Émile Zola - Germinal
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Le milieu ouvrier minier, dans le nord de la France à la fin du XIXe siècle, les premières revendications des mineurs, la grève qui tourne à la violence…
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– Vous voyez que je suis menacé moi-même et que je n’ai personne, répondit M. Hennebeau. Vous auriez mieux fait de rester chez vous, à garder vos marchandises.
– Oh! j’ai mis les barres de fer, puis j’ai laissé ma femme.
Le directeur s’impatienta, sans cacher son mépris. Une belle garde, que cette créature chétive, maigrie de coups!
– Enfin, je n’y peux rien, tâchez de vous défendre. Et je vous conseille de rentrer tout de suite, car les voilà qui demandent encore du pain… Ecoutez…
En effet, le tumulte reprenait, et Maigrat crut entendre son nom, au milieu des cris. Rentrer, ce n’était plus possible, on l’aurait écharpé. D’autre part, l’idée de sa ruine le bouleversait. Il colla son visage au panneau vitré de la porte, suant, tremblant, guettant le désastre; tandis que les Grégoire se décidaient à passer dans le salon.
Tranquillement, M. Hennebeau affectait de faire les honneurs de chez lui. Mais il priait en vain ses invités de s’asseoir, la pièce close, barricadée, éclairée de deux lampes avant la tombée du jour s’emplissait d’effroi, à chaque nouvelle clameur du dehors. Dans l’étouffement des tentures, la colère de la foule ronflait, plus inquiétante, d’une menace vague et terrible. On causa pourtant, sans cesse ramené à cette inconcevable révolte. Lui, s’étonnait de n’avoir rien prévu; et sa police était si mal faite, qu’il s’emportait surtout contre Rasseneur, dont il disait reconnaître l’influence détestable. Du reste, les gendarmes allaient venir, il était impossible qu’on l’abandonnât de la sorte. Quant aux Grégoire, ils ne pensaient qu’à leur fille: la pauvre chérie qui s’effrayait si vite! peut-être, devant le péril, la voiture était-elle retournée à Marchiennes. Pendant un quart d’heure encore, l’attente dura, énervée par le vacarme de la route, par le bruit des pierres tapant de temps à autre dans les volets fermés, qui sonnaient ainsi que des tambours. Cette situation n’était plus tolérable. M. Hennebeau parlait de sortir, de chasser à lui seul les braillards et d’aller au-devant de la voiture, lorsque Hippolyte parut en criant:
– Monsieur! Monsieur! voici Madame, on tue Madame!
La voiture n’ayant pu dépasser la ruelle de Réquillart, au milieu des groupes menaçants, Négrel avait suivi son idée, faire à pied les cent mètres qui les séparaient de l’hôtel, puis frapper à la petite porte donnant sur le jardin, près des communs: le jardinier les entendrait, il y aurait bien toujours là quelqu’un pour ouvrir. Et, d’abord, les choses avaient marché parfaitement, déjà Mme Hennebeau et ces demoiselles frappaient, lorsque des femmes, prévenues, se jetèrent dans la ruelle. Alors, tout se gâta. On n’ouvrait pas la porte, Négrel avait tâché vainement de l’enfoncer à coups d’épaule. Le flot des femmes croissait, il craignit d’être débordé, il prit le parti désespéré de pousser devant lui sa tante et les jeunes filles, pour gagner le perron, au travers des assiégeants. Mais cette manœuvre amena une bousculade: on ne les lâchait pas, une bande hurlante les traquait, tandis que la foule refluait de droite et de gauche, sans comprendre encore, étonnée seulement de ces dames en toilette, perdues dans la bataille. A cette minute, la confusion devint telle, qu’il se produisit un de ces faits d’affolement qui restent inexplicables. Lucie et Jeanne, arrivées au perron, s’étaient glissées par la porte que la femme de chambre entrebâillait; Mme Hennebeau avait réussi à les suivre; et, derrière elles, Négrel entra enfin, remit les verrous, persuadé qu’il avait vu Cécile passer la première. Elle n’était plus là, disparue en route, emportée par une telle peur, quelle avait tourné le dos à la maison, et s’était jetée d’elle-même en plein danger.
Aussitôt, le cri s’éleva:
– Vive la sociale! à mort les bourgeois! à mort!
