Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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L'Espagnol répondit :

« Oui, sire. »

« En ce cas, dit le roi, je continue. »

Mais il a conquis pour l'éternité le cœur français, le cœur des bourgeois et le cœur du peuple par le plus beau mot qu'ait jamais prononcé un prince, un met de génie, plein de profondeur, de bonhomie, de malice et de sens.

« Si Dieu m'accorde vie, je veux qu'il n'y ait si pauvre paysan en mon royaume qui ne puisse mettre la poule au pot le dimanche. »

C'est avec ces paroles-là qu'on prend, qu'on gouverne, qu'on domine les foules enthousiastes et niaises. Par deux paroles, Henri IV a dessiné sa physionomie pour la postérité. On ne peut prononcer son nom sans avoir aussitôt une vision de panache blanc, et une saveur de poule au pot.

Louis XIII ne fit pas de mots. Ce triste roi eut un triste règne.

Louis XIV donna la formule du pouvoir personnel absolu. « L'Etat, c'est moi ! »

Il donna la mesure de l'orgueil royal dans son complet épanouissement : « J'ai failli attendre. »

Il donna l'exemple des ronflantes paroles politiques qui font les alliances entre deux peuples. « Il n'y a plus de Pyrénées. »

Tout son règne est dans ces quelques mots.

Louis XV, le roi corrompu, élégant et spirituel, nous a laissé la note charmante de sa souveraine insouciance : « Après moi, le déluge ! »

Si Louis XVI avait eu l'esprit de faire un mot, il aurait peut-être sauvé la monarchie. Avec une saillie, n'aurait-il pas évité la guillotine ?

Napoléon Ier jeta à poignées les mots qu'il fallait aux coeurs de ses soldats.

Napoléon III éteignit avec une courte phrase toutes les colères futures de la nation en promettant : « L'Empire, c'est la paix ! » L'Empire, c'est la paix ! Affirmation superbe, mensonge admirable ! Après avoir dit cela, il pouvait déclarer la guerre à toute l'Europe sans rien craindre de son peuple. Il avait trouvé une formule simple, nette, saisissante, capable de frapper les esprits, et contre laquelle les faits ne pouvaient plus prévaloir.

Il a fait la guerre à la Chine, au Mexique, à la Russie, à l'Autriche, à tout le monde. Qu'importe ? Certaines gens parlent encore avec conviction des dix-huit ans de tranquillité qu'il nous donna. « L'Empire, c'est la paix. »

Mais c'est aussi avec des mots, des mots plus mortels que des balles, que M. Rochefort abattit l'Empire, le crevant de ses traits, le déchiquetant et l'émiettant.

Le maréchal de Mac-Mahon lui-même nous a laissé un souvenir de son passage au pouvoir : « J'y suis, j'y reste ! » Et c'est par un mot de Gambetta qu'il fut à son tour culbuté : « Se soumettre ou se démettre. »

Avec ces deux verbes, plus puissants qu'une révolution, plus formidables que des barricades, plus invincibles qu'une armée, plus redoutables que tous les votes, le tribun renversa le soldat, écrasa sa gloire, anéantit sa force et son prestige.

Quant à ceux qui nous gouvernent aujourd'hui, ils tomberont, car ils n'ont pas d'esprit ; ils tomberont, car au jour du danger, au jour de l'émeute, au jour de la bascule inévitable, ils ne sauront pas faire rire la France et la désarmer.

De toutes ces paroles historiques, il n'en est pas dix qui soient authentiques. Qu'importe pourvu qu'on les croie prononcées par ceux à qui on les prête :

Dans le pays des bossus
Il faut l'être
Ou le paraître.

dit la chanson populaire.

Cependant les commis voyageurs parlaient maintenant de l'émancipation des femmes, de leurs droits et de la place nouvelle qu'elles voulaient prendre dans la société.

Les uns approuvaient, d'autres se fichaient ; le petit gros plaisantait sans repos, et termina en même temps ce déjeuner et la discussion par cette anecdote assez plaisante :

« Dernièrement, disait-il, un grand meeting avait eu lieu en Angleterre, où cette question avait été traitée.

