand jour, tu voles la rejoindre et tu restes près d’elle! Et tu nous plantes là tous trois: l’oncle qui s’éreinte pour toi, l’avocat qu’il te faut gagner, et le chef de bureau surtout, ce personnage si puissant qui peut tout dans ton affaire à la phase où elle en est! Nous cherchons à trouver un moyen de t’aider; il faut que je traite l’avocat très prudemment, il faut que l’avocat, de son côté, ménage le chef de bureau, et devant tant de difficultés, ton devoir serait tout au moins de me soutenir tant que tu pourrais! Mais non, tu restes dehors! Il vient forcément un moment où rien ne peut plus se cacher! Évidemment, ce sont des hommes polis, ils n’en parlent pas, ils m’épargnent, mais à la fin ils n’ont plus pu se maîtriser et, ne pouvant parler de la chose, ils n’ont plus prononcé un mot. Nous sommes restés un quart d’heure à ne rien dire et à écouter pour savoir si tu n’allais pas revenir. En vain. Finalement le chef de bureau, qui était resté bien plus longtemps qu’il ne voulait, s’est levé pour prendre congé, il me plaignait visiblement, mais sans rien pouvoir pour m’aider; il a attendu encore à la porte un bon moment avec une incroyable amabilité, puis il est parti. Tu peux penser si ce départ m’a soulagé, je ne pouvais plus respirer. L’avocat, qui est malade, en a souffert encore plus, il ne pouvait plus parler, cet excellent homme, quand je lui ai dit adieu. Tu as probablement contribué à son complet effondrement, tu as précipité la mort d’un homme qui était ton seul recours. Et moi, ton oncle, tu me laisses attendre ici des heures en pleine pluie; touche, je suis complètement trempé.»
CHAPITRE VII
Un jour d’hiver – la neige tombait dans une lumière grisâtre – K. se tenait à son bureau; il était déjà extrêmement fatigué malgré l’heure matinale. Pour se délivrer des petits employés il avait dit au domestique, sous prétexte d’un gros ouvrage, de ne laisser entrer personne. Mais, au lieu de travailler, il se retournait sur son siège et remuait les objets de sa table; finalement il allongea machinalement son bras sur le bureau et resta là sans mouvement, la tête basse.
L’idée de son procès ne le lâchait plus, il s’était déjà demandé souvent s’il ne serait pas bon de préparer un rapport écrit pour sa défense et de l’envoyer au tribunal: il y aurait exposé brièvement son existence en expliquant, à propos de tous les événements un peu importants qui lui étaient arrivés, les motifs qu’il avait eus d’agir comme il l’avait fait, et en jugeant ensuite ces motifs suivant ses opinions présentes; il eût donné pour terminer les raisons de ce dernier jugement. Un tel rapport lui paraissait bien supérieur à la méthode de défense des avocats qui n’étaient d’ailleurs pas des gens irréprochables. K. ne savait pas en effet ce que l’avocat entreprenait; ce n’était sûrement pas grand-chose, il y avait déjà plus d’un mois que son défenseur avait cessé de le convoquer, et il n’avait d’ailleurs jamais eu l’impression, à nulle des consultations précédentes, que cet homme pût beaucoup pour lui. Maître Huld ne lui avait presque rien demandé, et il y avait cependant tant de questions à poser! Ces questions, c’était l’essentiel. K. sentait lui-même tout ce qu’il eût été nécessaire de demander. Mais l’avocat, au lieu de questionner, se lançait dans de longs discours ou bien restait sans rien dire en face de lui en se penchant légèrement sur sa table, sans doute à cause d’une certaine surdité, tiraillait une mèche de sa barbe et regardait les dessins du tapis, à l’endroit peut-être où K. avait roulé avec Leni. De temps à autre il lui donnait quelques avertissements creux, comme on fait avec les enfants. Discours aussi inutiles qu’ennuyeux que K. se proposait de ne pas payer un centime au moment de l’addition. Quand l’avocat pensait l’avoir suffisamment humilié, il se mettait en général à le remonter un peu. Il avait, disait-il, gagné en tout ou en partie bien des procès de ce genre, qui, peut-être plus limpides, n’en paraissaient cependant pas moins désespérés. Il en avait la liste ici dans son tiroir – et il frappait n’importe où sur la table – mais le secret professionnel l’empêchait malheureusement de montrer les dossiers. La grande expérience qu’il avait acquise au cours de tous ces débats n’en profiterait