Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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Pourquoi sont-ils là ? — Le savent-ils au juste ?

Au milieu d’eux, quatre valets d’écurie, habillés en piqueurs, sonnent du cor. Et les ahuris du trottoir regardent tristement les mornes fantoches de la voiture.

Voilà le plaisir !

Songeons aux fêtes anciennes du peuple rieur et naïf ; aux gaietés colossales des foules en délire, aux cris, aux contorsions, à la folie, passant en certains jours, comme un ouragan, sur les villes et les campagnes, et secouant les esprits, ainsi que des grelots, et faisant bondir les corps sans raison, crier les bouches, rendant la France entière pareille à un hôpital de fous.

Et on appelait en effet « fête des fous » la plus ancienne peut-être des réjouissances publiques, celle dont, sans doute, est sorti le « Carnaval ».

Elle remonte à peu près à l’an 633. C’était une étrange saturnale qui rappelait les orgies sacrées de l’Antiquité en ce sens que le clergé surtout y prenait part.

Et voici bien là un des signes particuliers du Moyen Âge, de cette singulière, grandiose et puérile époque, où les hommes semblaient doués d’âmes enfantines, poétiques et grossières, capables indifféremment d’actes stupides ou héroïques.

La fête des fous commençait par l’élection d’un abbé du clergé. Cette élection était faite par les chanoines mêlés aux enfants de chœur et à tous les oints du Seigneur.

On portait ensuite l’abbé dans la maison du chapitre ; et là, on commençait à godailler, à boire à plein gosier, à bâfrer à plein ventre. Puis on chantait des chants burlesques et immondes.

Le jour des Innocents avait lieu l’élection de l’Évêque des fous, qui, revêtu des ornements sacrés, chapé, mitré et crossé, assistait à l’office. Les prêtres et les clercs l’entouraient, vêtus en costumes de bouffons et de femmes, chantaient des refrains obscènes, mangeaient sur l’autel, y jouaient aux dés, etc.

A la fin de l’office, l’aumônier, coiffé d’un petit coussin, offrait les indulgences.

De par mossenhor l’Evesque
Que Dieu vous done grand mal à bescle,
Aves une plena balasta de pardos
E do dés de raycha de sot lo mento.

« De par monseigneur l’évêque, que Dieu vous donne grand mal au foie, avec une pleine panerée de pardons et deux doigts de gale sous le menton. »

Ces formules variaient d’ailleurs. L’Évêque distribuait aussi des panerées de mal de dents, de queues de rosse, etc. Ces sottes plaisanteries amusaient follement le peuple. Il suffit, du reste, de relire les traits d’esprit, gaudrioles, épigrammes et gauloiseries, même des meilleurs poètes des XV eet XVI esiècles, pour s’assurer que nos pères avaient le rire facilement excitable. C’était de la gaieté lourde, sans dessous malins. Au XVIII esiècle apparaît l’ironie ; le rire devient sec, perfide, amer, féroce. Au lieu de chatouiller, l’esprit blesse, il tue même.

Aujourd’hui, le plaisir n’est plus gai, nous sommes vieux. On ne rit plus de rien, on sourit seulement, et pas longtemps encore. L’éclatante gaieté de nos grands-pères, la spirituelle raillerie de nos pères ont fait place à l’indifférence. Fini de rire.

Voici, d’après Naudé, ce qu’était la fête des Innocents qui succéda vers le XVI esiècle à la fête des Fous. Quel mépris indigné nous aurions pour ces grossières réjouissances, ces incompréhensibles enfantillages :

« Les frères lais occupaient, à l’église, la place des religieux tonsurés et récitaient une manière d’office entremêlé d’extravagances et de profanations… Ils faisaient semblant de lire avec des lunettes dont les verres étaient remplacés par des écorces d’oranges, et marmottaient des mots confus en poussant des cris accompagnés de contorsions. »

C’est seulement quelque temps avant la révolution de 1789 que le Carnaval français parvint à tout son éclat, et eut même une réputation presque aussi grande que celle du fameux Carnaval de Venise. Tous les nobles y prenaient part et se faisaient traîner dans les rues sur des chars à huit chevaux ; c’était surtout une fête de l’élégance. C’était en même temps une sorte de fête de l’égalité entre grands seigneurs et manants.