Comme un orateur venait de développer de nombreux arguments en faveur des femmes et terminait par cette phrase : “En résumé, Messieurs, elle est bien petite la différence qui distingue l'homme de la femme.”

Une voix forte, enthousiaste, convaincue, s'éleva dans la foule et cria :

“Hurrah pour la petite différence !” »

VII. Saint-Tropez, 13 avril

Comme il faisait fort beau ce matin, je partis pour la chartreuse de la Verne.

Deux souvenirs m'entraînaient vers cette ruine : celui de la sensation de solitude infinie et de tristesse inoubliable ressentie dans le cloître perdu, et puis celui d'un vieux couple de paysans chez qui m'avait conduit, l'année d'avant, un ami qui me guidait à travers le pays des Maures.

Assis dans un char à bancs, car la route deviendra bientôt impraticable pour une voiture suspendue, je suivis d'abord le golfe jusqu'au fond. J'apercevais sur l'autre rive en face, les bois de pins où la Société essaie encore une station. La place, d'ailleurs, est admirable et le pays entier magnifique. La route ensuite s'enfonce dans les montagnes et bientôt traverse le bourg de Cogolin. Un peu plus loin, je la quitte pour prendre un chemin défoncé qui ressemble à une longue ornière. Une rivière, ou plutôt un grand ruisseau coule à côté, et tous les cent mètres coupe cette ravine, l'inonde, s'éloigne un peu, revient, se trompe encore, quitte son lit et noie la route, puis tombe dans un fossé, s'égare dans un champ de pierres, parait soudain devenu sage et suit son cours quelque temps ; mais, saisi tout à coup par une brusque fantaisie, il se précipite de nouveau dans le chemin qu'il change en mare, où le cheval enfonce jusqu'au poitrail et la haute voiture jusqu'au coffre.

Plus de maisons ; de place en place une hutte de charbonniers. Les plus pauvres demeurent en des trous. Se figure-t-on que des hommes habitent en des trous, qu'ils vivent là toute l'année, cassant du bois et le brûlant pour en extraire du charbon, mangeant du pain et des oignons, buvant de l'eau et couchant comme les lapins en leurs terriers, au fond d'une étroite caverne creusée dans le granit. On vient d'ailleurs de découvrir, au milieu de ces vallons inexplorés, un solitaire, un vrai solitaire, caché là depuis trente ans, ignoré de tous, même des gardes forestiers.

L'existence de ce sauvage, révélée je ne sais par qui, fut signalée sans doute au conducteur de la diligence, qui en parla au maître de poste, qui en causa avec le directeur ou la directrice du télégraphe, qui s'étonna devant le rédacteur d'un Petit Midi quelconque, qui en fit une chronique à sensation reproduire par toutes les feuilles de Provence.

La gendarmerie se mit en marche et découvrit le solitaire, sans l'inquiéter d'ailleurs, ce qui prouve qu'il devait avoir gardé ses papiers. Mais un photographe, excité par cette nouvelle, se mit en route à son tour, erra trois jours et trois nuits à travers les montagnes, et finit par photographier quelqu'un, le vrai solitaire, disent les uns, un faux, affirment les autres.

Or l'an dernier, l'ami qui me révéla ce bizarre pays me fit voir deux êtres plus curieux assurément que le pauvre diable qui vint cacher dans ces bois impénétrables un chagrin, un remords, un désespoir inguérissable, ou peut-être le simple ennui de vivre.

Voici comment il les avait trouvés. Errant à cheval à travers ces vallons, il rencontra une sorte d'exploitation prospère, des vignes, des champs et une ferme humble mais habitable.

Il entra. Une femme le reçut, âgée de soixante-dix ans environ, une paysanne. Son homme, assis sous un arbre, se leva et vint saluer.

— Il est sourd, dit-elle.

C'était un grand vieillard de quatre-vingts ans étonnamment fort, droit et beau.

Ils avaient à leur service un valet et une servante. Mon ami, un peu surpris de rencontrer dans ce désert ces êtres singuliers, s'informa d'eux. Ils étaient là depuis fort longtemps : on les respectait beaucoup, et ils passaient pour avoir de l'aisance, une aisance de paysans.

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