Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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Aujourd'hui ils sont guéris — jusqu'au prochain écorchement.

Mais j'aperçois enfin la route qui passe auprès de la ferme où s'abrita le long bonheur du sous-officier de hussards et la fille du colonel.

De loin, je reconnais l'homme qui se promène dans ses vignes. Tant mieux : la femme sera seule à la maison.

La servante lave devant la porte.

— Votre maîtresse est ici, lui dis-je.

Elle répondit d'un air singulier, avec l'accent du Midi.

— Non m'sieu, voilà six mois qu'elle n'est plus.

— Elle est morte ?

— Oui m'sieu.

— Et de quoi ?

La femme hésita, puis murmura :

— Elle est morte, elle est morte donc.

— Mais de quoi ?

— D'une chute, donc

— D'une chute, où ça ?

— Mais de la fenêtre.

Je donnai vingt sous.

— Racontez-moi, lui dis-je.

Elle avait sans doute grande envie de parler, sans doute aussi elle avait dû répéter souvent cette histoire depuis six mois, car elle la récita longuement comme une chose sue et invariable.

Et j'appris que depuis trente ans, l'homme, le vieux, le sourd, avait une maîtresse au village voisin, et que sa femme l'ayant appris par hasard d'un charretier qui passait et qui causa de ça, sans la connaître, s'était sauvée au grenier éperdue et hurlante, puis lancée par la fenêtre, non point peut-être par réflexion, mais affolée par l'horrible douleur de cette surprise qui la jetait en avant, d'une irrésistible poussée, comme un fouet qui frappe et déchire. Elle avait gravi l'escalier, franchi la porte, et sans savoir, sans pouvoir arrêter son élan, continuant à courir devant elle, avait sauté dans le vide.

Il n'avait rien su, lui, il ne savait pas encore, il ne saurait jamais puisqu'il était sourd. Sa femme était morte, voilà tout. Il fallait bien que tout le monde mourût ! Je le voyais de loin donnant par signe des ordres aux ouvriers.

Mais j'aperçus la voiture qui m'attendait à l'ombre d'un arbre, et je revins à Saint-Tropez.

VIII. 14 avril

J'allais me coucher hier soir, bien qu'il fût à peine neuf heures, quand on me remit un télégramme.

Un ami, un de ceux que j'aime, me disait : Je suis à Monte-Carlo, pour quatre jours, et je t'envoie des dépêches dans tous les ports de la côte. Viens donc me retrouver.

Et voilà que le désir de le voir, le désir de causer, de rire, de parler du monde, des choses, des gens, de médire, de potiner, de juger, de blâmer, de supposer, de bavarder, s'alluma en moi comme un incendie. Le matin même j'aurais été exaspéré de ce rappel, et, ce soir, j'en étais ravi ; j'aurais déjà voulu être là-bas, voir la grande salle du restaurant pleine de monde, entendre cette rumeur de voix où les chiffres de la roulette dominent toutes les phrases comme le Dominus vobiscum des offices divins.

J'appelai Bernard.

— Nous partirons vers quatre heures du matin pour Monaco, lui dis-je.

Il répondit avec philosophie :

— S'il fait beau, Monsieur.

— Il fera beau.

— C'est que le baromètre baisse.

— Bah ! Il remontera.

Le matelot souriait de son sourire incrédule. Je me couchai et je m'endormis.

Ce fut moi qui réveillai les hommes. Il faisait sombre, quelques nuées cachaient le ciel. Le baromètre avait encore baissé.

Les deux matelots remuaient la tête d'un air méfiant.

Je répétais :

— Bah ! Il fera beau. Allons, en route !

Bernard disait :

— Quand je peux voir au large, je sais ce que je fais ; mais ici, dans ce port, au fond de ce golfe, on ne sait rien, Monsieur, on ne voit rien ; il y aurait une mer démontée que nous ne le saurions pas.

Je répondais :

— Le baromètre a baissé, donc nous n'aurons pas de vent d'est. Or, si nous avons le vent d'ouest, nous pourrons nous réfugier à Agay, qui est à six ou sept milles.