pas moins à K.: il s’était mis évidemment à l’œuvre sur-le-champ et il avait déjà dressé la première requête. Cette requête était très importante, car tout le procès dépendait souvent de la première impression produite par la défense. Par malheur – et il fallait naturellement qu’il en avertît K. dès maintenant – il arrivait souvent que ces premières requêtes ne fussent pas lues par le tribunal. On les classait tout simplement en déclarant que l’interrogatoire de l’accusé était provisoirement plus important que tous les écrits possibles. On ajoutait, si le requérant insistait trop, que sa demande serait lue en même temps que tous les autres documents, avant le jugement définitif, quand le dossier serait complet. Cela n’était, hélas! pas toujours vrai, ajoutait encore l’avocat, la première requête restait en général dans quelque tiroir où on finissait par la perdre et, même dans le cas où on la gardait jusqu’à la fin, on ne la lisait ordinairement pas, comme l’avocat l’avait appris – quoique, à vrai dire, par des bruits plus ou moins autorisés. Cette situation était regrettable, mais non sans quelque motif. K. ne devait pas perdre de vue que les débats n’étaient pas publics, qu’ils pouvaient le devenir si le tribunal le jugeait nécessaire, mais que la loi ne prescrivait pas cette publicité. Aussi les dossiers de la justice, et principalement l’acte d’accusation, restaient-ils secrets pour l’accusé et son avocat, ce qui empêchait en général de savoir à qui adresser la première requête et ne permettait au fond à cette requête de fournir d’éléments utiles que dans le cas d’un hasard heureux. Les requêtes vraiment utiles ne pouvaient se faire, ajoutait maître Huld, que plus tard, au cours des interrogatoires, si les questions que l’on posait à l’inculpé permettaient de distinguer ou de deviner les divers chefs d’accusation et les motifs sur lesquels ils s’appuyaient. Naturellement, dans de telles conditions, la défense se trouvait placée dans une situation très défavorable et très pénible, mais c’était intentionnel de la part du tribunal. La défense n’est pas, en effet, disait encore maître Huld, expressément permise par la loi; la loi la souffre seulement, et on se demande même si le paragraphe du Code qui semble la tolérer la tolère réellement. Aussi n’y a-t-il pas, à proprement parler, d’avocat reconnu par le tribunal en cause, tous ceux qui se présentent devant lui comme défenseurs ne sont en réalité que des avocats marrons. Évidemment ce fait était très déshonorant pour toute la corporation; K. n’aurait qu’à regarder la salle spécialement réservée aux avocats quand il irait dans les bureaux de la justice, il reculerait probablement d’effroi en voyant la société qui s’y rassemblait; le seul aspect du réduit qu’on leur avait réservé dans le bâtiment montrait le mépris du tribunal pour ces gens-là. La pièce ne recevait le jour que par une petite lucarne, si haute que pour regarder de l’autre côté – en respirant la fumée de la cheminée voisine et en se barbouillant le visage de suie – il fallait d’abord trouver un confrère qui vous fît la courte échelle; il y avait, de plus, depuis plus d’un an, dans le plancher de cette pièce – pour ne donner qu’une idée de son délabrement – un trou par lequel un homme ne pouvait peut-être passer, mais suffisamment grand tout de même pour qu’une jambe s’y enfournât complètement. Or, cette salle des avocats se trouvait au deuxième étage du grenier; si l’un de ces messieurs s’enfonçait dans le trou, sa jambe pendait donc au premier, et au beau milieu du couloir où attendaient les inculpés. Les avocats n’exagéraient donc pas en déclarant cette situation franchement honteuse. Nulle réclamation n’y faisait. Et il leur était strictement interdit de rien modifier à leurs propres frais; la justice avait d’ailleurs ses raisons pour leur faire subir ce traitement. Elle cherchait à éliminer le plus possible la défense; elle voulait que l’accusé répondit lui-même de tout. Au fond, ce point de vue n’était pas mauvais; mais rien n’eût été plus erroné que d’en conclure que les avocats fussent inutiles à l’accusé devant ce tribunal. Bien au contraire, nulle part ils ne pouvaient lui être plus utiles, car en général les débats n’étaient pas seulement secrets pour le public, mais