Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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De là on voit la Sardaigne, et tout l’effrayant détroit hérissé de rocs, qui sortent leurs têtes à fleur d’eau, comme des bêtes méchantes attendant une proie.

Puis, redescendant au port, je louai une barque pour visiter les grottes marines qu’on m’avait dit pouvoir être comptées parmi les plus belles du monde.

La plus curieuse est la Dragonale.

La mer étant un peu houleuse, nous eûmes grand’peine à franchir l’entrée, porte basse où la vague, s’engouffrant violemment, menaçait de briser notre embarcation. Nous pénétrâmes enfin dans une vaste chambre éclairée du haut par une échancrure naturelle qui traverse toute l’épaisseur de la colline et présente exactement, comme si elle eût été taillée par l’homme, la configuration de l’île de Corse. Sous nous, l’eau profonde, où pénétrait une lumière plus vive venant du dehors par l’entrée sur la pleine mer, une lumière de fond comparable à un rayon électrique, était tantôt rouge, tantôt azurée, tantôt violette, tantôt rose comme un pâle corail.

Des centaines de colombes s’envolant à notre approche, s’enfuyaient par le trou qui traversait la côte, et on voyait leur ombre monter, tournoyer, sur le petit morceau de ciel aperçu du fond de cette chambrée.

A droite, à hauteur d’homme au-dessus de la barque, s’ouvrait une excavation où les marins m’engagèrent à grimper pour contempler toute la grotte en me plaçant au fond, J’obéis ; mais à peine eus-je mis le pied sur le rocher qu’une grosse pierre, lancée comme une catapulte, m’effleura la tête, et un grand bruit, un bruit de course, se fit devant moi, dans l’ombre impénétrable à l’œil. D’un bond je rentrai dans la barque, sans comprendre ce qui se passait, sans savoir quel être j’avais dérangé dans son refuge, quel ennemi m’avait jeté ce caillou.

Aussitôt les deux hommes s’écrièrent : « Le phoque ! Le phoque ! » et ils se réfugièrent promptement dans une cavité de la grotte pour éviter, disaient-ils, les pierres que la bête lançait à ceux qui la troublaient.

Et soudain le clouf d’un énorme plongeon fit vibrer l’air calme de la caverne ; l’écume rejaillit jusqu’à la voûte et j’aperçus distinctement un gros corps noir et allongé qui filait sous l’eau vers la sortie. C’était l’habitant de ce lieu, le phoque lui-même qui nous cédait la place.

De retour à Ajaccio, on me raconta que souvent ces allaient jusqu’aux vignes qui bordent la mer, pour y manger du raisin. J’en doute un peu cependant et je ne me figure pas bien un phoque un peu pochard dansant un cancan sur la berge. On m’a affirmé aussi qu’ils lançaient toujours des pierres à ceux qui les surprenaient C’est possible à la rigueur. Voici comment : La bête, en s’enfuyant, rame pour marcher comme pour nager avec ses puissantes nageoires, et si une pierre est rencontrée par ces membranes qu’elle agite désespérément, elle se trouvera sans doute lancée en arrière avec violence justement vers la personne devant qui se sauve l’animal.

Cette explication, d’ailleurs, que je donne sous toutes réserves, aurait besoin d’être soumise à M. le professeur d’anatomie comparée du Muséum.

L’honneur et l’argent
( Le Gaulois , 14 février 1882)

Nous assistons, certes, depuis quelques années, à un déplacement de la conscience. La morale change. La morale est pareille aux bancs de sable des rivières : elle se promène ; elle est tantôt ici et tantôt là, s’élève en montagne au-dessus du courant des mœurs et des instincts, forme des obstacles infranchissables en certains points ; puis soudain tout s’aplanit et l’onde humaine se remet à couler librement, barrée plus loin par la dune mouvante.

