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Romain Rolland: Jean-Christophe Tome VII

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Publié de 1904 à 1912, ce roman fleuve en 10 volumes est un courageux message d'amour, d'espoir d'une humanité réconciliée, une quête de sagesse en une époque particulièrement troublée qui allait aboutir à la guerre de 14-18. Romain Rolland reçut le prix Nobel de littérature en 1915 pour ce roman. Il nous conte l'histoire de Jean-Christophe Krafft, musicien allemand, héros romantique, qui devra passer par une série d'épreuves avant de dominer sa vie et trouver l'équilibre de la plénitude. Christophe est l'aîné de Melchior, violoniste qui s'enlise dans l'alcool, et de Louisa, mère courage qui se bat contre la misère. Grand-père était aussi musicien. Il offre un vieux piano à la famille et apprend la musique à Christophe. Cet instrument va permettre de révéler le talent de l'enfant qui, à six ans, se voue à la musique, commence à donner des concerts et à composer…

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– Vous, vous ici!…

Christophe, tout occupé de saisir cette âme aimable dans la nudité de son trouble fugitif, se contenta de sourire sans répondre. Poussant Olivier devant lui, il entra dans l’unique pièce qui servait de chambre à coucher et de cabinet de travail. Un étroit lit de fer était appuyé au mur, près de la fenêtre; Christophe remarqua la pile d’oreillers dressée sur le traversin. Trois chaises, une table peinte en noir, un petit piano, des livres sur les rayons, remplissaient la chambre. Elle était exiguë, basse de plafond, mal éclairée; et pourtant, elle avait comme un reflet de la limpidité des yeux qui l’habitaient. Tout était propre, bien rangé, comme si la main d’une femme y avait passé; et quelques roses dans une carafe faisaient entrer un peu de printemps entre les quatre murs, ornés de photographies de vieux peintres florentins.

– Ainsi, vous êtes venu, vous êtes venu me voir? répétait Olivier avec effusion.

– Dame! il le fallait bien, dit Christophe. Vous, vous ne seriez pas venu.

– Croyez-vous? dit Olivier.

Puis, presque aussitôt:

– Oui, vous avez raison. Mais ce n’est pas faute d’y avoir pensé.

– Qu’est-ce qui vous arrêtait?

– Je le désirais trop.

– Voilà une belle raison!

– Mais oui, ne vous moquez pas. J’avais peur que vous ne le désiriez pas autant.

– Je me suis bien inquiété de cela, moi! J’ai eu envie de vous voir, et je suis venu. Si cela vous ennuie, je le verrai bien.

– Il faudra que vous ayez de bons yeux.

Ils se regardèrent en souriant.

Olivier reprit:

– J’ai été sot, hier. Je craignais de vous avoir déplu. C’est une vraie maladie que ma timidité: je ne puis plus rien dire.

– Ne vous plaignez pas. Il y a assez de gens qui parlent, dans votre pays; on est trop heureux d’en rencontrer un qui se taise de temps en temps, fût-ce par timidité, c’est-à-dire malgré lui.

Christophe riait, enchanté de sa malice.

– Alors, c’est pour mon silence que vous me faites visite?

– Oui, c’est pour votre silence, pour la qualité de votre silence. Il y en a de toutes sortes: j’aime le vôtre, voilà tout.

– Comment avez-vous fait pour avoir quelque sympathie pour moi! Vous m’avez à peine vu.

– Cela, c’est mon affaire. Je ne suis pas long à faire mon choix. Quand je vois passer dans la vie un visage qui me plaît, je suis vite décidé; je me mets à sa poursuite; il faut que je le rejoigne.

– Il ne vous arrive jamais de vous tromper dans ces poursuites?

– Souvent.

– Peut-être vous trompez-vous encore, cette fois.

– Nous verrons bien.

– Oh! je suis perdu, alors! Vous me glacez. Il me suffit de penser que vous m’observez, pour que le peu de moyens que j’ai m’abandonne.

Christophe regardait, avec une curiosité affectueuse, cette figure impressionnable, qui rosissait et pâlissait, d’un instant à l’autre. Les sentiments y passaient comme des nuages sur l’eau.

– Quel petit être nerveux! pensait-il. On dirait une femme.

Il lui toucha doucement le genou.

– Allons, dit-il, croyez-vous que je vienne armé contre vous? J’ai horreur de ceux qui font de la psychologie aux dépens de leurs amis. Tout ce que je veux, c’est le droit pour tous deux d’être libres et sincères, de se livrer à ce qu’on sent, franchement, sans fausse honte, sans crainte de s’y enfermer pour jamais, sans peur de se contredire, – le droit d’aimer maintenant, et de n’aimer plus, la minute d’après. N’est-ce pas plus viril et plus loyal, ainsi?

