Alexandre Dumas fils - Dame aux camelias
Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas fils - Dame aux camelias» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Dame aux camelias
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Dame aux camelias: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Dame aux camelias»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Dame aux camelias — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Dame aux camelias», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
– Oui, dans la voiture de madame ; elle a dit que c'était convenu.
– Très bien, dit vivement Marguerite ; qu'on nous serve.
Deux jours après arriva une lettre de Prudence, et pendant quinze jours Marguerite parut avoir rompu avec ses mystérieuses mélancolies, dont elle ne cessait de me demander pardon depuis qu'elles n'existaient plus.
Cependant la voiture ne revenait pas.
– D'où vient que Prudence ne te renvoie pas ton coupé ?
demandai-je un jour.
– Un des deux chevaux est malade, et il y a des réparations à la voiture. Il vaut mieux que tout cela se fasse pendant que nous
– 199 –
sommes encore ici, où nous n'avons pas besoin de voiture, que d'attendre notre retour à Paris.
Prudence vint nous voir quelques jours après, et me confirma ce que Marguerite m'avait dit.
Les deux femmes se promenèrent seules dans le jardin, et quand je vins les rejoindre, elles changèrent de conversation.
Le soir, en s'en allant, Prudence se plaignit du froid et pria Marguerite de lui prêter un cachemire.
Un mois se passa ainsi, pendant lequel Marguerite fut plus joyeuse et plus aimante qu'elle ne l'avait jamais été.
Cependant la voiture n'était pas revenue, le cachemire n'avait pas été renvoyé, tout cela m'intriguait malgré moi, et comme je savais dans quel tiroir Marguerite mettait les lettres de Prudence, je profitai d'un moment où elle était au fond du jardin, je courus à ce tiroir et j'essayai de l'ouvrir ; mais ce fut en vain, il était fermé au double tour.
Alors je fouillai ceux où se trouvaient d'ordinaire les bijoux et les diamants. Ceux-là s'ouvrirent sans résistance, mais les écrins avaient disparu, avec ce qu'ils contenaient, bien entendu.
Une crainte poignante me serra le cœur.
J'allais réclamer de Marguerite la vérité sur ces disparitions, mais certainement elle ne me l'avouerait pas.
– Ma bonne Marguerite, lui dis-je alors, je viens te demander la permission d'aller à Paris. On ne sait pas chez moi où je suis, et l'on doit avoir reçu des lettres de mon père ; il est inquiet, sans doute, il faut que je lui réponde.
– 200 –
– Va, mon ami, me dit-elle, mais sois ici de bonne heure.
Je partis. Je courus tout de suite chez Prudence.
– Voyons, lui dis-je sans autre préliminaire, répondez-moi franchement, où sont les chevaux de Marguerite ?
– Vendus.
– Le cachemire ?
– Vendu.
– Les diamants ?
– Engagés.
– Et qui a vendu et engagé ?
– Moi.
– Pourquoi ne m'en avez-vous pas averti ?
– Parce que Marguerite me l'avait défendu.
– Et pourquoi ne m'avez-vous pas demandé d'argent ?
– Parce qu'elle ne voulait pas.
– Et à quoi a passé cet argent ?
– À payer.
– Elle doit donc beaucoup ?
– 201 –
– Trente mille francs encore ou à peu près. Ah ! mon cher, je vous l'avais bien dit ? Vous n'avez pas voulu me croire ; eh bien, maintenant, vous voilà convaincu. Le tapissier vis-à-vis duquel le duc avait répondu a été mis à la porte quand il s'est présenté chez le duc, qui lui a écrit le lendemain qu'il ne ferait rien pour mademoiselle Gautier. Cet homme a voulu de l'argent, on lui a donné des acomptes, qui sont les quelques mille francs que je vous ai demandés ; puis, des âmes charitables l'ont averti que sa débitrice, abandonnée par le duc, vivait avec un garçon sans fortune ; les autres créanciers ont été prévenus de même, ils ont demandé de l'argent et ont fait des saisies. Marguerite a voulu tout vendre, mais il n'était plus temps, et d'ailleurs je m'y serais opposée. Il fallait bien payer, et pour ne pas vous demander d'argent, elle a vendu ses chevaux, ses cachemires et engagé ses bijoux. Voulez-vous les reçus des acheteurs et les reconnaissances du Mont-de-Piété ? Et Prudence, ouvrant un tiroir, me montrait ces papiers.