Quelques-uns, de loin, sous la voilette qui lui cachait le visage, la prenaient pour Mme Hennebeau. D’autres nommaient une amie de la directrice, la jeune femme d’un usinier voisin, exécré de ses ouvriers. Et, d’ailleurs, peu importait, c’étaient sa robe de soie, son manteau de fourrure, jusqu’à la plume blanche de son chapeau, qui exaspéraient. Elle sentait le parfum, elle avait une montre, elle avait une peau fine de fainéante qui ne touchait pas au charbon.
– Attends! cria la Brûlé, on va t’en mettre au cul, de la dentelle!
– C’est à nous que ces salopes volent ça, reprit la Levaque. Elles se collent du poil sur la peau, lorsque nous crevons de froid… Ecoutez-moi-la donc toute nue, pour lui apprendre à vivre!
Du coup, la Mouquette s’élança.
– Oui, oui, faut la fouetter.
Et les femmes, dans cette rivalité sauvage, s’étouffaient, allongeaient leurs guenilles, voulaient chacune un morceau de cette fille de riche. Sans doute quelle n’avait pas le derrière mieux fait qu’une autre. Plus d’une même était pourrie, sous ses fanfreluches. Voilà assez longtemps que l’injustice durait, on les forcerait bien toutes à s’habiller comme des ouvrières, ces catins qui osaient dépenser cinquante sous pour le blanchissage d’un jupon!
Au milieu de ces furies, Cécile grelottait, les jambes paralysées, bégayant à vingt reprises la même phrase.
– Mesdames, je vous en prie, mesdames, ne me faites pas du mal.
Mais elle eut un cri rauque: des mains froides venaient de la prendre au cou. C’était le vieux Bonnemort, près duquel le flot l’avait poussée, et qui l’empoignait. Il semblait ivre de faim, hébété par sa longue misère, sorti brusquement de sa résignation d’un demi-siècle, sans qu’il fût possible de savoir sous quelle poussée de rancune. Après avoir, en sa vie, sauvé de la mort une douzaine de camarades, risquant ses os dans le grisou et dans les éboulements, il cédait à des choses qu’il n’aurait pu dire, à un besoin de faire ça, à la fascination de ce cou blanc de jeune fille. Et, comme ce jour-là il avait perdu sa langue, il serrait les doigts, de son air de vieille bête infirme, en train de ruminer des souvenirs.
– Non! non! hurlaient les femmes, le cul à l’air! le cul à l’air!
Dans l’hôtel, dès qu’on s’était aperçu de l’aventure, Négrel et M. Hennebeau avaient rouvert la porte, bravement, pour courir au secours de Cécile. Mais la foule, maintenant, se jetait contre la grille du jardin, et il n’était plus facile de sortir. Une lutte s’engageait là, pendant que les Grégoire, épouvantés, apparaissaient sur le perron.
– Laissez-la donc, vieux! c’est la demoiselle de la Piolaine! cria la Maheude au grand-père, en reconnaissant Cécile, dont une femme avait déchiré la voilette.
De son côté, Etienne, bouleversé de ces représailles contre une enfant, s’efforçait de faire lâcher prise à la bande. Il eut une inspiration, il brandit la hache qu’il avait arrachée des poings de Levaque.
– Chez Maigrat, nom de Dieu!… Il y a du pain, là-dedans. Foutons la baraque à Maigrat par terre!
Et, à la volée, il donna un premier coup de hache dans la porte de la boutique. Des camarades l’avaient suivi, Levaque, Maheu et quelques autres. Mais les femmes s’acharnaient. Cécile était retombée des doigts de Bonnemort dans les mains de la Brûlé. A quatre pattes, Lydie et Bébert, conduits par Jeanlin, se glissaient entre les jupes, pour voir le derrière de la dame. Déjà, on la tiraillait, ses vêtements craquaient, lorsqu’un homme à cheval parut, poussant sa bête, cravachant ceux qui ne se rangeaient pas assez vite.
– Ah! canailles, vous en êtes à fouetter nos filles!
C’était Deneulin qui arrivait au rendez-vous, pour le dîner. Vivement, il sauta sur la route, prit Cécile par la taille; et, de l’autre main, manœuvrant le cheval avec une adresse et une force extraordinaires, il s’en servait comme d’un coin vivant, fendait la foule, qui reculait devant les ruades. A la grille, la bataille continuait. Pourtant, il passa, écrasa des membres. Ce secours imprévu délivra Négrel et M. Hennebeau, en grand danger, au milieu des jurons et des coups. Et, tandis que le jeune homme rentrait enfin avec Cécile évanouie, Deneulin, qui couvrait le directeur de son grand corps, en haut du perron, reçut une pierre, dont le choc faillit lui démonter l’épaule.
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