Émile Zola - Germinal
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Le milieu ouvrier minier, dans le nord de la France à la fin du XIXe siècle, les premières revendications des mineurs, la grève qui tourne à la violence…
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– Ah! mon Dieu! c’est vrai!… Ca recommence, mon Dieu!
Elle se souvenait, elle criait, de retrouver la mort prochaine.
– Non, calme-toi, murmura-t-il. On peut passer, je te jure.
Pour se rendre au plan incliné, ils durent marcher ployés en deux, de nouveau mouillés jusqu’aux épaules. Et la montée recommença, plus dangereuse, par ce trou boisé entièrement, long d’une centaine de mètres. D’abord, ils voulurent tirer le câble, afin de fixer en bas l’un des chariots; car si l’autre était descendu, pendant leur ascension, il les aurait broyés. Mais rien ne bougea, un obstacle faussait le mécanisme. Ils se risquèrent, n’osant se servir de ce câble qui les gênait, s’arrachant les ongles contre les charpentes lisses. Lui, venait le dernier, la retenait du crâne, quand elle glissait, les mains sanglantes. Brusquement, ils se cognèrent contre des éclats de poutre, qui barraient le plan. Des terres avaient coulé, un éboulement empêchait d’aller plus haut. Par bonheur, une porte s’ouvrait là, et ils débouchèrent dans une voie.
Devant eux, la lueur d’une lampe les stupéfia. Un homme leur criait rageusement:
– Encore des malins aussi bêtes que moi!
Ils reconnurent Chaval, qui se trouvait bloqué par l’éboulement, dont les terres comblaient le plan incliné; et les deux camarades, partis avec lui, étaient même restés en chemin, la tête fendue. Lui, blessé au coude, avait eu le courage de retourner sur les genoux prendre leurs lampes et les fouiller, pour voler leurs tartines. Comme il s’échappait, un dernier effondrement, derrière son dos, avait bouché la galerie.
Tout de suite, il se jura de ne point partager ses provisions avec ces gens qui sortaient de terre. Il les aurait assommés. Puis, il les reconnut à son tour, et sa colère tomba, il se mit à rire de joie mauvaise.
– Ah! c’est toi, Catherine! Tu t’es cassé le nez, et tu as voulu rejoindre ton homme. Bon! bon! nous allons la danser ensemble.
Il affectait de ne pas voir Etienne. Ce dernier, bouleversé de la rencontre, avait eu un geste pour protéger la herscheuse, qui se serrait contre lui. Pourtant, il fallait bien accepter la situation. Il demanda simplement au camarade, comme s’ils s’étaient quittés bons amis, une heure plus tôt:
– As-tu regardé au fond? On ne peut donc passer par les tailles?
Chaval ricanait toujours.
– Ah! ouiche! par les tailles! Elles se sont éboulées aussi, nous sommes entre deux murs, une vraie souricière… Mais tu peux t’en retourner par le plan, si tu es un bon plongeur.
En effet, l’eau montait, on l’entendait clapoter. La retraite se trouvait coupée déjà. Et il avait raison, c’était une souricière, un bout de galerie que des affaissements considérables obstruaient en arrière et en avant. Pas une issue, tous trois étaient murés.
– Alors, tu restes? ajouta Chaval goguenard. Va, c’est ce que tu feras de mieux, et si tu me fiches la paix, moi je ne te parlerai seulement pas. Il y a encore ici de la place pour deux hommes… Nous verrons bientôt lequel crèvera le premier, à moins qu’on ne vienne, ce qui me semble difficile.
Le jeune homme reprit:
– Si nous tapions, on nous entendrait peut-être.
– J’en suis las, de taper… Tiens! essaie toi-même avec cette pierre.
Etienne ramassa le morceau de grès, que l’autre avait émietté déjà, et il battit contre la veine, au fond, le rappel des mineurs, le roulement prolongé, dont les ouvriers en péril signalent leur présence. Puis, il colla son oreille, pour écouter. A vingt reprises, il s’entêta. Aucun bruit ne répondait.
Pendant ce temps, Chaval affecta de faire froidement son petit ménage. D’abord, il rangea ses trois lampes contre le mur: une seule brûlait, les autres serviraient plus tard. Ensuite, il posa sur une pièce du boisage les deux tartines qu’il avait encore. C’était le buffet, il irait bien deux jours avec ça, s’il était raisonnable. Il se tourna, en disant:
– Tu sais, Catherine, il y en aura la moitié pour toi, quand tu auras trop faim.