– Ah ! vous croyez, continua-t-elle avec cette persistance de la femme qui a le droit de dire : « J'avais raison ! » ah ! vous croyez qu'il suffit de s'aimer et d'aller vivre à la campagne d'une vie pastorale et vaporeuse ? Non, mon ami, non. À côté de la vie idéale, il y a la vie matérielle, et les résolutions les plus chastes sont retenues à terre par des fils ridicules, mais de fer, et que l'on ne brise pas facilement. Si Marguerite ne vous a pas trompé vingt fois, c'est qu'elle est d'une nature exceptionnelle. Ce n'est pas faute que je le lui aie conseillé, car cela me faisait peine de voir la pauvre fille se dépouiller de tout. Elle n'a pas voulu ! Elle m'a répondu qu'elle vous aimait et ne vous tromperait pour rien au monde. Tout cela est fort joli, fort poétique, mais ce n'est pas avec cette monnaie qu'on paye les créanciers, et aujourd'hui elle ne peut plus s'en tirer, à moins d'une trentaine de mille francs, je vous le répète.
– C'est bien, je donnerai cette somme.
– Vous allez l'emprunter ?
– 202 –
– Mon Dieu, oui.
– Vous allez faire là une belle chose ; vous brouiller avec votre père, entraver vos ressources, et l'on ne trouve pas ainsi trente mille francs du jour au lendemain. Croyez-moi, mon cher Armand, je connais mieux les femmes que vous ; ne faites pas cette folie, dont vous vous repentiriez un jour. Soyez raisonnable.
Je ne vous dis pas de quitter Marguerite, mais vivez avec elle comme vous viviez au commencement de l'été. Laissez-lui trouver les moyens de sortir d'embarras. Le duc reviendra peu à peu à elle. Le comte de N…, si elle le prend, il me le disait encore hier, lui payera toutes ses dettes, et lui donnera quatre ou cinq mille francs par mois. Il a deux cent mille livres de rente. Ce sera une position pour elle, tandis que vous, il faudra toujours que vous la quittiez ; n'attendez pas pour cela que vous soyez ruiné, d'autant plus que ce comte de N… est un imbécile, et que rien ne vous empêchera d'être l'amant de Marguerite. Elle pleurera un peu au commencement, mais elle finira par s'y habituer, et vous remerciera un jour de ce que vous aurez fait. Supposez que Marguerite est mariée, et trompez le mari, voilà tout.
« Je vous ai déjà dit tout cela une fois ; seulement à cette époque, ce n'était encore qu'un conseil, et aujourd'hui, c'est presque une nécessité.
Prudence avait cruellement raison.
– Voilà ce que c'est, continua-t-elle en renfermant les papiers qu'elle venait de montrer, les femmes entretenues prévoient toujours qu'on les aimera, jamais qu'elles aimeront, sans quoi elles mettraient de l'argent de côté, et à trente ans elles pourraient se payer le luxe d'avoir un amant pour rien. Si j'avais su ce que je sais, moi ! Enfin, ne dites rien à Marguerite et ramenez-la à Paris. Vous avez vécu quatre ou cinq mois seul avec elle, c'est bien raisonnable ; fermez les yeux, c'est tout ce qu'on vous demande. Au bout de quinze jours elle prendra le comte de
– 203 –
N…, elle fera des économies cet hiver, et l'été prochain vous recommencerez. Voilà comme on fait, mon cher !
Et Prudence paraissait enchantée de son conseil, que je rejetai avec indignation.
Non seulement mon amour et ma dignité ne me permettaient pas d'agir ainsi, mais encore j'étais bien convaincu qu'au point où elle en était arrivée, Marguerite mourrait plutôt que d'accepter ce partage.
– C'est assez plaisanté, dis-je à Prudence ; combien faut-il définitivement à Marguerite ?
– Je vous l'ai dit, une trentaine de mille francs.
– Et quand faut-il cette somme ?
– Avant deux mois.
– Elle l'aura.
Prudence haussa les épaules.
– Je vous la remettrai, continuai-je, mais vous me jurez que vous ne direz pas à Marguerite que je vous l'ai remise.
– Soyez tranquille.
– Et si elle vous envoie autre chose à vendre ou à engager, prévenez-moi.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Dame aux camelias»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Dame aux camelias» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Dame aux camelias» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.