L’immense catastrophe financière de ces temps derniers vient de prouver d’une façon définitive (ce dont on se doutait un peu, d’ailleurs, depuis pas mal d’années) que la probité est en train de disparaître. C’est à peine si on se cache aujourd’hui de n’être point un honnête homme, et il existe tant de moyens d’accommoder la conscience, qu’on ne la reconnaît plus. Voler dix sous est toujours voler ; mais faire disparaître cent millions n’est point voler. Des directeurs de vastes entreprises financières font chaque jour, à la connaissance de la France entière, des opérations que tout leur interdit, depuis les règlements de leurs sociétés jusqu’à la plus vulgaire bonne foi ; ils ne s’en considèrent pas moins comme parfaitement honorables. Des hommes à qui les fonctions et le mandat qu’ils ont, et les dispositions mêmes de la loi, interdisent tout jeu de Bourse, sont convaincus d’avoir trafiqué sans vergogne, et, quand on le leur prouve, ils font en riant un pied-de-nez, et en sont quittes pour aller manger en paix les millions que leur ont donnés des opérations illicites !

Quant au fretin des agioteurs, il se fait un devoir de manquer de conscience, et presque une gloire de mettre dedans les naïfs. Le courant de la spéculation a passé sur l’antique probité et a dispersé sa montagne de sable.

On a gardé, il est vrai, dans le monde une sorte de probité extérieure, d’honnêteté relative. Ce qui a disparu surtout c’est la scrupuleuse intégrité, cette minutieuse propreté de la conscience, cette fine délicatesse de l’homme qui ne se serait laissé salir par aucun douteux contact d’argent.

Dans la crise que nous traversons, on a pu sonder exactement toutes les profondeurs de l’improbité ; et, tandis que les petites gens, atteints par la débâcle, payaient jusqu’au dernier sou, tandis que la modeste bourgeoisie d’un côté et quelques grandes familles de l’autre n’hésitaient pas à tout sacrifier, à tout donner, d’autres, qui sont riches, on le sait, ne se sont point fait scrupule de garder en même temps leur fortune et leurs dettes.

La probité pourtant était peut-être la seule vraie propreté morale de l’homme, la seule vraie qualité de l’âme constituant l’honorabilité.

Les progrès de l’indélicatesse sont faciles à suivre. Il y a vingt ans, on s’étonnait que les domestiques ne fussent plus honnêtes. Aujourd’hui on s’ébahit quand ils le sont.

Il y a quinze ans, on s’indignait quand un fournisseur vous avait trompé. On serait bien surpris aujourd’hui de n’être point mis dedans par les plus scrupuleux négociants.

Et voilà que la contagion a gagné partout. Encore quelques années, et ce sera fini. Il n’existera plus un homme vraiment intègre, un de ceux à qui il ne suffisait pas d’être probe en apparence, d’être probe vis-à-vis des autres, mais qui voulaient le rester vis-à-vis d’eux-mêmes.

La probité, jusqu’ici, était demeurée le plus fixe des sentiments humains, le plus sérieux des obstacles dressés par la morale à nos instincts. Tout change. Tout passe.

Un sentiment, par exemple, dont les déplacements sont vraiment surprenants : c’est la pudeur.

Je n’ose point affirmer que la pudeur n’a été inventée par les femmes que pour donner du prix et du charme à l’amour ; mais, au fond, je le crois. Donc, rechercher en quoi les femmes, dans tous les temps et chez tous les peuples, ont fait consister la pudeur nous révélerait sans doute ce qu’aimaient les hommes de leur époque et de leur pays, et nous donnerait l’histoire universelle de l’amour dans l’humanité.

Ajoutons que la pudeur et la mode sont sœurs et marchent ensemble.

Sait-on que c’est à une question de pudeur que les Espagnoles doivent leur gracieuse démarche.

En Espagne, jadis, il était, paraît-il, déshonorant pour les femmes de montrer leur pied, j’entends leur pied chaussé, ce petit pied dont la finesse est demeurée légendaire ; il leur fallait s’y prendre de telle sorte qu’elles allassent par les rues sans jamais laisser voir aux passants le bout même de leurs chaussures.

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