Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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Rien n'est triste et désolant comme les boulevards, un jour de fête.

On répète souvent que les Parisiens sont les seuls à ignorer Paris. Ils en savent juste ce qu'il en faut savoir : c'est qu'ils en respirent l'atmosphère. Le provincial visite les monuments, mais il vous soutiendra avec énergie et naïveté qu'on absorbe à Paris le même air qu'à Lyon ou qu'à Rouen, avec cette seule différence que l'air de Paris est moins sain.

Les provinciaux de Paris respirent sur le boulevard ou dans les Champs-Élysées le même air qu'à Rouen ou qu'à Lyon, et voilà tout ce qui les distingue.

Il serait inutile de leur expliquer cette subtilité, car ils ne la saisiraient pas.

Quant au Parisien, il faut avouer qu'il est aussi bien enfermé dans le cercle de ses habitudes et qu'il ne voit guère ce qui se passe autour de lui.

On pourrait chaque jour lui signaler quelqu'une des étranges et cocasses choses dont le mystérieux Paris fourmille ; et il lèverait les bras d'étonnement.

On a parlé déjà plusieurs fois dans les journaux d'une religion, ou plutôt d'une secte nouvellement établie ici, et qui s'appelle l'Armée du Salut. Les meilleures farces du Palais-Royal n'atteignent pas au niveau de ce qu'on raconte de cette association religioso-militaire.

Cette église d'opéra-bouffe, dont seul le grand Offenbach aurait pu composer les airs sacrés, a pour chef une jolie femme anglaise qui porte, dans l'exercice du culte, le titre de général. Deux officiers d'état-major, deux hommes, l'aident dans ses fonctions.

On se réunit dans un grand bâtiment, là-bas, vers la Villette.

On boit, on mange, on chante des psaumes et on se confesse en public.

Chaque adhérent a un grade comme dans la territoriale.

La confession publique forme le plus grand attrait des séances et amène les aveux les plus drôles.

« Je m'accuse d'avoir fait des choses dégoûtantes », dit une jeune fille. Oh ! Mademoiselle !

Des fumistes s'en mêlent, apportant des révélations stupéfiantes qui font dresser les cheveux de l'auditoire.

Mais la sainte association a trouvé le moyen d'empêcher les horribles confidences. Aussitôt qu'un pénitent passe les bornes de la décence, toute l'assistance entonne un psaume qui couvre les dangereuses paroles.

Je ne voudrais point médire des braves gens qui cherchent le salut dans ces pratiques respectables mais comiques. Une citation me dispensera de parler davantage de ces sortes de dissidents.

Il existe un livre très rare d'Henry Monnier, qui a pour titre Les Bas-Fonds de la Société . On n'en saurait conseiller la lecture. On trouve là-dedans quelques perles, et, entre autres, un dialogue étourdissant de drôlerie entre deux ouvriers, intitulé : L'Église française. C'est toute l'histoire, en quelques pages, d'une église qui rappelle un peu celle du célèbre abbé Loyson.

Boireau et Forget, deux ouvriers, se retrouvent et entrent ensemble au café. Forget est préoccupé, inquiet, et finit par avouer le souci qui le tracasse.

Marié en fait, mais non en droit, comme disait un témoin de l'affaire Peltzer, il vient d'avoir une fille et l'annonce à Boireau.

BOIREAU

Après.

FORGET

Eh ben sa mère veut absolument qu'on la baptise.

BOIREAU

Tiens. Tiens, tiens.

FORGET

Et tel que tu m'vois, j'suis en train d'sercher un prêtre ; alle en veut, alle en a besoin, y en faut, aile en rêve.

(Mais Forget est fort perplexe, ne se trouvant pas dans une situation très régulière. S'il va trouver un prêtre, il faudra avouer qu'il n'est pas marié.)

Ça, vois-tu, ça m'écœure. Quoi leur y répondre, quoi, dis-je ?

BOIREAU

J'en sais rien, mais disant qu'tu l'es, tu mens pas.

FORGET

Oui, mais avec une aut', elle aussi… Enfin, si faut que j'te dise ?

BOIREAU

Dis toujours, accouche, conte ton conte, va bon train, aie pas peur.

FORGET

Eh ben non, j'ose pas, v'là le fait.

(Alors, Boireau indique une église réformée dont il parle avec un enthousiasme délirant.)