La Terreur arrêta ces jeux et les remplaça par d’autres. La guillotine devint le hochet du peuple. Puis tout le monde se déguisa en militaire ; ce fut alors l’époque des uniformes extravagants, des généraux aux cheveux tressés. En 1805, le bœuf gras reparut.

Le bœuf gras ! Il a fait dire assurément plus de solennelles niaiseries aux savants chercheurs de riens que la pierre philosophale elle-même.

Des livres se sont entassés sur les livres, pleins de raisonnements et d’érudition, pour démontrer que les Parisiens, ayant adoré le bœuf zodiacal, celui du Carnaval n’était qu’un descendant du céleste animal.

D’autres ouvrages, non moins dignes de foi, affirment que cette religion carnavalesque nous vient en droite ligne des Égyptiens, qui célébraient le bœuf Apis par une procession, vers le printemps.

Et dire qu’il suffit d’écrire trois volumes sur un sujet pareil, pour entrer à l’Académie !

Comme est plus sensé le bon Panurge, « lequel fit quinaud un grand clerc de Angleterre qui arguoit par signes. »

La descente de la Courtille était, il y a une cinquantaine d’années, le plus curieux moment du Carnaval. Le peuple, qui avait passé la nuit au milieu des saladiers à la française, rentrait le mercredi matin, dans Paris, par le faubourg du Temple. Et c’était une cohue d’hommes et femmes encore ivres, hurlants et trinqueballants. Une autre foule l’attendait, celle des masques élégants ayant passé la nuit dans les restaurants à la mode, et les deux légions de pochards se regardaient, s’engueulaient et fraternisaient.

Aujourd’hui, pour tous les vrais Parisiens, le Carnaval n’a de bon que l’instant où il finit ; et pendant ces jours bruyants, à cornets et à trompes de chasse, on entend dire à tout instant : « Mon Dieu, que ces fêtes sont horribles ! » — Fini de rire.

Les héros modestes
( Le Gaulois , 1er mars 1882)

Que d’hommes ne sont point modestes, qui ne sont pas des héros ! Le temps des héros est passé, disait-on ; nous sommes dans le siècle des avocats et des financiers. Montrez-moi donc un héros ! Il en existe, et qui méritent autant ce nom que les plus illustres porteurs de gloire. Seulement ils sont inconnus.

Qu’est-ce qui constitue le héros, selon l’acception ancienne de ce mot démodé ? Suffit-il d’être brave, très brave, téméraire ? D’être bon et dévoué jusqu’à la dernière abnégation ? Non certes. Sauf les très rares exceptions de lâcheté native et inguérissable, tout homme peut être très brave à un moment donné, quitte à ne plus l’être le lendemain. La bravoure, fréquemment, dépend de l’estomac, qui règle l’état de l’esprit. On est souvent capable, après dîner, d’un acte téméraire qu’on n’aurait pas osé à jeun. Qui donc, souffrant d’un violent malaise, risquera sa vie pour sauver quelqu’un ? Qui donc, dans l’excitation de l’appétit satisfait reculerait devant un péril, même excessif ?

Ce qui est rare, par exemple, c’est la bravoure constante, sans défaillances, unie au constant dévouement ! C’est cette sorte d’instinct qui pousse l’homme à risquer sa peau toutes les fois que celle des autres est en danger, et cela sans hésiter, sans réfléchir, sans se demander ce que deviendraient, s’il mourait, sa femme et ses enfants — car sacrifier les siens, c’est encore se sacrifier soi-même.

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