Les hommes ne semblaient pas rassurés ; cependant ils se préparaient à partir.

— Prenons-nous le canot sur le pont ? demanda Bernard.

— Non. Vous verrez qu'il fera beau. Gardons-le à la traîne, derrière nous.

Un quart d'heure plus tard, nous quittions le port, et nous nous engagions dans la sortie du golfe, poussés par une brise intermittente et légère.

Je riais.

— Eh bien ! Vous voyez qu'il fait beau.

Nous eûmes bientôt franchi la tour noire et blanche bâtie sur la basse Rabiou, et bien que protégé par le cap Camarat, qui s'avance au loin dans la pleine mer, et dont le feu à éclats apparaissait de minute en minute, le Bel-Ami était déjà soulevé par de longues vagues puissantes et lentes, ces collines d'eau qui marchent, l'une derrière l'autre, sans bruit, sans secousse, sans écume, menaçantes sans colère, effrayantes par leur tranquillité.

On ne voyait rien, on sentait seulement les montées et les descentes du yacht sur cette mer remuante et ténébreuse.

Bernard disait :

— Il y a eu gros vent au large cette nuit, Monsieur. Nous aurons de la chance si nous arrivons sans misère.

Le jour se levait, clair, sur la foule agitée des vagues, et nous regardions tous les trois au large si la bourrasque ne reprenait pas.

Cependant le bateau allait vite, vent arrière et poussé par la mer. Déjà nous nous trouvions par le travers d'Agay, et nous délibérâmes si nous ferions route vers Cannes, en prévision du mauvais temps, ou vers Nice, en passant au large des îles.

Bernard préférait entrer à Cannes ; mais comme la brise ne franchissait pas, je me décidai pour Nice.

Pendant trois heures tout alla bien, quoique le pauvre petit yacht roulât comme un bouchon dans cette houle profonde.

Quiconque n'a pas vu cette mer du large, cette mer de montagnes qui vont d'une course rapide et pesante, séparées par des vallées qui se déplacent de seconde en seconde, comblées et reformées sans cesse, ne devine pas, ne soupçonne pas la force mystérieuse, redoutable, terrifiante et superbe des flots.

Notre petit canot nous suivait de loin derrière nous, au bout d'une amarre de quarante mètres, dans ce chaos liquide et dansant. Nous le perdions de vue à tout moment, puis soudain il reparaissait au sommet d'une vague, nageant comme un gros oiseau blanc.

Voici Cannes, là-bas, au fond de son golfe, Saint-Honorat, avec sa tour debout dans les flots, devant nous le cap d'Antibes.

La brise fraîchit peu à peu, et sur la crête des vagues les moutons apparaissent, ces moutons neigeux qui vont si vite et dont le troupeau illimité court, sans patte et sans chien, sous le ciel infini.

Bernard me dit :

— C'est tout juste si nous gagnerons Antibes.

En effet, les coups de mer arrivent, brisant sur nous, avec un bruit violent, inexprimable. Les rafales brusques nous bousculent, nous jettent dans les trous béants d'où nous sortons en nous redressant avec des secousses terribles.

Le pic est amené, mais le gui à chaque oscillation du yacht touche les vagues, semble prêt à arracher le mât qui va s'envoler avec sa voile, nous laissant seuls, flottants, perdus sur l'eau furieuse.

Bernard me dit :

— Le canot, Monsieur.

Je me retourne. Une vague monstrueuse l'emplit, le roule, l'enveloppe dans sa bave comme si elle le dévorait, et, brisant l'amarre qui l'attache à nous, le garde, à moitié coulé, noyé, proie conquise, vaincue, qu'elle va jeter aux rochers, là-bas sur le cap.

Les minutes semblent des heures. Rien à faire, il faut aller, il faut gagner la pointe devant nous, et, quand nous l'aurons doublée, nous serons à l'abri, sauvés.

Enfin, nous l'atteignons ! La mer à présent est calme, unie, protégée par la longue bande de roches et de terres qui forme le cap dAntibes.

Le port est là, dont nous sommes partis depuis quelques jours à peine, bien que je croie être en route depuis des mois, et nous y entrons comme midi sonne.

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