Olivier le regarda avec sérieux, et répondit:

– Il n’y a point de doute. Cela est plus viril, et vous êtes fort. Mais moi, je ne le suis guère.

– Je suis bien sûr que si, répondit Christophe: mais c’est d’une autre façon. Au reste, je viens justement pour vous aider à être fort, si vous voulez. Car ce que je viens de dire me permet d’ajouter, avec plus de franchise que je n’en aurais eu sans cela, que – sans préjuger du lendemain, – je vous aime.

Olivier rougit jusqu’aux oreilles. Immobilisé par la gêne, il ne trouva rien à répondre.

Christophe promenait ses regards autour de lui.

– Vous êtes bien mal logé. N’avez-vous pas d’autre chambre?

– Un cabinet de débarras.

– Ouf! on ne respire pas. Vous pouvez vivre ici?

– On s’y fait.

– Je ne m’y ferais jamais.

Christophe ouvrait son gilet, et respirait avec force.

Olivier alla ouvrir la fenêtre, tout à fait.

– Vous devez toujours être mal à l’aise dans une ville, monsieur Krafft. Moi, je ne cours pas le risque de souffrir de ma force. Je respire si peu que je trouve à vivre partout. Pourtant, il y a des nuits d’été qui sont pénibles, même pour moi. Je les vois venir avec crainte. Alors, je reste assis sur mon lit, et il me semble que je vais étouffer.

Christophe regarda la pile d’oreillers sur le lit, la figure fatiguée d’Olivier; et il le vit se débattre dans les ténèbres.

– Partez d’ici, dit-il. Pourquoi y restez-vous?

Olivier haussa les épaules, et répondit, d’un ton indifférent:

– Oh! ici ou ailleurs!…

Des souliers lourds marchaient au-dessus du plafond. À l’étage au-dessous, des voix aigres se disputaient. De minute en minute, les murs étaient ébranlés par le grondement de l’omnibus dans la rue.

– Et cette maison! continua Christophe. Cette maison qui transpire la saleté, la chaleur malpropre, l’ignoble misère, comment pouvez-vous rentrer tous les soirs là-dedans? Est-ce que cela ne vous décourage pas? Moi, il me serait impossible d’y vivre. J’aimerais mieux coucher sous un pont.

– J’en ai souffert aussi, les premiers temps. Je suis aussi dégoûté que vous. Quand j’étais enfant et qu’on me menait en promenade, rien que de passer dans certaines rues populeuses et sales, j’avais le cœur serré. Il me venait des terreurs baroques, que je n’osais dire. Je pensais: «S’il y avait en ce moment un tremblement de terre, je resterais mort ici, pour toujours»; et cela me paraissait le malheur le plus affreux. Je ne me doutais pas qu’un jour j’y habiterais, de mon gré, et que probablement j’y mourrais. Il a bien fallu devenir moins difficile. Cela me répugne toujours; mais je tâche de n’y plus penser. Quand je remonte l’escalier je me bouche les yeux, les oreilles, le nez, tous les sens, je me mure en moi. Et puis, là-bas, regardez, par-dessus ce toit, je vois le haut des branches d’un acacia. Je me mets dans ce coin, de façon à ne rien voir d’autre; le soir, quand le vent les remue, j’ai l’illusion que je suis loin de Paris; la houle des grands bois ne m’a jamais paru si douce qu’à certaines minutes le froissement soyeux de ces feuilles dentelées.

– Oui, je me doute bien, dit Christophe, que vous rêvassez toujours; mais il est fâcheux d’user dans cette lutte contre les taquineries de la vie une force d’illusion qui devrait servir à créer d’autres vies.

– N’est-ce pas le sort de presque tous? Vous-même, ne vous dépensez-vous pas en colères et en luttes?

– Moi, ce n’est pas la même chose. Je suis né pour cela. Regardez mes bras, mes mains. C’est ma santé, de me battre. Mais vous, vous n’avez pas trop de force; cela se voit, du reste.

Olivier regarda mélancoliquement ses poignets maigres, et dit:

– Oui, je suis faible, j’ai toujours été ainsi. Mais qu’y faire? Il faut vivre.

– Comment vivez-vous?

– Je donne des leçons.

– Des leçons de quoi?

– De tout. Des répétitions de latin, de grec, d’histoire. Je prépare au baccalauréat. J’ai aussi un cours morale dans une École municipale.

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