La jeune fille se taisait. Cela comblait son malheur, de se retrouver entre ces deux hommes.
Et l’affreuse vie commença. Ni Chaval ni Etienne n’ouvraient la bouche, assis par terre, à quelques pas. Sur la remarque du premier, le second éteignit sa lampe, un luxe de lumière inutile; puis, ils retombèrent dans leur silence. Catherine s’était couchée près du jeune homme, inquiète des regards que son ancien galant lui jetait. Les heures s’écoulaient, on entendait le petit murmure de l’eau montant sans cesse; tandis que, de temps à autre, des secousses profondes, des retentissements lointains annonçaient les derniers tassements de la mine. Quand la lampe se vida et qu’il fallut en ouvrir une autre, pour l’allumer, la peur du grisou les agita un instant; mais ils aimaient mieux sauter tout de suite, que de durer dans les ténèbres; et rien ne sauta, il n’y avait pas de grisou. Ils s’étaient allongés de nouveau, les heures se remirent à couler.
Un bruit émotionna Etienne et Catherine, qui levèrent la tête. Chaval se décidait à manger: il avait coupé la moitié d’une tartine, il mâchait longuement, pour ne pas être tenté d’avaler tout. Eux, que la faim torturait, le regardèrent.
– Vrai, tu refuses? dit-il à la herscheuse, de son air provocant. Tu as tort.
Elle avait baissé les yeux, craignant de céder, l’estomac déchiré d’une telle crampe, que des larmes gonflaient ses paupières. Mais elle comprenait ce qu’il demandait; déjà, le matin, il lui avait soufflé sur le cou; il était repris d’une de ses anciennes fureurs de désir, en la voyant près de l’autre. Les regards dont il l’appelait avaient une flamme qu’elle connaissait bien, la flamme de ses crises jalouses, quand il tombait sur elle à coups de poing, en l’accusant d’abominations avec le logeur de sa mère. Et elle ne voulait pas, elle tremblait, en retournant à lui, de jeter ces deux hommes l’un sur l’autre, dans cette cave étroite où ils agonisaient. Mon Dieu! est-ce qu’on ne pouvait finir en bonne amitié!
Etienne serait mort d’inanition, plutôt que de mendier à Chaval une bouchée de pain. Le silence s’alourdissait, une éternité encore parut se prolonger, avec la lenteur des minutes monotones, qui passaient une à une, sans espoir. Il y avait un jour qu’ils étaient enfermés ensemble. La deuxième lampe pâlissait, ils allumèrent la troisième.
Chaval entama son autre tartine, et il grogna:
– Viens donc, bête!
Catherine eut un frisson. Pour la laisser libre, Etienne s’était détourné. Puis, comme elle ne bougeait pas, il lui dit à voix basse:
– Va, mon enfant.
Les larmes qu’elle étouffait ruisselèrent alors. Elle pleurait longuement, ne trouvant même pas la force de se lever, ne sachant plus si elle avait faim, souffrant d’une douleur qui la tenait dans tout le corps. Lui, s’était mis debout, allait et venait, battait vainement le rappel des mineurs, enragé de ce reste de vie qu’on l’obligeait à vivre là, collé au rival qu’il exécrait. Pas même assez de place pour crever loin l’un de l’autre! Dès qu’il avait fait dix pas, il devait revenir et se cogner contre cet homme. Et elle, la triste fille, qu’ils se disputaient jusque dans la terre! Elle serait au dernier vivant, cet homme la lui volerait encore, si lui partait le premier. Ca n’en finissait pas, les heures suivaient les heures, la révoltante promiscuité s’aggravait, avec l’empoisonnement des haleines, l’ordure des besoins satisfaits en commun. Deux fois, il se rua sur les roches, comme pour les ouvrir à coups de poing.
Une nouvelle journée s’achevait, et Chaval s’était assis près de Catherine, partageant avec elle sa dernière moitié de tartine. Elle mâchait les bouchées péniblement, il les lui faisait payer chacune d’une caresse, dans son entêtement de jaloux qui ne voulait pas mourir sans la ravoir, devant l’autre. Epuisée, elle s’abandonnait. Mais, lorsqu’il tâcha de la prendre, elle se plaignit.
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