BOIREAU

C'est mieux qu'les protestants, mieux qu'les juifs, mieux qu'les catholiques, mieux qu'tout. Eune nouvelle religion, vois-tu, c'est-à-dire que c'est la seule, l'unique, la vraie, la seule au monde dans deux ans. Tout c'qu'on y débite, un enfant le comprendrait, vu d'abord qu'c'est en français ; pisqu'c'est c'te religion-là la religion du peuple, eune religion, pour te finir, eune religion qu'on y fait tout c'qu'on veut ; on rend compte de c'qu'on fait à personne.

FORGET

Et on y baptise ?

BOIREAU

Si on y baptise ?…

FORGET

Oui.

BOIREAU

Tout c'qu'on y présente.

FORGET

Et tu crois qu'moi, y m'nant ma p'tite.

BOIREAU

T'auras pas seulement l'temps d'te r'tourner, a sera baptisée. — Eh ben, vieux, voyons, franchement, ça t'chauffe t'y ?

(Forget perd la tête de joie, demande l'adresse, le nom du chef — « chef-prince, primat des Gaules, l'abbé Chatel ». Et les deux amis se séparent après un long dialogue infiniment amusant.

Quinze jours plus tard ils se rencontrent de nouveau, et Boireau s'informe du baptême.)

FORGET

En v'là un prêtre. Si tous étaient comme ça, vois-tu !..

BOIREAU

Va j't'écoute.

FORGET

… Oui. J'vois la maison qu'tu m'avais dit, j'demande au concierge qu'était une portière, j'demande m'sieu Duchatel.

BOIREAU

Chatel que j't'avais dit.

FORGET

… Quoi qu'y fait qu'alle ajoute. Y dit la messe que j'reprends… La messe en français. — Voyez dans la cour, qu'a dit, la première écurie à main gauche…

J'entre donc dans la cour : je serche, je serche et j'découvre eune tite croix sus eune porte. Ça doit êt' là que j'me dis. Je frappe, et j'entends quéqu'un qui m'crie : « Entrez ! » J'entre et j'vois dans n'eune grande salle des chaises, des bancs, des tabourets, pis des chandeliers avec un prêt' qui disait la messe à deux vieilles femmes, deux vieux bas d'buffet qu'écoutaient… J'vas tout d'suite au prêt' et j'y dis : Pardon excuse si j'vous dérange, m'sieu Duchatel que j'y dis, c'est-y vous ?

BOIREAU

Chatel que j't'avais dit.

FORGET

Oui. J'aurais deux mots à vous dire. Je suis à vous qui dit. J'ai core quelques bredouilles à débiter. Allez faire un tour su l'boulevard. J'en ai pas pour longtemps…

(Forget fait un tour, entre chez le chand de vins, puis revient.)

… Allez vot'train, qui m'répond, j'vous écoute. V'là la chose. J'ai eune enfant, eune tite fille, eune mômesse, eune moutarde, avec une femme avec qui que je n'suis pas marié, vu qu'alle l'est, moi aussi.

— Très bien, qui dit.

BOIREAU

Quand j'te disais !

FORGET

Alle a comme envie d'la faire baptiser. Y a pas d'mal à ça, qui dit ; si ça y fait pas d'bien, ça peut pas y faire de mal… Mais là, vois-tu, tout comme j'dis.

BOIREAU

Le roi des hommes !

(Forget invite à déjeuner l'abbé Chatel après la cérémonie. L'abbé accepte avec entraînement, Forget perd la tête de joie : « J'étais content, vois-tu, j'l'aurais embrassé si j'eus osé… J'avoue sur ça que j'y ai serré la main et de bon cœur. »)

BOIREAU

Tu l'devais. Hein, qué brave homme.

FORGET

Je l'regarde comme mon s'cond père. — Et ma femme, faut la voir, ma femme avec lui. Il y dit des choses, vois-tu, mais des choses… — qu'un sapeur en rougirait. […]

On pourrait rougir aussi aux confessions publiques de l'Armée du Salut.

Église de l'abbé Chatel, église de l'abbé Loyson, église de la jolie générale anglaise, tout cela se vaut, à peu près.

Chez le ministre
( Gil Blas , 9 janvier 1883)

Les journaux nous ont annoncé l'autre jour un fait absolument surprenant. Un étudiant, M. Martin, vient de se voir exclu pour la vie des Facultés de l'État, c'est-à-dire mis dans l'impossibilité d'exercer jamais une carrière exigeant des diplômes, d'être avocat, médecin, etc., pour avoir collaboré à un petit journal grivois, nommé La Bavarde .

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