aussi pour l’accusé: dans la mesure, naturellement, où le secret était possible, mais il l’était précisément dans une très large mesure. L’accusé ne possédait, en effet, nul droit de regard sur les dossiers et il était très difficile de savoir d’après les interrogatoires ce qu’il pouvait y avoir dans ces dossiers, surtout pour l’accusé qui se trouvait intimidé et dont l’attention était distraite par toutes sortes de soucis. C’était là que la défense intervenait. Généralement les avocats n’avaient pas le droit d’assister aux entrevues avec le juge d’instruction, aussi devaient-ils interroger l’accusé le plus tôt possible après son interrogatoire et tâcher de démêler ce qu’il pouvait y avoir d’utile pour la défense dans ses rapports souvent très confus. Mais ce n’était pas encore là le plus important, car on ne pouvait apprendre grand-chose de cette façon, bien qu’à vrai dire un homme compétent s’en tirât mieux qu’un autre ne l’eût fait. Le gros atout c’étaient les relations personnelles de l’avocat, c’était en elles que se trouvait la principale valeur de la défense. K. devait bien avoir constaté, d’après ses propres expériences, que l’organisation de la justice laissait à désirer dans les grades inférieurs, qu’on y trouvait des employés vénaux ou infidèles; l’enceinte présentait des brèches de ce côté. C’était à ces brèches que se pressait la majorité des avocats, c’était là qu’ils soudoyaient, qu’ils cherchaient, qu’ils espionnaient; il s’était même produit, du moins dans le passé, des vols de documents. Il était indéniable que certains défenseurs atteignaient de cette façon des résultats momentanés étonnamment favorables à l’accusé: c’était même de quoi profitaient tous ces petits avocaillons pour attirer de nouveaux clients, mais de tels résultats n’avaient aucune influence, ou presque, sur l’évolution des débats. Seules d’honnêtes relations personnelles avec d’importants fonctionnaires – pris dans les grades inférieurs évidemment – pouvaient avoir une vraie valeur; c’étaient les seules qui influassent sur l’évolution du procès, imperceptiblement d’abord, mais de plus en plus nettement par la suite. Peu d’avocats réussissaient naturellement par cette voie: c’était là que le choix de K. se révélait particulièrement heureux. Il n’y avait, disait le docteur Huld, qu’un ou deux défenseurs qui pussent se vanter de relations comme les siennes. Ceux-là ne s’inquiétaient pas, bien sûr, des connaissances qu’on pouvait faire dans la salle des avocats; ils n’avaient rien à voir avec les gens. Leurs relations n’en étaient que plus étroites avec les fonctionnaires de la justice. Il n’était même pas toujours nécessaire au docteur Huld d’aller attendre la problématique apparition des juges d’instruction dans les antichambres de ces messieurs pour essayer d’obtenir d’eux, avec plus ou moins de bonheur, un résultat presque toujours trompeur et soumis à leur fantaisie. Non, K. avait pu constater que les fonctionnaires – et parfois des fonctionnaires de haut rang – venaient le renseigner d’eux-mêmes, ouvertement, ou tout au moins d’une façon facilement interprétable, et discuter avec lui de l’évolution prochaine des débats; dans certains cas, ils se laissaient même convaincre et adoptaient parfois l’opinion qu’on leur soufflait. Évidemment il ne fallait pas trop s’y fier; si catégoriquement qu’ils exprimassent leur revirement et leur faveur pour la défense, ils rentraient peut-être immédiatement dans leur bureau donner pour les débats du lendemain des directives toutes différentes et peut-être encore plus sévères pour l’accusé que ne l’était le premier point de vue dont ils prétendaient s’être complètement défaits. C’était une chose contre laquelle on ne pouvait rien, car les assurances qu’ils vous avaient données sans témoin restaient précisément sans témoin et n’auraient pu leur imposer aucune obligation, même si la défense n’eût pas été contrainte de travailler à garder leurs faveurs. Il fallait dire aussi que, lorsque ces messieurs se mettaient en rapport avec les défenseurs – quand ils avaient affaire à des gens compétents – ce n’était pas uniquement par amitié ou par philanthropie, mais parce qu’à certains égards ils dépendaient des avocats.
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