Émile Zola - Germinal
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Le milieu ouvrier minier, dans le nord de la France à la fin du XIXe siècle, les premières revendications des mineurs, la grève qui tourne à la violence…
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– C’est ça, cria-t-il, cassez-moi les os, après avoir cassé mes machines!
Il repoussa promptement la porte. Une bordée de cailloux s’abattit dans le bois.
– Quels enragés! reprit-il. Deux secondes de plus, et ils me crevaient le crâne comme une courge vide… On n’a rien à leur dire, que voulez-vous? Ils ne savent plus, il n’y a qu’à les assommer.
Dans le salon, les Grégoire pleuraient, en voyant Cécile revenir à elle. Elle n’avait aucun mal, pas même une égratignure: sa voilette seule était perdue. Mais leur effarement augmenta, lorsqu’ils reconnurent devant eux leur cuisinière, Mélanie, qui contait comment la bande avait démoli la Piolaine. Folle de peur, elle accourait avertir ses maîtres. Elle était entrée, elle aussi, par la porte entrebâillée, au moment de la bagarre, sans que personne la remarquât; et, dans son récit interminable, l’unique pierre de Jeanlin qui avait brisé une seule vitre devenait une canonnade en règle, dont les murs restaient fendus. Alors, les idées de M. Grégoire furent bouleversées: on égorgeait sa fille, on rasait sa maison, c’était donc vrai que ces mineurs pouvaient lui en vouloir, parce qu’il vivait en brave homme de leur travail?
La femme de chambre, qui avait apporté une serviette et de l’eau de Cologne, répéta:
– Tout de même, c’est drôle, ils ne sont pas méchants.
Mme Hennebeau, assise, très pâle, ne se remettait pas de la secousse de son émotion; et elle retrouva seulement un sourire, lorsqu’on félicita Négrel. Les parents de Cécile remerciaient surtout le jeune homme, c’était maintenant un mariage conclu. M. Hennebeau regardait en silence, allait de sa femme à cet amant qu’il jurait de tuer le matin, puis à cette jeune fille qui l’en débarrasserait bientôt sans doute. Il n’avait aucune hâte, une seule peur lui restait, celle de voir sa femme tomber plus bas, à quelque laquais peut-être.
– Et vous, mes petites chéries, demanda Deneulin à ses filles, on ne vous a rien cassé?
Lucie et Jeanne avait eu bien peur, mais elles étaient contentes d’avoir vu ça. Elles riaient à présent.
– Sapristie! continua le père, voilà une bonne journée!… Si vous voulez une dot, vous ferez bien de la gagner vous-mêmes; et attendez-vous encore à être forcées de me nourrir.
Il plaisantait, la voix tremblante. Ses yeux se gonflèrent, quand ses deux filles se jetèrent dans ses bras.
M. Hennebeau avait écouté cet aveu de ruine. Une pensée vive éclaira son visage. En effet, Vandame allait être à Montsou, c’était la compensation espérée, le coup de fortune qui le remettrait en faveur, près de ces messieurs de la Régie. A chaque désastre de son existence, il se réfugiait dans la stricte exécution des ordres reçus, il faisait de la discipline militaire où il vivait sa part réduite de bonheur.
Mais on se calmait, le salon tombait à une paix lasse, avec la lumière tranquille des deux lampes et le tiède étouffement des portières. Que se passait-il donc, dehors? Les braillards se taisaient, des pierres ne battaient plus la façade; et l’on entendait seulement de grands coups sourds, ces coups de cognée qui sonnent au lointain des bois. On voulut savoir, on retourna dans le vestibule risquer un regard par le panneau vitré de la porte. Même ces dames et ces demoiselles montèrent se poster derrière les persiennes du premier étage.
– Voyez-vous ce gredin de Rasseneur, en face, sur le seuil de ce cabaret? dit M. Hennebeau à Deneulin. Je l’avais flairé, il faut qu’il en soit.
Pourtant, ce n’était pas Rasseneur, c’était Etienne qui enfonçait à coups de hache le magasin de Maigrat. Et il appelait toujours les camarades: est-ce que les marchandises, là-dedans, n’appartenaient pas aux charbonniers? est-ce qu’ils n’avaient pas le droit de reprendre leur bien à ce voleur qui les exploitait depuis si longtemps, qui les affamait sur un mot de la Compagnie? Peu à peu, tous lâchaient l’hôtel du directeur, accouraient au pillage de la boutique voisine. Le cri: du pain! du pain! du pain! grondait de nouveau. On en trouverait, du pain, derrière cette porte. Une rage de faim les soulevait, comme si, brusquement, ils ne pouvaient attendre davantage, sans expirer sur cette route. De telles poussées se ruaient dans la porte, qu’Etienne craignait de blesser quelqu’un, à chaque volée de la hache.
Cependant, Maigrat, qui avait quitté le vestibule de l’hôtel, s’était d’abord réfugié dans la cuisine; mais il n’y entendait rien, il y rêvait des attentats abominables contre sa boutique; et il venait de remonter pour se cacher derrière la pompe, dehors, lorsqu’il distingua nettement les craquements de la porte, les vociférations de pillage, où se mêlait son nom. Ce n’était donc pas un cauchemar: s’il ne voyait pas, il entendait maintenant, il suivait l’attaque, les oreilles bourdonnantes. Chaque coup de cognée lui entrait en plein cœur. Un gond avait dû sauter, encore cinq minutes, et la boutique était prise. Cela se peignait dans son crâne en images réelles, effrayantes, les brigands qui se ruaient, puis les tiroirs forcés, les sacs éventrés, tout mangé, tout bu, la maison elle-même emportée, plus rien, pas même un bâton pour aller mendier au travers des villages. Non, il ne leur permettrait pas d’achever sa ruine, il préférait y laisser la peau. Depuis qu’il était là, il apercevait à une fenêtre de sa maison, sur la façade en retour, la chétive silhouette de sa femme, pâle et brouillée derrière les vitres: sans doute elle regardait arriver les coups, de son air muet de pauvre être battu. Au-dessous, il y avait un hangar, placé de telle sorte, que, du jardin de l’hôtel, on pouvait y monter en grimpant au treillage du mur mitoyen; puis, de là, il était facile de ramper sur les tuiles, jusqu’à la fenêtre. Et l’idée de rentrer ainsi chez lui le torturait à présent, dans son remords d’en être sorti. Peut-être aurait-il le temps de barricader le magasin avec des meubles; même il inventait d’autres défenses héroïques, de l’huile bouillante, du pétrole enflammé, versé d’en haut. Mais cet amour de ses marchandises luttait contre sa peur, il râlait de lâcheté combattue. Tout d’un coup, il se décida, à un retentissement plus profond de la hache. L’avarice l’emportait, lui et sa femme couvriraient les sacs de leur corps, plutôt que d’abandonner un pain.
Des huées, presque aussitôt, éclatèrent.
– Regardez! regardez!… Le matou est là-haut! au chat! au chat!
La bande venait d’apercevoir Maigrat, sur la toiture du hangar. Dans sa fièvre, malgré sa lourdeur, il avait monté au treillage avec agilité, sans se soucier des bois qui cassaient; et, maintenant, il s’aplatissait le long des tuiles, il s’efforçait d’atteindre la fenêtre. Mais la pente se trouvait très raide, il était gêné par son ventre, ses ongles s’arrachaient. Pourtant, il se serait traîné jusqu’en haut s’il ne s’était mis à trembler, dans la crainte de recevoir des pierres; car la foule, qu’il ne voyait plus, continuait à crier, sous lui:
– Au chat! au chat!… Faut le démolir!
Et, brusquement, ses deux mains lâchèrent à la fois, il roula comme une boule, sursauta à la gouttière, tomba en travers du mur mitoyen, si malheureusement, qu’il rebondit du côté de la route, où il s’ouvrit le crâne, à l’angle d’une borne. La cervelle avait jailli. Il était mort. Sa femme, en haut, pâle et brouillée derrière les vitres, regardait toujours.
D’abord, ce fut une stupeur. Etienne s’était arrêté, la hache glissée des poings. Maheu, Levaque, tous les autres, oubliaient la boutique, les yeux tournés vers le mur, où coulait lentement un mince filet rouge. Et les cris avaient cessé, un silence s’élargissait dans l’ombre croissante.
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